Course à pied : des exploits qui frôlent la folie !
En forme jeudi, 4 mars 2021. 07:31 jeudi, 12 déc. 2024. 14:51Je vous le confirme. Par expérience, je peux vous assurer que la folie des gens n’aura jamais de limite. Les réalisations inédites dans tous les milieux se succèdent, de sorte que l’on ne s’étonne plus de rien dans le monde d’aujourd’hui.
Il faut juste vérifier pour être certain qu’on ne vous raconte pas des blagues.
Le monde de la course à pied n’échappe aucunement à ces réalisations que l’on pourrait qualifier à la fois d’étranges, d’inédites et de mystérieuses. Qu’est-ce qui peut bien motiver les gens à franchir les limites de l’inimaginable ? On aime bien rigoler et s’amuser avec ces prouesses. Rien n’empêche qu’il aura fallu une dose exceptionnelle de motivation pour passer au travers.
On débute avec le personnage le plus récent, Elisha Nochomovitz qui, pendant les premiers mois de la pandémie, avait réalisé dans le confinement le plus total, un marathon sur son balcon ! Incroyable ! Il lui a fallu 6 heures et 48 minutes pour franchir les 42 km alors que son GPS a lâché à un certain moment. Ce dernier aura compris qu’il s’agissait d’une réalisation inconcevable.
En fouillant quelque peu, j’ai trouvé deux autres phénomènes tout aussi curieux, qui sont parvenus à en surprendre plusieurs par leur exploit respectif.
Commençons par Lloyd Scott, un Britannique qui a survécu à la leucémie et qui a partir de ce moment, s’est mis dans la tête qu’il fallait peut-être démontrer au reste du monde que le ciel avait eu raison de le laisser sur la terre. Tout a débuté en 2002 lors du marathon de Londres. Muni d’un habit complet de scaphandre, même les grosses bottes incluses, il parvient à franchir la distance d’un marathon en 5 jours, 8 heures, 29 minutes et 46 secondes.
L’année suivante, il arrive à traverser cette distance dans l’eau du lac Loch Ness en Écosse avec une température de 3 degrés Celsius en 12 jours ! Les profits de ces défis étaient remis aux enfants survivants de la leucémie. Il réédite l’exploit en 2007. Il faut souligner que l’habit de scaphandre pèse aux alentours de 300 lb. Il tente de refaire l’expérience en 2011 mais n’y parvient pas.
Il faut considérer qu’il avait vieilli, qu’il n’avait peut-être plus l’énergie nécessaire, mais rien n’empêche que la détermination se faisait toujours sentir et c’est ce que l’on doit retenir.
Que dire maintenant d’un autre Britannique, Ross Edgley, un ex-membre de l’équipe professionnelle de water-polo en Angleterre, avec la carrure d’un réfrigérateur et fort comme un cheval, qui en 2016, a franchi un marathon en tirant une automobile qui pesait 3,000 lb ! Il lui a fallu 19 heures pour atteindre le fil d’arrivée. Edgley est avantageusement connu dans ce pays, lui qui agit également comme mannequin pour les produits qui entoure le culturisme.
Que penser de ces réalisations ? Il faut reconnaître qu’elles exigent un cran exceptionnel et que pour la plupart des personnes normales, elles n’oseront même pas croire qu’elles peuvent s’aventurer dans une zone aussi inconfortable.
Alors, reconnaissons leur audace et applaudissons-les ! Ils méritent amplement cette reconnaissance. Juste le fait de reconnaître qu’il faut, ne serait-ce qu’un brin de folie pour passer au travers, déjà, ça vaut la peine de le souligner.
Instantanément, ces trois personnages ont fait les manchettes à travers le monde et on en parle encore aujourd’hui.
Et je connais deux gars au Québec qui ont déjà couru un marathon dans une piscine hors-terre ! André Daigle et Mathieu Malouin ! étaient déterminés à l'époque et il n'y avait rien pour les arrêter.
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