L’entrevue avec Dominic Royer publiée récemment a créé tout un remous parmi la collectivité des adeptes de la course à pied. Rappelons qu’en 2020, l’athlète a totalisé 9000 km en course à pied alors que nombreux ont été à écrire ou dire qu’ils n’avaient même pas amassé autant de kilomètres en auto !Rob 4

 

Or, il y a également eu Rob Young, un Anglais en 2014. Pour lui, les fils se sont assurément touchés.

 

Pourtant, il n’était aucunement question qu’il assiste au marathon de Londres cette année là mais son épouse a insisté. Sur place, il sera littéralement inspiré par ce qu’il voit, à un point tel qu’il décide de partir en peur afin d’amasser de l’argent pour l’offrir à des œuvres caritatives. Or, sa femme ne le croit pas.

 

Il lui prouvera assurément tout le contraire.

 

En une année, il complètera 370 marathons pour un total de 15,612.15 km, du jamais vu. Il se levait la nuit vers 2h30 et pouvait courir jusqu’à 7h. Puis, il se rendait au travail. Il fermera la boucle à 32 ans en 2015 au marathon de Londres avec un 3h07 en prenant la largesse d’accorder une entrevue de dix minutes sur le parcours.

 

Malgré certaines blessures, il n’a jamais arrêté ce qui a fait dire à certains médecins qu’il était devenu une personne digne d’intérêt pour la science.

 

 

CLIMAT DE TERREUR

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Tout comme Dominic, il y a eu un élément déclencheur à cette aventure et surtout un aspect qui l’a véritablement motivé à se rendre jusqu’au bout malgré les embûches.

 

Tout s’explique lorsque l’on apprend que durant sa jeunesse, il a grandi dans un climat de terreur, que sa sœur et lui ont dû encaisser régulièrement des violences du paternel. Enfermé dans une valise, Rob Young se souvient d’avoir été projeté dans un escalier à maintes reprises.

 

Même qu’à un certain moment, il a failli mourir pendu !

 

Heureusement, il parvient à s’échapper de son bourreau en compagnie de sa mère et de sa sœur. « La douleur est l’unique élément que je retire de mon passé et que je peux utiliser lors de mes courses. »

 

                                        

DANS UN ORPHELINAT

 

Il vivra pendant huit années dans un orphelinat puisque sa mère ne parvenait pas à soutenir la cellule familiale. Régulièrement, il se battait avec les plus vieux de la place, histoire d’essayer de se faire respecter.Rob 1

 

À 12 ans, il est accueilli par Peter Wells, qu’il qualifie de gentille personne et qui deviendra un point tournant dans sa vie. Plus tard, il joindra l’armée britannique et c’est lors de ce passage qu’il prendra conscience de son endurance physique.

 

Voilà un exemple qui vient démontrer une fois de plus ce que la course à pied peut procurer à l’être humain. Bien sûr, cet exemple s’avère intense ce qui n’empêche en rien les bienfaits de cette discipline pour différentes personnes qui oseront l’adapter durant leur vie et qui dans certains cas, deviendra une décision provoquée par des raisons personnelles.

 

On a tous nos raisons qui expliquent notre dépendance à la course à pied et il faut savoir les comprendre et surtout, les respecter.

 

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