A-t-on aboli l'attaque au sol?
Football lundi, 14 juil. 2003. 11:13 vendredi, 13 déc. 2024. 06:58
«Gaspiller» un match comme les Alouettes l'ont fait si bêtement, samedi, devant un public surchauffé, dans un stade plus que sympathique, ce n'est pas habituellement le genre de comportement que l'on retrouve chez une équipe de première force.
Encore moins chez les champions de la coupe Grey.
Il y a place pour l'arrogance dans le monde du sport, c'est bien connu, mais l'arrogance doit se marier à la discipline, à l'exécution, à l'improvisation et au talent. Le talent est là, personne n'en doute. L'improvisation et l'exécution, c'est là que ça ne tourne pas rond. Les Alouettes s'en sont tiré jusqu'à maintenant parce les Stampeders de Calgary ont été stupides, surtout leur entraîneur, et parce que le botteur des Roughriders de la Saskatchewan avait sa bottine plein de sable.
Et aussi parce que Jeremaine Copeland a été miraculeux.
Cependant, sans rien enlever au rapide receveur de passes qui encore une fois a soulevé les amateurs, samedi, admettons que ce sont les Lions qui ont dominé pendant la deuxième demie. Que les Alouettes croyaient encore une fois qu'ils étaient pour tirer les marrons du feu et qu'ils s'envoleraient vers une quatrième victoire.
Cette fois-çi, le truc n'a pas fonctionné. Les Alouettes ont poussé leur chance un peu trop loin.
Encore une fois l'indiscipline. Une pénalité stupide en fin de match, et bang, revirement de situation comme s'étaient amusés à le faire les Alouettes jusque là.
Il y a cependant un élément important qui devrait soulever les inquiétudes chez les Alouettes : l'attaque au sol. Mike Pringle est parti pour Edmonton et Lawrence Phillips pour Calgary. Que reste-t-il de l'attaque au sol? Jay Graham
Aucune équipe ne peut espérer se rendre à la finale de la coupe Grey sans une solide attaque au sol. La blessure subie par Eric Lapointe a sans doute contrecarré les plans de Matthews, mais ce n'est pas une raison pour négliger l'attaque terrestre. Les rapports disaient que les Lions avaient de sérieuses carences face à l'attaque au sol de l'adversaire. Pourtant, les Alouettes n'ont jamais exploité cette faiblesse.
Dans ses propos d'après-match, propos très à point, Bruno Heppell soulignait que cette défaire arrive peut-être au bon moment. Venant d'un porteur de ballon, on y voit une analyste juste et aussi beaucoup de frustration
Koivu : et l'arbitrage
Saku Koivu a jusqu'à demain pour décider s'il entend recourir à l'arbitrage comme stratégie aux négocations de son prochain contrat. Le capitaine du Canadien touchait un salaire de $3.3 millions, la saison dernière, et il vient de connaître une année de 71 points, un sommet pour lui. Mais, les propriétaires sont de moins en moins généreux et ont largement modifié les standards d'évaluation Euh, disons que la majorité des propriétaires ont adopté une gestion beaucoup plus serrée. Pas certain cependant que Glen Sather et les Rangers aient saisi le message. Les Rangers auraient fait une offre de $14 millions pour quatre ans au défenseur Greg deVries, de l'Avalanche du Colorado
Magnus Arvedson recherche un contrat de trois ans à raison de $2.5 millions par saison. C'est beaucoup trop pour un joueur « défensif » à moins de présenter des statistiques comme John Madden ou Todd Marchant et aussi de jouer un rôle de premier plan dans le système de l'équipe
C'est mercredi que la Ligue nationale dévoilera le calendrier des matchs pour la saison 2003-2004. On peut vous dire tout de suite que le Canadien disputera ses deux premiers matches, le jeudi 9 octobre à Ottawa et le samedi 11 octobre à Toronto. Le premier match au Centre Bell est prévu pour le mardi 14 octobre contre Washington
Le sport et la télé
La chaîne sportive YES de New York a connu un tel succès à sa première année d'opération que plusieurs organisations sportives étudient présentement la possibilité de créer leur propre réseau. Notamment à Toronto. Les Leafs, les Blue Jays et les Raptors pourraient éventuellement se retrouver sous le même toit télévisuel.
Il faut dire cependant que le marché de New York est nettement plus imposant que le marché de Toronto bien qu'on parle d'un réseau national au Canada. YES diffuse les matchs des Yankees, des Nets (basketball) et des Devils. Ce réseau appartient au groupe de George Steinbrenner et a réalisé des revenus de plus de $150 millions.
Il faut préciser que déjà cette chaîne compte 5 millions de foyers, que chaque foyer doit payer la somme de $2.12 par mois pour obtenir les images de YES alors qu'au Canada, les chaînes sportives touchent un peu plus de $1.00 par abonné. Autre point, Steinbrenner n'a pas de difficulté à négocier les droits des Yankees, des Nets et des Devils puisque ces trois équipes appartiennent à son groupe d'hommes d'affaires.
Serge Savard et son groupe avaient mis sur pied un tel concept, il y a quelques années, lorsqu'ils avaient tenté d'acheter le Canadien. Le projet comportait une chaîne de télévision avec les droits des matchs du Canadien, des Expos et des Alouettes, l'achat du Canadien et l'achat des Expos, la gestion du Centre Molson à l'époque et la possibilité de la construction d'un stade de baseball au centre-ville.
