Par Alexis le Marec - Pas fini, voilà à quoi on pense lorsqu’on joue à ce jeu!

Ce jeu d’action vu de dessus est sorti sur PC depuis décembre et a l’air bien sympathique au demeurant. Un univers coloré et mignon où des animaux mutants se sont échappés. Des niveaux générés de manière procédurale et qui changent à chaque partie, du jeu en coopération jusqu’à quatre, et plusieurs armes  pour occire l’ennemi.

Seul problème, Genetic Disaster semble avoir été lancé trop en avance. Il manque plusieurs éléments dans les options et le jeu semble avoir encore besoin d’être équilibré. Par exemple la mise à jour pour accéder aux options graphiques  vient à peine de sortir. Actuellement, il manque encore des éléments cruciaux comme la possibilité de mapper les touches du clavier.

Ce piège ne sert à rien à part vous demander à quoi il peut servir

Choisissez bien votre arme dès le début du jeu. Sans aucune indication sur ses caractéristiques, c’est comme de la loterie. Sauf que si votre choix se porte sur armes lourdes avec 10 munitions, vous ne passerez jamais le premier niveau. Impossible d’en obtenir une nouvelle avant de l’avoir complété! Avec une arme pourvue d’un tir rapide, les choses rentrent dans l’ordre, enfin, du côté de l’arme...

Avec si peu de munitions, n'espérez même pas finir le premier niveau

Passé le deuxième niveau, les ennemis se corsent, mais l’équilibre de jeu est bien trop en défaveur du joueur. Par exemple, certains missiles à tête chercheuse de vos ennemis sont impossibles  à éviter, on a beau faire, ils nous explosent à la face indubitablement. Et on vous parle du troisième niveau là! Le jeu comporte aussi des mécanismes et petites énigmes à résoudre pour progresser, mais rien de bien méchant ou difficile.

Les options graphiques sont enfin disponibles

Que dire sinon des décors dont certains objets sont destructibles, mais ne donnent rien, on use des munitions en pensant trouver un bonus, mais rien de tout ça, c’est là pour qu’il y ait quelque chose de destructible et c’est tout. Cette impression de vide est renforcée par certains pièges comme sur la photo. Ils ne gênent en rien notre personnage, et il n’y a rien à trouver en en faisant le tour. C’est là pour faire joli, et ça ne vous met même pas en danger durant un combat.

Il y a quand même quelques aspects positifs dans Genetic Disaster. Les contrôles sont réussis (à la manette) le défilement de l’action est fluide, et visuellement c’est propre et coloré. Techniquement, les développeurs ont fait un très bon travail.

Jouabilité bizarre

Oubliez votre clavier souris et connectez une manette! Le mapping des touches du clavier n’est  pas encore intégré, et les contrôles sont illogiques ce qui les rend atroces. Z pour aller vers le haut et S vers le bas, on est face à certaines commandes inversées.  

Une fois la manette branchée, c’est tout de suite mieux. Seul le rechargement qui occasionne une seconde de latence avant de pouvoir tirer à nouveau est une difficulté inutilement rajoutée.

Un jeu qui a encore des croutes à manger

Sûrement sorti dans la précipitation pour faire de l’argent afin de continuer le développement, Genetic Disaster aurait plutôt dû rester un jeu en accès anticipé. Les développeurs ajoutent certes les éléments manquants via des mises à jour, mais c’est bien trop tard après la sortie du jeu. Ce qui est tolérable et compréhensible en accès anticipé ne l’est plus lorsqu’il s’agit d’un lancement officiel. Et puis, le dosage de la difficulté et des mécaniques nécessiterait lui aussi d’être revu, et ne risque pas de jouer en sa faveur.  En fait, avec ces manques on ne sait même pas si les développeurs ont fait un jeu avec des mécaniques d’antan avec peu de bonus ou n’ont pas encore pu les implémenter. Il manque quelques mois de développement à Genetic Disaster, et le jouer dans ces conditions n’est pas très amusant, c’est un peu comme manger un gâteau, mais avant de le passer au four.