Vinokourov dément et veut se battre
Cyclisme samedi, 28 juil. 2007. 11:18 mercredi, 11 déc. 2024. 10:43
PARIS - Le Kazakh Alexandre Vinokourov a affirmé samedi qu'il n'avait utilisé ni produits dopants ni méthode interdite, comme la transfusion sanguine homologue, pour laquelle il a subi un contrôle antidopage positif sur le Tour de France, et indique contester les résultats de l'analyse.
"J'ai toujours couru en respectant les règles. (...) J'ai été testé au moins 100 fois pendant ma carrière. Ces résultats n'ont aucun sens. Avec toute l'attention autour du dopage, il faudrait être fou pour faire ce qu'on m'accuse d'avoir fait, et je ne suis pas fou", indique le coureur dans un communiqué.
Vinokourov, qui s'est attaché les services de l'avocat de l'Américain Floyd Landis - vainqueur du Tour de France 2006 contrôlé positif à la testostérone et qui attend toujours le prononcé de la sanction - indique par ailleurs qu'il a l'intention de contester le résultat de son contrôle.
Le communiqué, rédigé par l'avocat de Vinokourov, prétend en effet que la méthode de détection de la transfusion homologue utilisée pour analyser les échantillons de Vinokourov est mal maîtrisée par le laboratoire de Châtenay-Malabry (LNDD): "C'est la première fois que le LNDD utilise l'analyse cytométrique pour le Tour de France" peut-on lire.
Or la transfusion sanguine homologue est détectable par ce test depuis 2004 et a déjà été recherchée sur le Tour de France dont les contrôles antidopage sont toujours effectués par le laboratoire de Châtenay-Malabry.
"Pour l'instant le public n'a entendu qu'une version des choses en ce qui concerne les résultats. Nous encourageons les gens à garder l'esprit ouvert et de ne pas supposer que le LNDD a tout fait comme il fallait ou a obtenu des résultats précis", poursuit Maurice Suh, l'avocat de Vinokourov, qui avait utilisé le même argumentaire pour Landis et le test de détection de la testostérone, soi-disant mal maîtrisé par le LNDD.
Vinokourov a été contrôlé positif le samedi 21 juillet, au soir de sa victoire dans le contre-la-montre d'Albi et une nouvelle fois lundi 23, un second contrôle sanguin qui a à nouveau révélé une transfusion.
"J'ai toujours couru en respectant les règles. (...) J'ai été testé au moins 100 fois pendant ma carrière. Ces résultats n'ont aucun sens. Avec toute l'attention autour du dopage, il faudrait être fou pour faire ce qu'on m'accuse d'avoir fait, et je ne suis pas fou", indique le coureur dans un communiqué.
Vinokourov, qui s'est attaché les services de l'avocat de l'Américain Floyd Landis - vainqueur du Tour de France 2006 contrôlé positif à la testostérone et qui attend toujours le prononcé de la sanction - indique par ailleurs qu'il a l'intention de contester le résultat de son contrôle.
Le communiqué, rédigé par l'avocat de Vinokourov, prétend en effet que la méthode de détection de la transfusion homologue utilisée pour analyser les échantillons de Vinokourov est mal maîtrisée par le laboratoire de Châtenay-Malabry (LNDD): "C'est la première fois que le LNDD utilise l'analyse cytométrique pour le Tour de France" peut-on lire.
Or la transfusion sanguine homologue est détectable par ce test depuis 2004 et a déjà été recherchée sur le Tour de France dont les contrôles antidopage sont toujours effectués par le laboratoire de Châtenay-Malabry.
"Pour l'instant le public n'a entendu qu'une version des choses en ce qui concerne les résultats. Nous encourageons les gens à garder l'esprit ouvert et de ne pas supposer que le LNDD a tout fait comme il fallait ou a obtenu des résultats précis", poursuit Maurice Suh, l'avocat de Vinokourov, qui avait utilisé le même argumentaire pour Landis et le test de détection de la testostérone, soi-disant mal maîtrisé par le LNDD.
Vinokourov a été contrôlé positif le samedi 21 juillet, au soir de sa victoire dans le contre-la-montre d'Albi et une nouvelle fois lundi 23, un second contrôle sanguin qui a à nouveau révélé une transfusion.