Par Sylvain A. Trottier - Je ne suis pas un grand fan de voitures. Je n’ai regardé aucun des Fast and Furious. Je n’ai aucune idée comment fonctionne une voiture. Lorsque je dois mettre le liquide lave-glace, j’ai peur de me tromper de trou. Évidemment, côté jeux de courses, je suis totalement ignorant... le seul que je pourrais nommer est Mario Kart et c’est bien l’exception, parce que j’adore la série au complet !

 

J’ai tout de même décidé de braver mon ignorance en essayant Need for Speed : No Limit sur mon téléphone. On sait jamais, peut-être que je vais aimer mon expérience et que je vais avoir envie de modifier des voitures et de courser dans les rues de Montréal. Bon, avec la quantité de nids de poule qu’on a ici, par sûr que ça soit si plaisant d’appuyer sur l’accélérateur sur la 40.

 

 

Avant de lancer le jeu, une petite recherche m’apprend que c’est le 21e titre de la collection Need for Speed. Le premier étant paru en 1994 sur la console 3DO (tsé, la console de Panasonic qui a été disponible sur le marché de ‘93 à ‘96) puis en 1996 sur Saturn et PlayStation.

 

Dans la rue, seule la réputation compte

 

Le joueur incarne un pilote de rue qui course dans les avenues et boulevards d’une ville dont l’objectif est de se tailler une réputation de coureur de haut niveau. Pour y arriver, il doit accomplir des défis en tous genres : course contre-la-montre, en duel contre un ordinateur, échapper à la police, etc. En effet, le jeu propose un mode campagne qui évidemment augmente en difficulté : temps réduit, véhicules adverses plus rapides, malus de temps si la voiture est endommagée, etc. Cependant, le principe reste, sommes toutes, le même : gagner la course en allant le plus vite possible.

 

Côté contrôles, le jeu est très simple. Pour tourner, il suffit de poser son doigt à gauche ou à droite du véhicule. En glissant le doigt vers le haut, on peut donner un coup de nitro dont la jauge se remplit en faisant des manoeuvres (sauts, frôler d’autres véhicules, etc.). Et, en glissant vers le bas, on peut faire les dérapages qui permettent de sauver quelques précieuses secondes et aussi remplir la jauge de nitro.

 

 

L’écran principal propose d’autres options et modes de jeu. Par exemple, le mode épreuve spéciale propose de réussir des défis précis en quelques jours (en temps réel). Pour ces défis, leur joueur peut se faire « prêter » un véhicule qu’il pourra garder s’il l’emporte. Voiture qui, comme toutes celles que le joueur acquiert, pourra ensuite être améliorée via le menu garage. Les améliorations se récoltent en gagnant des courses ou en achetant des caisses d’améliorations.

 

Justement, côté argent, le jeu propose différentes monnaies : lingots d’or, dollars, tickets et essence. Les deux dernières sont essentielles et se régénèrent avec le temps. En effet, si le joueur n’a plus d’essence, il ne pourra pas faire de courses en mode normal et les tickets sont essentiels pour participer aux épreuves spéciales. Les dollars, quant à eux, servent à acheter des véhicules et installer des pièces. Finalement, les lingots permettent de faire un peu de temps, mais ils se collectent que très lentement (via des missions par exemple), à moins d’être prêt à payer avec de l’argent réel.

 

 

Un jeu de course où il faut savoir prendre son temps

 

Les amateurs de Need for Speed seront ravis de retrouver une pléthore de voitures réelles qui peuvent être modifiées, repeintes, etc. De quoi y passer plusieurs heures en attendant de pouvoir faire des courses. En effet, un des gros ennuis du jeu est qu’on dépense très rapidement l’essence et les tickets. Par exemple, une course coûte 2 unités d’essence sur le maximum de 10 que l’on peut accumuler. Et l’on doit payer, victoire ou pas. Sans compter que les courses se jouent très rapidement (généralement moins d'une minute).

 

De plus, la difficulté augmente plus rapidement que la puissance des véhicules. Il faut donc s’armer de patience pour espérer tomber sur les bons morceaux qui permettent d’améliorer un véhicule ou, évidemment, sortir sa carte de crédit. Mais, cela ne bat pas le plus gros pépin que j’ai eu avec le jeu; l’application est instable et elle plante souvent. Le plus agaçant est quand le plantage survient avant une course pour laquelle on a déjà dépensé de l’essence ou des tickets. Malgré tout, le jeu est plaisant à jouer et va plaire probablement aux amateurs de collections de voitures.

 

 

Verdict

Bon

 

Points positifs

-Beaucoup d’options pour personnaliser son véhicule

-Facile à prendre en main

-Grande diversité de modes de jeux

 

Points négatifs

-On ne peut jouer que par courtes séances à moins d’être prêt à dépenser

-Application instable qui plante souvent

-Nécessite une connexion en ligne alors qu’on ne course pas vraiment avec d’autres.

 

- Titre du jeu: Need for Speed: No limits

- Date de sortie: 1er octobre 2015

- Éditeur: Electronic Arts

- Développeur: Firemonkeys

- Cote ESRB: E 10+

- Plateformes: Android 4.1 ou +, iOS 9.0 ou +

- Joué sur: Android