Quand le groupe montréalais s'est fait dire par M. Cohen, qui était le président de Molson, à l'époque, que le Canadien n'était pas à vendre, le projet s'est retrouvé dans l'un des tiroirs de Serge Savard
Encore moins chez les champions de la coupe Grey.
Il y a place pour l'arrogance dans le monde du sport, c'est bien connu, mais l'arrogance doit se marier à la discipline, à l'exécution, à l'improvisation et au talent. Le talent est là, personne n'en doute. L'improvisation et l'exécution, c'est là que ça ne tourne pas rond. Les Alouettes s'en sont tiré jusqu'à maintenant parce les Stampeders de Calgary ont été stupides, surtout leur entraîneur, et parce que le botteur des Roughriders de la Saskatchewan avait sa bottine plein de sable.
Et aussi parce que Jeremaine Copeland a été miraculeux.
Cependant, sans rien enlever au rapide receveur de passes qui encore une fois a soulevé les amateurs, samedi, admettons que ce sont les Lions qui ont dominé pendant la deuxième demie. Que les Alouettes croyaient encore une fois qu'ils étaient pour tirer les marrons du feu et qu'ils s'envoleraient vers une quatrième victoire.
Cette fois-çi, le truc n'a pas fonctionné. Les Alouettes ont poussé leur chance un peu trop loin.
Encore une fois l'indiscipline. Une pénalité stupide en fin de match, et bang, revirement de situation comme s'étaient amusés à le faire les Alouettes jusque là.
Il y a cependant un élément important qui devrait soulever les inquiétudes chez les Alouettes : l'attaque au sol. Mike Pringle est parti pour Edmonton et Lawrence Phillips pour Calgary. Que reste-t-il de l'attaque au sol? Jay Graham
Aucune équipe ne peut espérer se rendre à la finale de la coupe Grey sans une solide attaque au sol. La blessure subie par Eric Lapointe a sans doute contrecarré les plans de Matthews, mais ce n'est pas une raison pour négliger l'attaque terrestre. Les rapports disaient que les Lions avaient de sérieuses carences face à l'attaque au sol de l'adversaire. Pourtant, les Alouettes n'ont jamais exploité cette faiblesse.
Dans ses propos d'après-match, propos très à point, Bruno Heppell soulignait que cette défaire arrive peut-être au bon moment. Venant d'un porteur de ballon, on y voit une analyste juste et aussi beaucoup de frustration
Koivu : et l'arbitrage
Saku Koivu a jusqu'à demain pour décider s'il entend recourir à l'arbitrage comme stratégie aux négocations de son prochain contrat. Le capitaine du Canadien touchait un salaire de $3.3 millions, la saison dernière, et il vient de connaître une année de 71 points, un sommet pour lui. Mais, les propriétaires sont de moins en moins généreux et ont largement modifié les standards d'évaluation Euh, disons que la majorité des propriétaires ont adopté une gestion beaucoup plus serrée. Pas certain cependant que Glen Sather et les Rangers aient saisi le message. Les Rangers auraient fait une offre de $14 millions pour quatre ans au défenseur Greg deVries, de l'Avalanche du Colorado
Magnus Arvedson recherche un contrat de trois ans à raison de $2.5 millions par saison. C'est beaucoup trop pour un joueur « défensif » à moins de présenter des statistiques comme John Madden ou Todd Marchant et aussi de jouer un rôle de premier plan dans le système de l'équipe
C'est mercredi que la Ligue nationale dévoilera le calendrier des matchs pour la saison 2003-2004. On peut vous dire tout de suite que le Canadien disputera ses deux premiers matches, le jeudi 9 octobre à Ottawa et le samedi 11 octobre à Toronto. Le premier match au Centre Bell est prévu pour le mardi 14 octobre contre Washington
Le sport et la télé
La chaîne sportive YES de New York a connu un tel succès à sa première année d'opération que plusieurs organisations sportives étudient présentement la possibilité de créer leur propre réseau. Notamment à Toronto. Les Leafs, les Blue Jays et les Raptors pourraient éventuellement se retrouver sous le même toit télévisuel.
Il faut dire cependant que le marché de New York est nettement plus imposant que le marché de Toronto bien qu'on parle d'un réseau national au Canada. YES diffuse les matchs des Yankees, des Nets (basketball) et des Devils. Ce réseau appartient au groupe de George Steinbrenner et a réalisé des revenus de plus de $150 millions.
Il faut préciser que déjà cette chaîne compte 5 millions de foyers, que chaque foyer doit payer la somme de $2.12 par mois pour obtenir les images de YES alors qu'au Canada, les chaînes sportives touchent un peu plus de $1.00 par abonné. Autre point, Steinbrenner n'a pas de difficulté à négocier les droits des Yankees, des Nets et des Devils puisque ces trois équipes appartiennent à son groupe d'hommes d'affaires.
Serge Savard et son groupe avaient mis sur pied un tel concept, il y a quelques années, lorsqu'ils avaient tenté d'acheter le Canadien. Le projet comportait une chaîne de télévision avec les droits des matchs du Canadien, des Expos et des Alouettes, l'achat du Canadien et l'achat des Expos, la gestion du Centre Molson à l'époque et la possibilité de la construction d'un stade de baseball au centre-ville.
Quand le groupe montréalais s'est fait dire par M. Cohen, qui était le président de Molson, à l'époque, que le Canadien n'était pas à vendre, le projet s'est retrouvé dans l'un des tiroirs de Serge Savard