Zabel boudé par ses pairs
Cyclisme dimanche, 15 juil. 2007. 11:06 vendredi, 13 déc. 2024. 18:48
BERLIN - L'Allemand Erik Zabel qui a avoué en mai avoir eu recours à des produits dopants lors de la préparation du Tour de France 1996, a révélé dans la presse dimanche que certains coureurs du peloton avaient depuis cessé de lui parler.
"Il y a certains coureurs qui ne me parlent plus du tout", a expliqué Zabel, 37 ans, dans un entretien à l'édition dominicale du journal Die Welt.
"Mais il y a aussi des coureurs qui sont venus me féliciter pour ma démarche, notamment des jeunes coureurs français que je ne connais pas vraiment et dont j'ai dû regarder les dossards pour connaître leur nom", a souligné le sextuple vainqueur du classement aux points du Tour de France.
Zabel avait admis avoir eu recours à l'EPO dans les semaines précédant le Tour de France 1996, avant d'arrêter à cause des effets secondaires: les organisateurs du Tour de France ont indiqué qu'ils ne le considéraient plus comme le vainqueur du maillot vert de l'édition 1996.
"Je comprends tout fait leur position (...) Rendre ce maillot, ce n'est pas quelque je vais faire volontiers, mais si cela peut servir la chose" en matière de lutte contre le dopage, a expliqué le sprinteur allemand.
Le coureur de la formation italo-allemande Milram s'est dit favorable à une amnistie en faveur de ceux qui avouent avoir eu recours au dopage.
"Je crois que cela serait une chance pour notre sport: l'UCI, le CIO et les fédération nationales pourraient fixer une date-butoir pour permettre aux coureurs de passer aux aveux et de mettre ainsi toutes les questions de dopage derrière nous", a-t-il estimé.
"Mais, il est clair que les critiques du cyclisme remettront toujours en question certaines performances", a conclu Zabel.
"Il y a certains coureurs qui ne me parlent plus du tout", a expliqué Zabel, 37 ans, dans un entretien à l'édition dominicale du journal Die Welt.
"Mais il y a aussi des coureurs qui sont venus me féliciter pour ma démarche, notamment des jeunes coureurs français que je ne connais pas vraiment et dont j'ai dû regarder les dossards pour connaître leur nom", a souligné le sextuple vainqueur du classement aux points du Tour de France.
Zabel avait admis avoir eu recours à l'EPO dans les semaines précédant le Tour de France 1996, avant d'arrêter à cause des effets secondaires: les organisateurs du Tour de France ont indiqué qu'ils ne le considéraient plus comme le vainqueur du maillot vert de l'édition 1996.
"Je comprends tout fait leur position (...) Rendre ce maillot, ce n'est pas quelque je vais faire volontiers, mais si cela peut servir la chose" en matière de lutte contre le dopage, a expliqué le sprinteur allemand.
Le coureur de la formation italo-allemande Milram s'est dit favorable à une amnistie en faveur de ceux qui avouent avoir eu recours au dopage.
"Je crois que cela serait une chance pour notre sport: l'UCI, le CIO et les fédération nationales pourraient fixer une date-butoir pour permettre aux coureurs de passer aux aveux et de mettre ainsi toutes les questions de dopage derrière nous", a-t-il estimé.
"Mais, il est clair que les critiques du cyclisme remettront toujours en question certaines performances", a conclu Zabel.