C’était au printemps 2007. J’avais 21 ans, et lors d’une visite chez le médecin, il m’a fait embarquer sur la balance. 247 livres.
 

247 livres à 5 pieds et 7 pouces, on ne parle pas exactement d’un corps d’athlète élite.


L’appel de la raison s’est fait entendre assez rapidement. Ce même médecin m’a dit que si je ne faisais pas quelque chose rapidement, la situation allait continuer de s’aggraver d’année en année.

J’ai décidé de prendre les choses en mains, et m’inscrire dans un centre d’entraînement - chose que je n’avais pas faite depuis plusieurs années, à la suite de ma «carrière» de football - et j’ai trouvé un ami qui fréquentait ce centre assez régulièrement. J’étais tellement gêné de m’entraîner seul, que j’ai du l’attendre pour passer les tourniquets!


C’est de cette façon que la première étape vers une perte de poids et une meilleure santé s’est opérée. J’ai eu la chance d’être guidé par des gens expérimentés et compétents qui m’ont permis de garder le cap dans les moments difficiles.


Puis, n’étant pas du tout de nature excessive (!), j’ai pris la décision de pousser le voyage au bout de moi-même : une compétition de culturisme.

C’est alors que le 27 juin 2009, je posais en petit maillot, tout bronzé, faisant osciller la balance à 162 livres. 85 livres en moins.
 

La tâche était tellement colossale qu’il y a même des rumeurs qui circulaient que mon entraîneur de l’époque, Frédéric Mayer, aurait essuyé ses yeux à la fin de ma routine. Mais bon...

Depuis, bien sûr, j’ai su trouver une balance dans tout cela, un nouveau mode de vie. Je continue de bouger chaque jour, en pratiquant plusieurs disciplines différentes : le CrossFit, l’haltérophilie, le yoga, la marche, la course. Le sport est un exutoire, une nécessité, un moment que je me donne à moi-même. Un cadeau, à moi de moi.

Mais au delà des changements physiques que le sport et cette perte de poids m’ont emmené, ce sont les bienfaits psychologiques qui m’ont marqué davantage. Les manques d’énergie, de bonne humeur, de confiance en soi ont fait place à un plus grand sourire, une «clarté» mentale qui m’a permis d’obtenir un certain succès dans ma carrière, et une confiance en moi améliorée, me donnant la chance d’attaquer plusieurs défis, personnels ou professionnels!

Le sport, la compétition, permettre à son corps de s’exprimer, se traduit dans la vie de tous les jours. Peu importe de quel sport on est friand, celui-ci devient un moteur qui nous pousse à être meilleur dans nos vies de tous les jours.


C’est exactement ça, pour moi, l’activité physique.


La matrice qui motive ma vie en entier!


Bonne semaine nationale de l’activité physique!