Vinokourov a fait son deuil
Cyclisme lundi, 30 juin 2008. 11:00 mercredi, 11 déc. 2024. 17:34
ALMATY - L'ex-champion kazakh Alexandre Vinokourov, contraint à la retraite par un scandale de dopage lors du dernier Tour de France, ne veut plus entendre parler de cyclisme et voit désormais son avenir dans le "business" du sport de haut niveau.
"Les tests de dopage, le Tour, tout ça, je ne veux plus en parler", déclare d'emblée Vinokourov dans un entretien téléphonique à l'AFP, à l'approche du coup d'envoi du Tour de France 2008.
L'ancien coureur cycliste, qui était de passage au Kazakhstan, n'a plus de contact avec ses rivaux d'hier: "Ils se sont mal comportés avec moi."
"Dans ce sport, c'est le bordel depuis deux ou trois ans. Je suis parti maintenant, je ne m'en occupe plus. Je suis un bouc émissaire", s'emporte "Vino", qui a annoncé sa retraite sportive en décembre 2007.
La Fédération kazakhe de cyclisme l'avait alors suspendu seulement pour un an, après qu'il eut été convaincu de dopage par transfusion sanguine homologue.
Le vainqueur du Tour d'Espagne 2006 reconnaît bien sûr toujours pratiquer du sport, du "triathlon notamment, mais c'est juste un hobby". A 34 ans, il balaie donc les rumeurs qui prédisaient son retour sur les routes.
L'ex-étoile du sport kazakh, médaillée d'argent aux JO de Sydney 2000, dit avoir désormais les yeux tournés vers les affaires qu'il compte développer en France, où il vit.
"Un grand merci"
Son objectif ? Mettre en place dans la région de Grasse (Alpes-Maritimes) un centre d'entraînement pour sportifs de haut niveau, situé à 1 200 mètres d'altitude, et qui sera un lieu de préparation parfait pour les athlètes avant les grandes compétitions.
"J'ai un terrain avec un hôtel, j'attends les permis de construire, notamment pour un terrain de soccer", explique Vinokourov.
"Il s'agira du lieu d'entraînement idéal pour les jeux Olympiques de 2012, parce que le centre ne sera pas loin du tout de Londres", poursuit-il, ajoutant qu'avec "tous les contacts" dont il dispose dans le milieu du sport, le succès de son entreprise est garanti.
En attendant, le champion déchu "se repose", assure "être heureux" et se dit convaincu que le cyclisme kazakh "se relèvera", malgré son retrait et l'arrêt provisoire de son ancien coéquipier, Andrey Kashechkin.
"Vino" a donc rebondi, même si une certaine amertume reste parfois perceptible dans le timbre de sa voix. Il ne peut pour autant oublier ses milliers de fans qui, des années durant, l'ont soutenu sur le parcours des courses cyclistes les plus prestigieuses.
"Un grand merci à ceux qui ont cru en moi, qui m'ont soutenu en tant que sportif, merci pour tous les applaudissements que j'ai reçus. Et merci, maintenant et pour le futur, de me soutenir en tant qu'homme d'affaires", proclame Vinokourov, au seuil de sa nouvelle vie.
"Les tests de dopage, le Tour, tout ça, je ne veux plus en parler", déclare d'emblée Vinokourov dans un entretien téléphonique à l'AFP, à l'approche du coup d'envoi du Tour de France 2008.
L'ancien coureur cycliste, qui était de passage au Kazakhstan, n'a plus de contact avec ses rivaux d'hier: "Ils se sont mal comportés avec moi."
"Dans ce sport, c'est le bordel depuis deux ou trois ans. Je suis parti maintenant, je ne m'en occupe plus. Je suis un bouc émissaire", s'emporte "Vino", qui a annoncé sa retraite sportive en décembre 2007.
La Fédération kazakhe de cyclisme l'avait alors suspendu seulement pour un an, après qu'il eut été convaincu de dopage par transfusion sanguine homologue.
Le vainqueur du Tour d'Espagne 2006 reconnaît bien sûr toujours pratiquer du sport, du "triathlon notamment, mais c'est juste un hobby". A 34 ans, il balaie donc les rumeurs qui prédisaient son retour sur les routes.
L'ex-étoile du sport kazakh, médaillée d'argent aux JO de Sydney 2000, dit avoir désormais les yeux tournés vers les affaires qu'il compte développer en France, où il vit.
"Un grand merci"
Son objectif ? Mettre en place dans la région de Grasse (Alpes-Maritimes) un centre d'entraînement pour sportifs de haut niveau, situé à 1 200 mètres d'altitude, et qui sera un lieu de préparation parfait pour les athlètes avant les grandes compétitions.
"J'ai un terrain avec un hôtel, j'attends les permis de construire, notamment pour un terrain de soccer", explique Vinokourov.
"Il s'agira du lieu d'entraînement idéal pour les jeux Olympiques de 2012, parce que le centre ne sera pas loin du tout de Londres", poursuit-il, ajoutant qu'avec "tous les contacts" dont il dispose dans le milieu du sport, le succès de son entreprise est garanti.
En attendant, le champion déchu "se repose", assure "être heureux" et se dit convaincu que le cyclisme kazakh "se relèvera", malgré son retrait et l'arrêt provisoire de son ancien coéquipier, Andrey Kashechkin.
"Vino" a donc rebondi, même si une certaine amertume reste parfois perceptible dans le timbre de sa voix. Il ne peut pour autant oublier ses milliers de fans qui, des années durant, l'ont soutenu sur le parcours des courses cyclistes les plus prestigieuses.
"Un grand merci à ceux qui ont cru en moi, qui m'ont soutenu en tant que sportif, merci pour tous les applaudissements que j'ai reçus. Et merci, maintenant et pour le futur, de me soutenir en tant qu'homme d'affaires", proclame Vinokourov, au seuil de sa nouvelle vie.