Des chaussures de course, ça se lave!
En forme lundi, 19 juil. 2021. 09:07 mardi, 20 juil. 2021. 09:12
Vous le savez peut-être maintenant pour l’avoir lu dans une récente chronique, mais ma blonde et moi adorons beaucoup faire de l’activité physique.
Dans mon cas, on parle de course à pied alors que Daphné continue de donner quotidiennement ses cours de mise en forme. Souvent, elle se déplace dans un parc près de chez elle et installe ses poids, élastiques et tapis directement sur la pelouse pour profiter du beau temps avec ses adeptes.
Nous nous retrouvons parfois pour courir ensemble et, surtout, faire du vélo.
Toutes ces activités extérieurs sont bien agréables, mais ont le malencontreux défaut de salir rapidement nos chaussures. C’est d’ailleurs au retour d’une récente ballade que nous avons réalisé tous les deux que nos chaussures étaient dues pour un bon bain! 
Je venais également de trouver le sujet de ma chronique de cette semaine!
Une minorité de gens lavent leurs espadrilles. Ils sont souvent réticents à l’idée de mouiller leurs chaussures et prendre ainsi la chance de les abîmer. Pourtant, cela doit être fait au moins une fois par mois si on est le moindrement actif. Cela permettra d’en retirer la saleté et de chasser les odeurs. Mais attention, il y a une démarche à suivre.
On peut, bien sûr, simplement passer un coup de brosse sur la semelle et un linge humide sur le reste de la chaussure au retour d’une sortie de course. Il est également possible de laver une chaussure à la main avec un savon doux dans de l’eau tiède. 
Ce n’est toutefois pas cette manière que ma conjointe et moi procédons. Puisque d’excellentes machines à chargement frontal existent, pourquoi ne pas simplement s’en servir? On ne doit plus craindre de voir ses chaussures ressortir pliées, déchirées ou délavées des vieilles machine à laver d’antan.
On doit d’abord retirer la semelle intérieure des chaussures de même que les lacets. Ces derniers devront être placés dans un sac en tissu spécialement conçu pour les items délicats de manière à ce qu’ils ne s’emmêlent pas en noeuds lors du lavage.
On place ensuite les chaussures et le sac de lacets dans la laveuse à chargement frontal avec cinq ou six vieilles serviettes de bain. Ces serviettes se frotteront aux chaussures lors du lavage et aideront à retirer la saleté sur l’empeigne et la semelle.
Après avoir ajouté un peu de savon à lessive de bonne qualité (pas d’assouplissant de tissus et encore moins de l’eau de javel), il suffit de sélectionner le cycle de lavage à la main ou pour items délicats et le tour est joué. 
La température de l’eau peut être froide ou tiède, mais pas chaude. Il est également possible d’ajouter un peu de vinaigre à l’eau de lavage pour chasser les odeurs. Si vous choisissez un cycle d’essorage à la fin du lavage, assurez-vous qu’il soit à basse vitesse.
Pendant que les chaussures de course s’étourdissent joyeusement en culbutant dans la laveuse, on en profite pour laver à la main sous un bon jet d’eau tiède les semelles intérieures. Encore ici, une bonne barre de savon à lessive fait parfaitement l’affaire.
Une fois les chaussures, les semelles et les lacets bien lavés, c’est le temps de passer à l’étape du séchage. Il existe des sécheuses avec une plate-forme amovible conçue spécialement pour cette fonction. Vous déposez les différentes composantes des chaussures sur ce support et lancez le séchage.
Une solution plus simple, mais un peu plus longue, existe. Celle de l’air libre!
Appuyez vos chaussures et semelles sur un mur dehors ou dans une pièce bien ventilée et déposez les lacets directement sur le sol. Après une simple nuit de séchage, surtout en plein été, tout sera sec. Il n’y aura plus qu’à tout rassembler.
Et voilà! Vos chaussures viennent de prendre un coup de jeune et sont prêtes à nouveaux à être enfilées pour vous accompagner dans vos prochaines activités sportives. Vous pouvez même saupoudrer un peu de bicarbonate de soude a l’intérieur de celles-ci pour ralentir la formation de mauvaises odeurs.
On ne doit plus craindre de laver régulièrement ses chaussures de course. En plus de l’aspect de propreté que cela leur confère, on s’assurera de posséder un soulier qui respire bien, qui est confortable et dont les matériaux sont bien entretenus.
