La rumeur qui courait dans les dernières heures vient tout juste de se confirmer - les centres d’entraînement dans les zones rouges devront fermer dès le 8 octobre, et ce jusqu’au 28. Au minimum.

Beaucoup de nouvelles mesures sont mises en place pour freiner la deuxième vague de la pandémie de COVID-19 qui frappe présentement le Québec. Bien sûr, les activités culturelles, les rencontres entre familles et amis, la fréquentation des salles à manger et bars se sont devenues interdites afin de limiter le plus possible les contacts entre les gens.Gym masques

Maintenant, les gyms doivent fermer, puisqu’on considère que ces endroits peuvent devenir un lieu de socialisation.

Sauf que.

Sauf que les centres d’entraînement restent un des seuls endroits accessibles pour travailler sur notre condition physique et ainsi améliorer notre qualité de vie sous supervision. Les entraîneurs restent des professionnels de la santé qui ne veulent qu’une chose: faire partie de la solution.
 

Pour une population en santé, oui, les gyms deviennent un endroit pour socialiser. Un exutoire, une façon d’évacuer le stress - au lieu de se réfugier dans l’alcool, les sucreries ou autres substances nuisibles à la santé. On le voit dans cette deuxième vague, lorsque le virus atteint une population davantage en santé, on voit une diminution de la gravité des symptômes, moins d’hospitalisations, et surtout, plus de vies sauvées.

Alors pourquoi envoyer le message que les centres d’entraînement peuvent être un lieu de propagation? Plusieurs études internationales - dont en Norvège et aux États-Unis - ont démontré que de fréquenter de tels endroits était plus sécuritaire que de pratiquer ses occupations quotidiennes.

Plusieurs propriétaires de centres d’entraînement ont déboursé des milliers de dollars afin de se plier aux nouvelles mesures du gouvernement. Parmi ceux-ci, plusieurs ont d’ailleurs été visité par les instances gouvernementales, recevant des félicitations pour avoir respecté à la lettre ces mesures.

Ceci étant dit, pourquoi, si aucune éclosion n’est survenue dans ces milieux et qu’on y respecte les règles sanitaires… Pourquoi fermer?

Est-ce qu’une salle de sport est vraiment plus dangereuse qu’un magasin à grande surface, ou que de continuer de manger de la restauration rapide?

 

Permettez-moi d’en douter.

 

 

Faire partie de la solution


Ceci étant dit, il n’y a qu’une façon de passer cette pandémie - et c’est de passer au travers. Malheureusement, il n’y a pas d’issue, si ce n’est que de se faire bâtir une maison en bois rond dans le grand nord, à des kilomètres d’autres humains.

 

L’isolement social du printemps aura vu beaucoup de gens sortir dans les rues pour s’adonner à des marches quotidiennes, ou encore à se remettre à la course à pieds et au vélo. Le mois d’octobre reste un des plus beaux de l’année pour continuer à sortir à l’extérieur pour pratiquer ces activités. On vous encourage donc à continuer ces bonnes pratiques, pour votre santé mentale et physique!

L’autre bonne nouvelle, c’est que jamais auparavant nous aurons vécu dans un ère nous permettant d’avoir accès à autant de support pour s’entraîner - que ce soit via des cours de groupe sur des plateformes en ligne, par une multitude d’entraînements à la maison, ou autres.

Des entraîneurs/professionnels/kinésiologues locaux peuvent et se feront un plaisir de vous aider à atteindre vos objectifs, quels qu’ils soient. Vous avez besoin d’eux, et eux, de vous. Plus que jamais.

 


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