Des Tibétains opposés aux JO stoppés en Inde
Jeux olympiques lundi, 10 mars 2008. 20:27 samedi, 14 déc. 2024. 04:48
DHARMSALA, Inde - Des centaines de Tibétains en exil en Inde qui devaient entamer lundi une marche de six mois jusqu'au Tibet afin de protester contre le contrôle chinois de cette région himalayenne et la tenue des Jeux olympiques en Chine cet été se sont vu bloquer le passage par la police indienne.
Le chef de la police de Dharmsala Atul Fulzele a indiqué avoir reçu l'ordre d'empêcher les participants de quitter la zone.
Le départ de la marche avait été fixé à lundi en commémoration du soulèvement du Tibet écrasé en 1959 par les forces chinoises. Des manifestations ont également été organisées à New Dehli en Inde, et à Katmandou au Népal, où une dizaine de participants ont été arrêtés après des heurts avec la police.
S'exprimant depuis Dharmsala, où il a installé un gouvernement en exil, le dalaï lama, chef religieux des Tibétains, a rappelé qu'au cours des soixante dernières années, son peuple "a dû vivre dans un climat constant de peur, d'intimidation et de suspicion, en raison de la répression chinoise".
"Au Tibet, la répression s'accroît sous l'effet d'innombrables et grossières violations des droits de l'homme, du déni de la liberté religieuse et de la politicisation de problèmes religieux", a-t-il dénoncé.
Pékin considère le Tibet comme historiquement chinois mais de nombreux Tibétains soutiennent que cette région de montagnes a été indépendante de fait pendant des siècles.
Les organisateurs de la marche ont indiqué qu'ils n'avaient pas encore arrêté d'itinéraire précis. "L'Inde et le Tibet ont une frontière commune de plus de 4 000 km, donc nous pourrions entrer par à peu près n'importe où", a déclaré Tenzin Tsundue, l'une des personnes encadrant la marche.
Le chef de la police de Dharmsala Atul Fulzele a indiqué avoir reçu l'ordre d'empêcher les participants de quitter la zone.
Le départ de la marche avait été fixé à lundi en commémoration du soulèvement du Tibet écrasé en 1959 par les forces chinoises. Des manifestations ont également été organisées à New Dehli en Inde, et à Katmandou au Népal, où une dizaine de participants ont été arrêtés après des heurts avec la police.
S'exprimant depuis Dharmsala, où il a installé un gouvernement en exil, le dalaï lama, chef religieux des Tibétains, a rappelé qu'au cours des soixante dernières années, son peuple "a dû vivre dans un climat constant de peur, d'intimidation et de suspicion, en raison de la répression chinoise".
"Au Tibet, la répression s'accroît sous l'effet d'innombrables et grossières violations des droits de l'homme, du déni de la liberté religieuse et de la politicisation de problèmes religieux", a-t-il dénoncé.
Pékin considère le Tibet comme historiquement chinois mais de nombreux Tibétains soutiennent que cette région de montagnes a été indépendante de fait pendant des siècles.
Les organisateurs de la marche ont indiqué qu'ils n'avaient pas encore arrêté d'itinéraire précis. "L'Inde et le Tibet ont une frontière commune de plus de 4 000 km, donc nous pourrions entrer par à peu près n'importe où", a déclaré Tenzin Tsundue, l'une des personnes encadrant la marche.