Victoire d'étape d'Igor Anton
Cyclisme dimanche, 15 juin 2008. 12:48 samedi, 14 déc. 2024. 06:46
FLUMSERBERG - L'Espagne a conservé le maillot jaune de leader du Tour de Suisse, passé des épaules d'Oscar Freire à celles d'Igor Anton (Euskaltel), vainqueur dimanche à Flumserberg de la 2e étape, mais Frank Schleck (CSC) a fait bonne impression dans l'ascension finale.
Au général, Igor Anton compte six secondes d'avance sur le Luxembourgeois Kim Kirchen (High road) -troisième samedi au sprint et deuxième dimanche en altitude!-, douze sur Damiano Cunego (Lampre), 3e dimanche juste devant Frank Schleck, qui a lui seize secondes de retard sur Anton.
L'Allemand Andreas Kloden (Astana), pourtant donné favori au départ, pointe à 40 secondes car il n'a pu prendre le wagon des meilleurs dans la montée jusqu'à 1400 m d'altitude, sous la pluie et dans le froid.
Avant l'explication des grimpeurs, la journée avait commencé par une échappée fleuve et solitaire du Suisse Martin Elmiger, entamée à 160 km du but et terminée au pied de Flumserberg, ces dix kilomètres à 10% en moyenne qui concluaient l'étape la plus longue du Tour de Suisse (197 km).
Anton, 25 ans, dans sa quatrième année professionnelle, aime la Suisse, où il a gagné deux de ses quatre succès pro (avec une étape du Tour de Romandie en 2007). De là à s'imposer le 22 juin à Berne ? Il y a une marche que le grimpeur basque ne franchit pas. "Le plus dur est encore devant nous, a-t-il dit. Il reste sept étapes, dont le terrible contre-la-montre de 25 km en côte, un exercice que je n'ai jamais fait: ça va être dur de garder ce maillot."
Car le coureur d'Euskaltel, que l'on ne verra pas sur les routes françaises au mois de juillet, a vu l'évidence: les frères Schleck, Franck (4e) et Andy (9e), sont en jambes et ils l'ont prouvé dans la montée terminale. "Ils sont en très grande forme, a-t-il confirmé. Mais Cunego est bien aussi !"
Impressionnante rampe
Dans une belle partition d'équipe, l'Allemand de CSC Jens Voigt a allumé la première mèche au pied de la montée, puis Andy Schleck a placé une banderille avant que son grand frère Frank emballe le tout. Mais Stijn Devolder (Quick step), le champion de Belgique, et Anton se sont accrochés à sa roue. Sans prendre de relais. Cunego suivait à vingt mètres, sans décrocher.
Une situation qui a visiblement énervé l'aîné des Schlek, qui a levé le pied, guère emballé à l'idée de "monter" des rivaux dans un fauteuil.
Avant la flamme rouge, le Luxembourgeois provoqua alors volontairement un regroupement, d'où s'est trop vite extrait le Suisse Oliver Zaugg (Gerolsteiner). Igor Anton, lui, eu l'intelligence d'attendre les 500 m et l'impressionnante rampe finale, avec un passage à 18%, pour attaquer, et devenir le quatrième cycliste à s'imposer à Flumserberg après Lucien Van Impe, Sean Kelly et Marco Pantani. Excusez du peu.
Après deux étapes exigeantes, le Tour de Suisse aborde lundi une phase de transition au profil moins accidenté, un terrain pour baroudeurs. Les coureurs iront de Flums à Gossau (est) en roulant 155 km à travers le canton de Zurich.
Au général, Igor Anton compte six secondes d'avance sur le Luxembourgeois Kim Kirchen (High road) -troisième samedi au sprint et deuxième dimanche en altitude!-, douze sur Damiano Cunego (Lampre), 3e dimanche juste devant Frank Schleck, qui a lui seize secondes de retard sur Anton.
L'Allemand Andreas Kloden (Astana), pourtant donné favori au départ, pointe à 40 secondes car il n'a pu prendre le wagon des meilleurs dans la montée jusqu'à 1400 m d'altitude, sous la pluie et dans le froid.
Avant l'explication des grimpeurs, la journée avait commencé par une échappée fleuve et solitaire du Suisse Martin Elmiger, entamée à 160 km du but et terminée au pied de Flumserberg, ces dix kilomètres à 10% en moyenne qui concluaient l'étape la plus longue du Tour de Suisse (197 km).
Anton, 25 ans, dans sa quatrième année professionnelle, aime la Suisse, où il a gagné deux de ses quatre succès pro (avec une étape du Tour de Romandie en 2007). De là à s'imposer le 22 juin à Berne ? Il y a une marche que le grimpeur basque ne franchit pas. "Le plus dur est encore devant nous, a-t-il dit. Il reste sept étapes, dont le terrible contre-la-montre de 25 km en côte, un exercice que je n'ai jamais fait: ça va être dur de garder ce maillot."
Car le coureur d'Euskaltel, que l'on ne verra pas sur les routes françaises au mois de juillet, a vu l'évidence: les frères Schleck, Franck (4e) et Andy (9e), sont en jambes et ils l'ont prouvé dans la montée terminale. "Ils sont en très grande forme, a-t-il confirmé. Mais Cunego est bien aussi !"
Impressionnante rampe
Dans une belle partition d'équipe, l'Allemand de CSC Jens Voigt a allumé la première mèche au pied de la montée, puis Andy Schleck a placé une banderille avant que son grand frère Frank emballe le tout. Mais Stijn Devolder (Quick step), le champion de Belgique, et Anton se sont accrochés à sa roue. Sans prendre de relais. Cunego suivait à vingt mètres, sans décrocher.
Une situation qui a visiblement énervé l'aîné des Schlek, qui a levé le pied, guère emballé à l'idée de "monter" des rivaux dans un fauteuil.
Avant la flamme rouge, le Luxembourgeois provoqua alors volontairement un regroupement, d'où s'est trop vite extrait le Suisse Oliver Zaugg (Gerolsteiner). Igor Anton, lui, eu l'intelligence d'attendre les 500 m et l'impressionnante rampe finale, avec un passage à 18%, pour attaquer, et devenir le quatrième cycliste à s'imposer à Flumserberg après Lucien Van Impe, Sean Kelly et Marco Pantani. Excusez du peu.
Après deux étapes exigeantes, le Tour de Suisse aborde lundi une phase de transition au profil moins accidenté, un terrain pour baroudeurs. Les coureurs iront de Flums à Gossau (est) en roulant 155 km à travers le canton de Zurich.