Vinokourov en solitaire
Cyclisme lundi, 23 juil. 2007. 11:11 vendredi, 13 déc. 2024. 05:22
LOUDENVIELLE - Au lendemain de sa défaillance dans la première journée pyrénéenne, le Kazakh Alexandre Vinokourov (Astana) a remporté la 15e étape du Tour de France, lundi, à l'arrivée à Loudenvielle.
Le Danois Michael Rasmussen (Rabobank), qui a résisté aux démarrages de l'Espagnol Alberto Contador, a gardé le maillot jaune de leader au terme des 196 kilomètres.
Vinokourov, présent dans une échappée partie de loin, a porté l'attaque décisive dans l'ascension de Peyresourde, le cinquième et dernier col du jour, à 15 kilomètres de l'arrivée.
Sur la ligne, le Kazakh a précédé de 51 secondes le Luxembourgeois Kim Kirchen et l'Espagnol Haimar Zubeldia, eux aussi présents dans l'échappée lancée une cinquantaine de kilomètres après le départ de Foix.
Les autres rescapés du groupe, un trio d'Espagnols (Cobo, Garate, Arroyo), l'Autrichien Bernhard Kohl, l'Américain Christian Vandevelde et le Français Ludovic Turpin, se sont classés dans cet ordre avant l'arrivée de Contador et de Rasmussen.
Contador, deuxième du classement général, a démarré à quatre reprises dans Peyresourde sans parvenir à décrocher Rasmussen.
Les accélérations de Contador
"J'étais vraiment sur le point de lâcher", a insisté le porteur du maillot jaune. Dans le peloton du Tour, c'est certainement celui (Contador) qui peut accélérer le plus", a reconnu le coureur danois, qui a semblé approcher de ses limites pour la première fois en montagne depuis les Alpes.
Au sommet de Peyresourde, Contador et Rasmussen ont repris l'Américain George Hincapie qui a effectué une descente vertigineuse en direction du val Louron. Mais le maillot jaune n'a pas commis de faute.
Sur les faux-plats montants vers Loudenvielle, Rasmussen a continué à suivre à chaque accélération de Contador jusqu'à la ligne, que les deux hommes ont franchie à cinq minutes et demie du vainqueur.
A la veille de la journée de repos à Pau, l'écart (2 min 23 sec) est par conséquent resté inchangé entre Rasmussen et Contador.
En revanche, l'Australien Cadel Evans, comme les autres candidats au podium (Leipheimer, Klöden, Sastre), a lâché une cinquantaine de secondes supplémentaires sur Rasmussen et Contador. Il est désormais distancé de 4 minutes par Rasmussen au classement général.
Vinokourov (33 ans), vainqueur samedi du contre-la-montre d'Albi, a enlevé son deuxième succès d'étape depuis le départ du Tour, le cinquième de sa carrière dans la Grande Boucle.
La tête de "Vino"
Le Kazakh avait terminé très attardé, à près d'une demi-heure, la première étape pyrénéenne, au plateau de Beille.
"C'est la tête qui a lâché", a déclaré Vinokourov, favori numéro un de la course au départ de Londres, avant de chuter sévèrement dans la 5e étape sur la route d'Autun.
"Je pensais que le Tour était fini. Puis toute l'équipe m'a encouragé. Il y avait la possibilité de gagner des étapes encore", a ajouté le vainqueur du jour, qui était déjà passé à l'attaque dans Peyresourde dans le Tour 2003.
"Vino", qui avait obtenu cette année-là son meilleur résultat final dans le Tour (3e), avait mis en difficulté l'Américain Lance Armstrong et l'Allemand Jan Ullrich, les deux premiers de cette édition du Centenaire.
L'Italien Filippo Pozzato, le vainqueur d'Autun, et le Belge Philippe Gilbert, tous deux malades, n'ont pas pris le départ de cette étape fatale à trois autres coureurs.
Les Français Christophe Le Mevel, victime d'une chute qui lui a occasionné une fracture de la clavicule droite, et Cyril Dessel (maillot jaune du Tour 2006 pendant une journée), ont abandonné durant la première heure de course. L'Américain Fred Rodriguez les a imités par la suite.
