Valverde et Landis veulent empêcher Heras d'égaler Rominger
Cyclisme mercredi, 15 sept. 2004. 11:31 samedi, 14 déc. 2024. 04:02
CARAVACA DE LA CRUZ (AFP) - Double vainqueur de l'épreuve, l'Espagnol Roberto Heras (Liberty), qui rêve de rejoindre le Suisse Tony Rominger, se profile comme le grand favori du Tour d'Espagne cycliste depuis la chute de son plus grand rival annoncé, Alejandro Valverde.
Le leader américain Floyd Landis, capable de s'exprimer sur tous les terrains ainsi que les Espagnols Isidro Nozal et Francisco Mancebo peuvent aussi venir brouiller les cartes d'un classement général où les six premiers se tiennent en moins d'une minute à la veille de l'étape reine de la course jeudi.
Les 145 kilomètres entre Almeria et l'observatoire de Calar Alto avec deux cols de 1re catégorie avant une terrible montée, sont annoncés comme le juge de paix de l'épreuve par les organisateurs.
Et logiquement, tous les regards se tournent vers le seul grimpeur pur des favoris: Roberto Heras. "Les vainqueurs des grands tours sont en général d'anciens vainqueurs de grands tours", analyse non sans ironie Manolo Saiz, le directeur de Liberty, soulignant ainsi que Heras est le seul des cinq premiers du général qui a déjà remporté une course de trois semaines.
"Le Tour de France a été une grande déception mais ici, je me sens bien. Je prends la course jour après jour et je dois dire que je me sens de mieux en mieux", explique Heras, qui en cas de victoire finale deviendrait le seul coureur avec Tony Rominger à avoir gagné trois fois la Vuelta.
Landis la grande inconnue
Valverde De plus, Heras peut compter sur un soutien de taille avec son principal adversaire de la saison dernière: Isidro Nozal, aujourd'hui son coéquipier et qui s'est montré des plus inspirés dans le contre-la-montre et même en montagne. Cet atout pourrait d'ailleurs se transformer en problème si Nozal est encore à portée de Heras lors du contre-la-montre final à Madrid...
Les deux autres grands adversaires de Heras sont incontestablement Alejandro Valverde et Floyd Landis. Le "Jalabert espagnol" était dans une forme resplendissante avant sa chute de mardi. Si ce contre-coup n'a pas amoindri ses forces, il est un vainqueur potentiel. "On va voir comment il récupère. De toute façon, nous le soutiendrons jusqu'au bout", annonce Vicente Belda, qui espère que son poulain aura pansé ses plaies lors de la journée de repos.
Quant à Floyd Landis, c'est la grande inconnue. Venu officiellement en touriste et sans ambition, l'Américain s'est montré à son aise contre-la-montre et il a relativement bien résisté dans les cols. Le coureur affirme qu'il ne s'est pas préparé pour une course de trois semaines mais qu'il "luttera jusqu'au bout".
"On était venu sur la Vuelta avec l'objectif de remporter une étape. On en a remporté deux, nous sommes leaders depuis onze jours. Le contrat est largement rempli. Landis vainqueur de la Vuelta? Je ne sais pas. Pourquoi pas?", résume son directeur sportif le Belge Johan Bruynel, ravi de la performance de son équipe dont le patron Lance Armstrong est en vacances.
Le leader américain Floyd Landis, capable de s'exprimer sur tous les terrains ainsi que les Espagnols Isidro Nozal et Francisco Mancebo peuvent aussi venir brouiller les cartes d'un classement général où les six premiers se tiennent en moins d'une minute à la veille de l'étape reine de la course jeudi.
Les 145 kilomètres entre Almeria et l'observatoire de Calar Alto avec deux cols de 1re catégorie avant une terrible montée, sont annoncés comme le juge de paix de l'épreuve par les organisateurs.
Et logiquement, tous les regards se tournent vers le seul grimpeur pur des favoris: Roberto Heras. "Les vainqueurs des grands tours sont en général d'anciens vainqueurs de grands tours", analyse non sans ironie Manolo Saiz, le directeur de Liberty, soulignant ainsi que Heras est le seul des cinq premiers du général qui a déjà remporté une course de trois semaines.
"Le Tour de France a été une grande déception mais ici, je me sens bien. Je prends la course jour après jour et je dois dire que je me sens de mieux en mieux", explique Heras, qui en cas de victoire finale deviendrait le seul coureur avec Tony Rominger à avoir gagné trois fois la Vuelta.
Landis la grande inconnue
Valverde De plus, Heras peut compter sur un soutien de taille avec son principal adversaire de la saison dernière: Isidro Nozal, aujourd'hui son coéquipier et qui s'est montré des plus inspirés dans le contre-la-montre et même en montagne. Cet atout pourrait d'ailleurs se transformer en problème si Nozal est encore à portée de Heras lors du contre-la-montre final à Madrid...
Les deux autres grands adversaires de Heras sont incontestablement Alejandro Valverde et Floyd Landis. Le "Jalabert espagnol" était dans une forme resplendissante avant sa chute de mardi. Si ce contre-coup n'a pas amoindri ses forces, il est un vainqueur potentiel. "On va voir comment il récupère. De toute façon, nous le soutiendrons jusqu'au bout", annonce Vicente Belda, qui espère que son poulain aura pansé ses plaies lors de la journée de repos.
Quant à Floyd Landis, c'est la grande inconnue. Venu officiellement en touriste et sans ambition, l'Américain s'est montré à son aise contre-la-montre et il a relativement bien résisté dans les cols. Le coureur affirme qu'il ne s'est pas préparé pour une course de trois semaines mais qu'il "luttera jusqu'au bout".
"On était venu sur la Vuelta avec l'objectif de remporter une étape. On en a remporté deux, nous sommes leaders depuis onze jours. Le contrat est largement rempli. Landis vainqueur de la Vuelta? Je ne sais pas. Pourquoi pas?", résume son directeur sportif le Belge Johan Bruynel, ravi de la performance de son équipe dont le patron Lance Armstrong est en vacances.