Denis Oswald (CIO) à Athènes pour superviser les préparatifs
Jeux olympiques mercredi, 3 avr. 2002. 12:51 jeudi, 12 déc. 2024. 21:37
ATHENES (AFP) - La Commission de coordination du Comité international olympique (CIO), conduite par son président Denis Oswald, a entamé mercredi matin une visite à Athènes pour faire le point des préparatifs des jeux Olympiques d'été de 2004, a-t-on appris auprès du comité organisateur des JO (ATHOC).
Cette visite de trois jours, qui s'inscrit dans le cadre des visites régulières du CIO pour évaluer les progrès réalisés, sera centrée sur l'avancement des travaux sur les sites sportifs de la capitale, selon la même source.
Une réunion est prévue mercredi soir entre, d'une part, une délégation du CIO, et d'autre part le ministre de la Culture, Evanguélos Vénizelos, chargé aussi des sports, et des responsables du gouvernement et de l'ATHOC.
Jeudi matin, des commissaires du CIO doivent faire le tour des sites d'Aghios Cosmas (voile), des complexes multi-sports de Hellinikon et du Phalère, de Nikéa (haltérophilie) et Galatsi (tennis de table), du stade olympique d'Athènes (OAKA) et du village olympique à Acharnès, au pied du mont Parnès.
Vendredi, M. Oswald doit tenir comme d'habitude une conférence de presse concluant son séjour, après une rencontre avec le Premier ministre, Costas Simitis.
Depuis deux ans, le CIO va répétant que le calendrier est "extrêmement serré" et qu'il n'y a "pas une minute à perdre" pour qu'Athènes soit prête au jour J.
Train électrique
Si la question de l'hébergement de la "famille olympique", c'est-à-dire des officiels, semble en voie de règlement -M. Oswald s'est montré relativement confiant début mars-, le problème des transports et le respect des échéances pour les travaux d'infrastructure restent la grande préocupation des organisateurs, sans parler de la billetterie.
Faute de temps ou par suite d'hostilité de comités d'habitants et de municipalités, plusieurs projets routiers ont été abandonnés.
En revanche, l'horizon semble se dégager pour les transports publics: le train de banlieue qui assurera notamment la liaison avec l'aéroport d'Athènes sera finalement un train électrique, et non un diesel comme le redoutait le CIO, a promis mardi le ministre des Transports Christos Vérélis, lors d'une visite sur place.
La visite de la commission du CIO a été précédée par la réunion mardi, sous la présidence de M. Simitis, d'un comité interministériel ad hoc, avec la présence exceptionnelle de l'ancien ministre des jeux Olympiques de Sydney, Michael Knight, qui a fait part de son expérience des JO 2000. "Le grand défi" pour toute ville organisatrice est de "faire que toutes les pièces du puzzle s'emboîtent parfaitement", pour que les Jeux ne soient pas qu'une réussite strictement sportive.
Au cours de sa dernière visite fin novembre 2001, la commission du CIO s'était déclarée "agréablement surpris" des progrès tout en insistant que la tâche restait encore "énorme".
Cette visite de trois jours, qui s'inscrit dans le cadre des visites régulières du CIO pour évaluer les progrès réalisés, sera centrée sur l'avancement des travaux sur les sites sportifs de la capitale, selon la même source.
Une réunion est prévue mercredi soir entre, d'une part, une délégation du CIO, et d'autre part le ministre de la Culture, Evanguélos Vénizelos, chargé aussi des sports, et des responsables du gouvernement et de l'ATHOC.
Jeudi matin, des commissaires du CIO doivent faire le tour des sites d'Aghios Cosmas (voile), des complexes multi-sports de Hellinikon et du Phalère, de Nikéa (haltérophilie) et Galatsi (tennis de table), du stade olympique d'Athènes (OAKA) et du village olympique à Acharnès, au pied du mont Parnès.
Vendredi, M. Oswald doit tenir comme d'habitude une conférence de presse concluant son séjour, après une rencontre avec le Premier ministre, Costas Simitis.
Depuis deux ans, le CIO va répétant que le calendrier est "extrêmement serré" et qu'il n'y a "pas une minute à perdre" pour qu'Athènes soit prête au jour J.
Train électrique
Si la question de l'hébergement de la "famille olympique", c'est-à-dire des officiels, semble en voie de règlement -M. Oswald s'est montré relativement confiant début mars-, le problème des transports et le respect des échéances pour les travaux d'infrastructure restent la grande préocupation des organisateurs, sans parler de la billetterie.
Faute de temps ou par suite d'hostilité de comités d'habitants et de municipalités, plusieurs projets routiers ont été abandonnés.
En revanche, l'horizon semble se dégager pour les transports publics: le train de banlieue qui assurera notamment la liaison avec l'aéroport d'Athènes sera finalement un train électrique, et non un diesel comme le redoutait le CIO, a promis mardi le ministre des Transports Christos Vérélis, lors d'une visite sur place.
La visite de la commission du CIO a été précédée par la réunion mardi, sous la présidence de M. Simitis, d'un comité interministériel ad hoc, avec la présence exceptionnelle de l'ancien ministre des jeux Olympiques de Sydney, Michael Knight, qui a fait part de son expérience des JO 2000. "Le grand défi" pour toute ville organisatrice est de "faire que toutes les pièces du puzzle s'emboîtent parfaitement", pour que les Jeux ne soient pas qu'une réussite strictement sportive.
Au cours de sa dernière visite fin novembre 2001, la commission du CIO s'était déclarée "agréablement surpris" des progrès tout en insistant que la tâche restait encore "énorme".