Ferguson dit non aux Britanniques
Jeux olympiques vendredi, 30 janv. 2009. 16:48 vendredi, 13 déc. 2024. 18:56
LONDRES - L'entraîneur de Manchester United, Alex Ferguson, a exclu vendredi de prendre en charge une équipe de Grande-Bretagne dans l'optique des Jeux olympiques de 2012 à Londres.
"Non. Je ne me tournerai pas vers une sélection. Quand j'arrêterai ici, je pense que j'aurai mérité du repos. Après ce poste, fini pour moi", déclare l'Écossais dans le magazine officiel du club.
Ce rejet a priori de Ferguson intervient alors que les fédérations écossaise, galloise et nord-irlandaise de football ont indiqué vendredi avoir formellement écrit à la fédération internationale (Fifa) pour répéter leur désaccord avec une telle éventualité.
Malgré les assurances de la Fifa, ces organisations craignent qu'une équipe britannique n'établisse un précédent et ne mette en danger leur statut de fédérations indépendantes.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown, lui-même Écossais, et le patron de Londres-2012, Sebastian Coe, ont plaidé par le passé pour la nomination de Ferguson à la tête d'une équipe britannique.
Ils espéraient notamment que la désignation de l'Écossais permettrait d'atténuer l'opposition farouche d'une grande partie de ses compatriotes à la mise en place d'une équipe britannique.
Même s'il a rappelé que "chaque pays avait son identité" et émis des doutes sur les chances de voir le projet aboutir, Ferguson s'est prononcé à titre personnel en faveur de la mise en place d'une formation regroupant Gallois, Nord-Irlandais, Anglais et Écossais.
"Non. Je ne me tournerai pas vers une sélection. Quand j'arrêterai ici, je pense que j'aurai mérité du repos. Après ce poste, fini pour moi", déclare l'Écossais dans le magazine officiel du club.
Ce rejet a priori de Ferguson intervient alors que les fédérations écossaise, galloise et nord-irlandaise de football ont indiqué vendredi avoir formellement écrit à la fédération internationale (Fifa) pour répéter leur désaccord avec une telle éventualité.
Malgré les assurances de la Fifa, ces organisations craignent qu'une équipe britannique n'établisse un précédent et ne mette en danger leur statut de fédérations indépendantes.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown, lui-même Écossais, et le patron de Londres-2012, Sebastian Coe, ont plaidé par le passé pour la nomination de Ferguson à la tête d'une équipe britannique.
Ils espéraient notamment que la désignation de l'Écossais permettrait d'atténuer l'opposition farouche d'une grande partie de ses compatriotes à la mise en place d'une équipe britannique.
Même s'il a rappelé que "chaque pays avait son identité" et émis des doutes sur les chances de voir le projet aboutir, Ferguson s'est prononcé à titre personnel en faveur de la mise en place d'une formation regroupant Gallois, Nord-Irlandais, Anglais et Écossais.