À un certain moment, j’ai pensé faire appel à ceux qui font venir la pluie, vous savez ceux qui utilisent cette fameuse danse !

 

Tout roulait comme sur des roulettes lors de mon 102e marathon à Drummondville dimanche. Inquiet au départ, je me surprenais dans un certain confort. D’ailleurs, je n’arrivais pas à comprendre ce qui se passait. Jusqu’au moment où Galarneau est sorti de sa cachette !

 

Pourtant, il ne devait pas apparaître celui-là car la météo nous réservait un cocktail de pluie et de vents violents. Rien de tout cela est arrivé. Aucune goutteDrummond d’eau, une petite brise adorable, il devenait possible d’endurer la température humide et chaude, Or, le soleil est venu ralentir et refroidir nos ardeurs. Moi, qui habituellement, est toujours content de le voir, disons que dans les circonstances, je m’en serais royalement passé.

 

L’an dernier, Audrey Bisson m’avait demandé de l’accompagner pour courir son premier marathon. J’ai accepté. Toutefois, conscient que mon moteur a ralenti sa cadence et que je n’ai plus la même ardeur, je craignais de la ralentir. Avant le départ, j’ai établi une règle. Si jamais elle se sentait plus forte, plus énergique lors du 42 km, il fallait qu’elle me quitte car je n’aurais pas été confortable dans une situation contraire.

 

 

JE ME SUIS ÉTONNÉ !

 

J’ai donc décidé de conserver mon rythme de croisière après les premiers kilomètres courus en sa compagnie. À ma grande surprise, je me suis détaché, ce que je n’aurais jamais imaginé. Drummond-3D’ailleurs, à un certain endroit sur le parcours, alors que l’on se croisait, elle n’a pas manqué de me rappeler notre règle, alors que je filais allégrement devant elle. J’ai trouvé cette anecdote tellement drôle !

 

Je n’ai que des félicitations à adresser envers les organisateurs de cet événement. Il s’agissait de la première édition de leur marathon mais de la 13e pour l’organisation de Des Chênes-toi. J’ai été estomaqué de constater l’atmosphère qui régnait sur les lieux après avoir franchi le fil d’arrivée. Incroyable de vivre ce climat de camaraderie qui prévalait. Une foule dynamique d’où émergeait de la bonne humeur.

 

Un parcours magnifique pour ce premier marathon, distrayant avec une visite dans la ville, au Village Québécois d’Antan, le parc des Voltigeurs et quelques kilomètres sur une piste dans la forêt.

 

Ce qui m’a le plus impressionné est le nombre de bénévoles. Incroyable !

 

 

 

TOUTE UNE ORGANISATION

 

Respect à l’endroit des membres du comité organisateur composé de Michel Couturier, Carl Houle, Yann Lanoie, Jean-François Lamoureux et Frédéric Ouellet pour ce travail colossal car rien n’a été négligé. Fait intéressant est qu’un important pourcentage de la participation provient de Drummondville et ses environs. Il faut croire que les Drummondvillois apprécient et qu’ils reviennent au fil des années.

 

Je m’en voudrais de ne pas remercier les gens qui tout au long du parcours n’ont cessé de m’encourager. Même qu’à un certain moment, j’avais les émotions à fleur de peau.

 

Dans l’ensemble, j’ai vraiment adoré mon passage dans cette ville.Drummond-8

 

Tellement de gens sur place que je n’ai même pas vu mon ami et porte-parole de cette journée, Frédéric Plante. Imaginez !

 

Bravo aux responsables, vous pouvez être fiers. Et bravo Audrey, la marathonienne.

 

 

 

STATISTIQUES DE MON 102e

 

Temps : 5h04

Classement général : 140 sur 218

Classement catégorie d’âge : 9e sur 13

 

 

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