Par Alban Quénoi

L’organisation canadienne revient au Québec, un an après avoir investi les murs du Centre Bell.

Deux jeux seront encore à l’honneur, mais c’est cette fois sur Call of Duty WWII et Injustice 2 que le spectacle aura lieu, les 16 et 17 décembre au théâtre Impérial.

Call of Duty, World War 2

Après une année 2016 essentiellement consacrée aux titres de Valve avec Dota 2 et surtout Counter-Strike: Global Offensive, la Northern Arena s’est cette fois associée à Activision et la MLG pour faire partie du circuit CWL, l’événement allouant des points pour la ligue internationale. Quatre équipes seront invitées, tandis que les quatre autres seront qualifiées à partir du CWL Dallas Open se déroulant la semaine précédente. “On voulait absolument s’associer avec un éditeur cette année, afin de pouvoir apporter un meilleur spectacle au public à travers les divers outils mis à disposition par le développeur”, nous explique Carl-Edwin Michel, CEO de la Northern Arena. “Il y a beaucoup d’intérêt pour le dernier Call of Duty”, ajoute-t-il, la franchise signant un retour aux sources attendu par les amateurs avec Word War II.

Injustice pour tous

En ce qui concerne Injustice 2, c’est en terrain un peu plus inconnu que s’aventure la Northern Arena, le titre étant disponible depuis mai dernier, les qualifications ayant quant à elles eu lieu en ligne. Ici encore, l’objectif est un rapprochement avec Warner Bros Games pour de futures collaborations sur les titres de l’éditeur. Relation à l’importance cruciale, les éditeurs apportant soutien financier, mais aussi logistique et une plus grande portée sur les réseaux sociaux.

Dans l’immédiat, c’est un spectacle à part entière que veut proposer l’organisation, réduisant la capacité du théâtre Impérial de 800 à 600 places pour laisser la voie libre à une expérience nouvelle. Le caractère ancien de la salle en adéquation avec l’ambiance des deux jeux présentés promettra un spectacle “jamais fait auparavant”, comme l’assure Carl-Edwin.

La Northern Arena continue l’exploration

Dans la droite lignée de leurs précédents événements de cette année, illustrant Street Fighter V, Smash Melee et Rocket League cet été, la Northern Arena continue donc à explorer de nouveaux titres et sonder la scène canadienne. “On n’est pas vraiment sûr de ce qui fonctionne ou pas suivant les régions”, nous explique encore Carl-Edwin. Le succès relativement inattendu des finales de Dota 2 au Centre Bell en est un exemple flagrant, tout comme la leçon tirée du CNE Open sur Rocket League, qui aurait possiblement été plus pertinent à Montréal qu’à Toronto.

L’incursion sur le terrain d’Injustice n’est clairement pas sans évoquer celle de la ELEAGUE, qui avait également enchaîné un tournoi sur Street Fighter V et Injustice, et vient d’ailleurs d’annoncer son prochain tournoi… sur Rocket League. Des similitudes qui en disent long.

Car les coûts de production de tournois sur les principaux jeux comme CSGO n’en finissent plus de s’envoler, notamment au niveau des récompenses aux joueurs, quand ce n’est pas l’éditeur même qui verrouille complètement sa scène compétitive comme c’est le cas pour Riot avec League of Legends. Mais la Northern Arena continue son chemin, et nous promet certainement d’autres événements à venir.