Une invitation que je ne pouvais refuser. Pascal Lambert, organisateur de la 9e édition de l’événement de course à pied Fort dans la course à Warwick, espérait que je participe à l’une des nombreuses distances offertes au programme.

 

Particulièrement friand des marathons, je voulais cependant vivre cette journée qui s’est déroulée par une température idéale pour pratiquer cette discipline, hier, dimanche le 11 juillet. Mon intention se voulait principalement une rencontre avec les gens, renouer connaissance, m’entretenir avec lesWarwick participants, sentir le pouls de cette magnifique journée vécue sur place pour la première fois en ce qui me concerne, depuis octobre 2019.

 

Je me suis donc réveillé aux petites heures du matin dans le but de me présenter tôt en matinée, tout comme je le faisais à l’époque pour prendre part à un marathon. La fébrilité m’envahissait. Arrivée sur place, on aurait dit que j’allais me présenter sur la ligne de départ !

 

Prendre le temps de regarder le comportement et les réactions des coureurs, constater leur joie, jaser en leur compagnie, car je savais que j’allais vous entretenir sur le sujet aujourd’hui.

 

Plus de 600 inscriptions avaient été enregistrées.

 

 

JE ME SENTAIS REVIVREWarwick 2

 

On avait pris les mesures nécessaires pour respecter les exigences sanitaires. Pour les départs, on procédait par section. Sur le site, on incitait les gens à se déplacer avec un masque. Dans la zone de récupération, il fallait se désinfecter les mains avant d’y entrer et on fournissait des masques pour ceux et celles qui avaient oublié.

 

Rien n’a été négligé, rien n’a été omis. Tout s’est déroulé dans l’ordre et sans anicroche.

 

À un certain moment, alors que défilait devant moi les participants qui s’apprêtaient à franchir la ligne d’arrivée, je me suis surpris la gorge nouée. Je renaissais, tout simplement. Enfin, je me sentais revigorer avec ce retour à la normale.

 

Les gens sont venus me voir, on a échangé, les sourires se succédaient… comme dans l’bon vieux temps ! Je me suis dit : Ce n’est pas vrai que nous retournerons vers l’arrière, on ne peut que se diriger droit devant.

 

Il s’agissait des premières épreuves sur route au Québec et je crois qu’il en fallait un pour briser la glace et ouvrir le chemin aux autres, qui en principe, devraient se pointer à l’horizon. Unanimement, et je l’anticipais, courir dans le cadre d’une course, a ravi les espoirs et a surtout fourni cette dose d’adrénaline dont le réservoir devenait de plus en plus à sec.

 

 

NATHALIE BISSON CONFIRME

 

« Je comprends maintenant ce que tu voulais dire lorsque tu écrivais comment les événements pouvaient être importants et qu’ils manquaient aux gens. Je l’ai moi- même ressenti au cours du 21 km que je viens de terminer. Je flottais littéralement tout au long de mon parcours, un feeling que je n’avais pas ressenti depuis très longtemps, enfoui dans mes entrailles », m’a confié Madame Pace du Bonheur, Nathalie Bisson, croisée sur les lieux Warwick 3avec le sourire fendu jusqu’aux oreilles, comme pour tous les autres d’ailleurs.

 

Après les courses de trail, voilà maintenant que ça débloque sur la route, ce qui laisse entrevoir que du positif.

 

On comprend qu’il devient plus facile de contrôler des courses de moins de 1,000 personnes. Pourtant, les marathons de Boston et New York, pour ne nommer que ceux-là, auront lieu au pays de l’Oncle Sam et les Américains n’y voient aucune objection. On parle d’un autre monde. Les frontières inquiètent les Québécois présentement mais j’ose croire qu’en octobre et en novembre, elles deviendront accessibles.

 

Félicitations Warwick pour votre audace et votre courage.

 

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