« Avec la pandémie, je ne disposais d’aucun projet. Je devais continuer d’avancer. »

 

Jérôme Binette explique. Il dit les vraies affaires. Il ressentait le besoin de se lancer dans une épopée, vers l’inconnu. Construire un documentaire de 75 minutes représentait une première.

 

La cible : Mathieu Blanchard. « Nous avons communiqué. Je connaissais sa notoriété mais j’ignorais tout du personnage. Quand je l’ai vu lors d’une entrevueJérome à la télévision, j’ai réalisé ses atouts de communicateur. Ce fut l’élément déclencheur. Il devenait évident que notre union servirait à produire un beau projet. Les cartes reposaient alors sur la table ».

 

Jérôme est cinéaste mais c’est également un adepte de la course à pied depuis une dizaine d’années. « Je suis du genre low profile dans ce milieu. Disons que j’ai tout simplement besoin de 90 Jérome5minutes d’activité physique sur une base régulière, me retrouver dehors avec des amis pour me satisfaire ». Il savait dans quel défi il s’embarquait.

 

Il précise que le projet Confiné n’était pas le premier à son dosser mais certes le plus long.

 

On parle d’un solide challenge technique sur 650 km. À l’époque, Jérôme tenait mordicus à changer une situation négative avec la pandémie en un événement positif et créer par le fait même une belle histoire d’amitié.

 

 

DES RÉTICENCES

 

Conscient qu’il s’embarquait dans une aventure surhumaine, Jérôme réalisait les difficultés que le territoire de la Gaspésie représentait et affichait certaines réticences pour ce qui est de la possibilité de voir Mathieu atteindre son objectif. « Honnêtement, je le trouvais ambitieux. L’état des sentiers et le recul géographique représentaient des éléments qui me faisaient peur. Or, il fut constant dans sa progression et jamais je n’ai senti qu’il voulait abandonner. IlJérome-3 rayonne plus loin que son sport à mes yeux »

 

Athlète exceptionnel, Mathieu Blanchard a une fois de plus fait écarquiller les yeux, lui qui en n’était pas à ses premières prouesses.

 

Le plus triste dans cette histoire est que les commanditaires n’ont jamais voulu embarquer dans le projet. Malgré tout, Jérôme ne tenait pas à lâcher le morceau. Que cela ne tienne, jamais il n’a été question de baisser les bras. « Je possédais déjà tout le matériel. J’acceptais de donner de mon temps car je savais qu’en bout de ligne, l’expérience allait en valoir la peine ».

 

 

RESTER DANS LE TEMPS

 

Depuis sa sortie, le documentaire remporte beaucoup de succès et est même parvenu à décrocher des prix. « Honnêtement, ce fut une excellente école pour moi. Je ne regrette absolument rien. J’aime raconter des histoires via la pellicule et l’aventure de Mathieu m’en a donné pour mon argent. »

 

On parle d’un projet indépendant mais qui au fil des années, apportera sa dose de crédibilité sur toutes les facettes.

 

Jérome-6« Je sais que le film va rester dans le temps et je considère que c’est la meilleure paye que je pouvais recevoir », a conclu Jérôme, avec un sentiment de fierté bien ressenti.

 

Confiné pourra être vu le mercredi 24 novembre à Beloeil à 19h, en rotation, le 26 novembre au cinéma du Musée à Montréal et à Gaspé le jeudi 2 décembre à 19h à la salle café Oscar.

 

Chapeau à Mathieu Blanchard pour sa persévérance, son courage, son endurance et son talent en général mais un gros bravo également à Jérôme Binette qui a cru à cette idée.

 

C’est ce qu’on appelle un travail d’équipe !

 

 

Voici les liens pour vous procurer les billets :

 

BELOEIL

MONTRÉAL 

GASPÉ

 

 

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