Pour la présente série d’articles, j’ai décidé de me lancer dans une expérience:  devenir végane pour une durée minimale de 21 jours et constater les résultats.


Nous sommes maintenant au 11e jour, et je reste étonnament surpris de mes découvertes, de mon énergie, et de n’avoir aucun manque jusqu’à maintenant: je suis à me questionner si la viande sera toujours partie intégrante de mes épiceries dès la fin de cette expérience!

 

Voici donc, après 10 jours complets, mes premières conclusions:

 

Un monde de saveurs

 

Je m’en doutais fortement, mais la nourriture végane nous apporte un tout autre monde de textures et de saveurs. Si vous êtes un tant soit peu épicurien(ne), les différentes sources de protéines vous aideront à être créatifs dans vos repas. Le tempeh, entre autres, n’a absolument rien à envier aux différentes viandes, à mon humble avis. En laissant cette version fermentée du soya mariner dans différentes sauces, ou à combiner avec différents légumes dans un sauté, vous serez surpris de la qualité du résultat final.
 

Enfin, les tout nouveaux « jerkys »de tempeh sont probablement les meilleurs que j’ai mangé dans toute ma vie!

 

Un aide digestif

 

Je l’ai documenté dans le précédent article: vous ne manquerez pas de protéines dans une diète végane. Les sources de protéines sont abondantes et plutôt faciles à se procurer. Toutefois, il y a un « hic » : la grande majorité de ces protéines reste transformée à un degré ou un autre: tofu, tempeh, pâtes de fèves noires, seitan (protéine de blé), protéine de pois, etc. Ceci étant dit, après plus d’une semaine de différents tests, j’ai du me rendre à l’évidence et me supplémenter avec un support digestif pour faciliter l’absorption.

Notez bien: j’ai volontairement commencé cette expérience sans aucun supplément afin de bien documenter les réactions du corps face à ce changement.

 

Une énergie en montagnes russes

 

Voilà la plus grande surprise en date d’aujourd’hui - je constate avoir plus d’énergie pour fonctionner normalement, au lever le matin, et terminé les fameux “crash” en milieu d’après-midi. Une excellente nouvelle! Mentalement, je me sens également plus « aiguisé » - pardonnez-moi l’expression - ce qui en soit est une surprenante victoire.

Par contre, lorsque vient le temps de s’entraîner, c’est une toute autre histoire : une baisse importante d’énergie, de puissance et d’endurance.

Selon Jean-François Gaudreau, cette baisse peut normalement arriver pendant les 14 premiers jours d’un changement drastique d’habitude alimentaire, avant de revenir à la normale.

Effectivement, le système digestif peut avoir besoin d’un temps d’adaptation pour extraire les nutriments qu’il faut pour performer comme à l’habitude, puisque l’assimilation des nutriments des végétaux n’est pas si simple (précisions apportées par Mathieu Bouchard).

Donc, ayant commencé cette expérience sans aucun supplément de performance, il est probablement temps d’introduire des doses de BCAA, de vitamines D et B12 afin d’observer les performances à l’entraînement.

 

Moins de sucre

 

Ce constat pourra peut-être en faire rire quelques-uns, mais il est tout de même vrai : j’ai moins de rages de sucre qu’à l’habitude. Cela est probablement dû à la hausse de protéines dans ma diète. Mais assouvir ces petites rages de sucre est un peu plus compliqué lorsque l’on ne peut pas consommer aucun produit laitier!

Une autre belle façon de couper un peu de poids et de gras!