Mardi, les 160 rescapés se reposent avant la troisième étape pyrénéenne, la dernière de montagne, qui s'attaque à quatre cols. L'arrivée est jugée au sommet de l'Aubisque, classé hors catégorie.
Le Danois Michael Rasmussen (Rabobank), qui a résisté aux démarrages de l'Espagnol Alberto Contador, a gardé le maillot jaune de leader au terme des 196 kilomètres.
Vinokourov, présent dans une échappée partie de loin, a porté l'attaque décisive dans l'ascension de Peyresourde, le cinquième et dernier col du jour, à 15 kilomètres de l'arrivée.
Sur la ligne, le Kazakh a précédé de 51 secondes le Luxembourgeois Kim Kirchen et l'Espagnol Haimar Zubeldia, eux aussi présents dans l'échappée lancée une cinquantaine de kilomètres après le départ de Foix.
Les autres rescapés du groupe, un trio d'Espagnols (Cobo, Garate, Arroyo), l'Autrichien Bernhard Kohl, l'Américain Christian Vandevelde et le Français Ludovic Turpin, se sont classés dans cet ordre avant l'arrivée de Contador et de Rasmussen.
Contador, deuxième du classement général, a démarré à quatre reprises dans Peyresourde sans parvenir à décrocher Rasmussen.
Les accélérations de Contador
"J'étais vraiment sur le point de lâcher", a insisté le porteur du maillot jaune. Dans le peloton du Tour, c'est certainement celui (Contador) qui peut accélérer le plus", a reconnu le coureur danois, qui a semblé approcher de ses limites pour la première fois en montagne depuis les Alpes.
Au sommet de Peyresourde, Contador et Rasmussen ont repris l'Américain George Hincapie qui a effectué une descente vertigineuse en direction du val Louron. Mais le maillot jaune n'a pas commis de faute.
Sur les faux-plats montants vers Loudenvielle, Rasmussen a continué à suivre à chaque accélération de Contador jusqu'à la ligne, que les deux hommes ont franchie à cinq minutes et demie du vainqueur.
A la veille de la journée de repos à Pau, l'écart (2 min 23 sec) est par conséquent resté inchangé entre Rasmussen et Contador.
En revanche, l'Australien Cadel Evans, comme les autres candidats au podium (Leipheimer, Klöden, Sastre), a lâché une cinquantaine de secondes supplémentaires sur Rasmussen et Contador. Il est désormais distancé de 4 minutes par Rasmussen au classement général.
Vinokourov (33 ans), vainqueur samedi du contre-la-montre d'Albi, a enlevé son deuxième succès d'étape depuis le départ du Tour, le cinquième de sa carrière dans la Grande Boucle.
La tête de "Vino"
Le Kazakh avait terminé très attardé, à près d'une demi-heure, la première étape pyrénéenne, au plateau de Beille.
"C'est la tête qui a lâché", a déclaré Vinokourov, favori numéro un de la course au départ de Londres, avant de chuter sévèrement dans la 5e étape sur la route d'Autun.
"Je pensais que le Tour était fini. Puis toute l'équipe m'a encouragé. Il y avait la possibilité de gagner des étapes encore", a ajouté le vainqueur du jour, qui était déjà passé à l'attaque dans Peyresourde dans le Tour 2003.
"Vino", qui avait obtenu cette année-là son meilleur résultat final dans le Tour (3e), avait mis en difficulté l'Américain Lance Armstrong et l'Allemand Jan Ullrich, les deux premiers de cette édition du Centenaire.
L'Italien Filippo Pozzato, le vainqueur d'Autun, et le Belge Philippe Gilbert, tous deux malades, n'ont pas pris le départ de cette étape fatale à trois autres coureurs.
Les Français Christophe Le Mevel, victime d'une chute qui lui a occasionné une fracture de la clavicule droite, et Cyril Dessel (maillot jaune du Tour 2006 pendant une journée), ont abandonné durant la première heure de course. L'Américain Fred Rodriguez les a imités par la suite.
Mardi, les 160 rescapés se reposent avant la troisième étape pyrénéenne, la dernière de montagne, qui s'attaque à quatre cols. L'arrivée est jugée au sommet de l'Aubisque, classé hors catégorie.