Des retombées attendues en 2012
Jeux olympiques lundi, 14 févr. 2005. 11:55 samedi, 14 déc. 2024. 11:44
PARIS (AFP) - Les Jeux olympiques 2012, si Paris était élue en juillet par le Comité international olympique (CIO), rapporteraient 6 milliards d'euros pendant la période de préparation et 35 milliards de retombées entre 2012 et 2019, créant 45.000 emplois pérennes en France, selon une étude révélée lundi.
Ces chiffres, fournis par une étude du Boston Consulting Group (BCG), ont été détaillés lors du Forum économique des Jeux organisé lundi à l'Hôtel de ville de Paris par le Club des 17 entreprises qui soutiennent la candidature de Paris-2012.
Entre 2005 et 2012, l'impact direct des Jeux serait de 6 milliards d'euros et de 60.000 emplois créés, dont 14.000 directement liés à l'organisation et à la tenue des JO.
Les secteurs du bâtiment et des travaux publics, du sport, du tourisme et des services seraient les principaux bénéficiaires, selon le BCG.
Entre 2012 et 2019, l'héritage des Jeux pourrait atteindre 35 milliards d'euros de retombées (5 milliards par an) et permettre la création de 45.000 emplois pérennes, dont 22.000 dans le tourisme et 20.500 dans l'industrie du sport.
Effet durable
Les investissements prévus pour les JO-2012 se montent à 6,75 milliards d'euros, répartis en 2 milliards pour le budget de fonctionnement du comité d'organisation (COJO) et 4,75 pour les infrastructures, selon les chiffres de Paris-2012.
Selon l'étude du BCG, les entreprises de travaux publics qui doivent réaliser le vélodrome, le superdome et le nouveau quartier des Batignolles (nord-est de Paris) notamment, seraient les premières bénéficiaires, devant le tourisme, pour la période de préparation.
Pour les années postérieures aux Jeux, le tourisme devrait, selon le BCG, bénéficier d'un afflux de 6,5 millions de touristes supplémentaires, représentant un chiffre d'affaires de 1,86 milliards d'euros et la création de 20.000 emplois.
Les participants au Forum ont évoqué l'effet durable de grandes manifestations sur le développement, rappelant qu'à l'occasion du Mondial de soccer de 1998, le département de la Seine-Saint-Denis (nord de Paris) où a été construit le Stade de France, a créé en trois ans près d'un million de mètres carrés de bureaux et vu s'installer 800 entreprises.
Selon un représentant du Comité d'organisation des Jeux d'Athènes 2004 présent au Forum, les réservations touristiques pour la prochaine saison ont d'ores et déjà augmenté de 20% dans les hôtels de la capitale grecque.
Ces chiffres, fournis par une étude du Boston Consulting Group (BCG), ont été détaillés lors du Forum économique des Jeux organisé lundi à l'Hôtel de ville de Paris par le Club des 17 entreprises qui soutiennent la candidature de Paris-2012.
Entre 2005 et 2012, l'impact direct des Jeux serait de 6 milliards d'euros et de 60.000 emplois créés, dont 14.000 directement liés à l'organisation et à la tenue des JO.
Les secteurs du bâtiment et des travaux publics, du sport, du tourisme et des services seraient les principaux bénéficiaires, selon le BCG.
Entre 2012 et 2019, l'héritage des Jeux pourrait atteindre 35 milliards d'euros de retombées (5 milliards par an) et permettre la création de 45.000 emplois pérennes, dont 22.000 dans le tourisme et 20.500 dans l'industrie du sport.
Effet durable
Les investissements prévus pour les JO-2012 se montent à 6,75 milliards d'euros, répartis en 2 milliards pour le budget de fonctionnement du comité d'organisation (COJO) et 4,75 pour les infrastructures, selon les chiffres de Paris-2012.
Selon l'étude du BCG, les entreprises de travaux publics qui doivent réaliser le vélodrome, le superdome et le nouveau quartier des Batignolles (nord-est de Paris) notamment, seraient les premières bénéficiaires, devant le tourisme, pour la période de préparation.
Pour les années postérieures aux Jeux, le tourisme devrait, selon le BCG, bénéficier d'un afflux de 6,5 millions de touristes supplémentaires, représentant un chiffre d'affaires de 1,86 milliards d'euros et la création de 20.000 emplois.
Les participants au Forum ont évoqué l'effet durable de grandes manifestations sur le développement, rappelant qu'à l'occasion du Mondial de soccer de 1998, le département de la Seine-Saint-Denis (nord de Paris) où a été construit le Stade de France, a créé en trois ans près d'un million de mètres carrés de bureaux et vu s'installer 800 entreprises.
Selon un représentant du Comité d'organisation des Jeux d'Athènes 2004 présent au Forum, les réservations touristiques pour la prochaine saison ont d'ores et déjà augmenté de 20% dans les hôtels de la capitale grecque.