Alouettes-Argonauts : rivalité ou pas?
Football samedi, 17 nov. 2012. 16:17 samedi, 14 déc. 2024. 07:54
MONTRÉAL - Étienne Boulay a maintenant vécu les deux côtés de la rivalité entre les Alouettes de Montréal et les Argonauts de Toronto. Ricky Ray, lui, a dit avoir appris à l'apprivoiser cette année. Marc Trestman et Anthony Calvillo, eux, affirment... qu'il n'y a pas de rivalité du tout.
Quoiqu'il en soit, un autre chapitre s'ajoutera aux antécédents entre les Oiseaux et les Argos, dimanche, à l'occasion de la finale de l'Est qui sera disputée au Stade olympique.
« C'est sûr que c'est spécial de revenir à la maison et de disputer un premier match au Stade olympique du côté des visiteurs, mais on va être prêt, a indiqué Boulay, l'ancien maraudeur des Oiseaux qui a reconnu avoir découvert pour la première fois, samedi, où se trouvait le vestiaire des visiteurs dans les catacombes du Stade olympique. Il y a une rivalité Montréal-Toronto à tous les niveaux, que ce soit sportif, politique ou au niveau de la langue, et c'est une bonne chose. Je sais que pour moi, ça va être difficile de contrôler mes émotions. J'ai un peu d'expérience dans cette ligue, mais j'ai hâte au début du match. »
« On dirait qu'à chaque match entre les deux équipes cette année, le premier rang était à l'enjeu. Et maintenant, l'enjeu c'est la chance d'aller à la Coupe Grey. Ce sont des matchs du genre qui permettent de construire une rivalité », a commenté Ray, que les Eskimos ont échangé aux Argos l'hiver dernier.
Trestman, lui, a dit ne pas croire à la notion même de rivalité.
« J'en parle beaucoup à mes joueurs, a indiqué l'entraîneur-chef des Alouettes. Ils s'en amusent mais au bout du compte, nous n'avons jamais diabolisé un adversaire. Dire qu'une équipe en particulier est une rivale, c'est un manque de respect à l'endroit des autres équipes de la ligue. Démoniser l'adversaire, c'est juste bon pendant les cinq premières minutes de jeu. Respecter un adversaire et jouer pour l'un l'autre, ça te permet de passer au travers un match au complet. »
« Ce sera un match difficile, qu'on aime l'adversaire ou non, a affirmé Calvillo. Pour nous, nous savons que ce sera un défi parce que leur défensive offre une panoplie de formations sur le terrain, différents blitz, et je suis certain que (le coordonnateur de la défensive) Chris Jones va nous en présenter de nouveaux. »
Les Alouettes tenteront de se qualifier pour le match de championnat de la LCF pour la quatrième fois en cinq ans depuis que Trestman s'est amené au poste d'entraîneur-chef. Et les Argonauts voudront obtenir le privilège de disputer le 100e match de la Coupe Grey, qui aura lieu chez eux à Toronto la semaine prochaine.
« On ne voit pas ça comme un élément de pression, mais plutôt comme une belle opportunité », a indiqué Ray.
« Il n'y a pas de pression. On est à 60 minutes de la Coupe Grey, les Alouettes sont sur notre chemin et c'est tout », a lancé Boulay.
Calvillo et ses coéquipiers doivent être considérés comme les favoris puisqu'ils ont terminé au sommet de la section Est avec une fiche de 11-7, ce qui leur a donné un accès direct à la finale de dimanche. Sauf que les Argonauts, malgré leur fiche de 9-9 en saison régulière, jouent présentement leur meilleur football cette saison. Ils ont remporté leurs trois derniers affrontements du calendrier régulier avant de vaincre les Eskimos en demi-finale de section, le week-end dernier.
« Les Argonauts sont une équipe complètement différente maintenant, a noté Trestman. Ils ont évolué énormément dans chacun des trois aspects du jeu, et Ricky a évolué aussi. Leur exécution est excellente à l'attaque, ils font plus que courir et attraper, le ballon ils se défont des plaqués et réussissent des jeux-clés. »
« Tout était nouveau pour tous les joueurs en début de saison, et pour les entraîneurs aussi, a indiqué Scott Milanovich, que les Argos ont embauché au poste d'entraîneur-chef l'automne dernier avant de prolonger son entente la semaine dernière. Ç'a pris, à moi et aux entraîneurs responsables de l'offensive, un peu plus longtemps que je ne l'aurais espéré pour s'adapter, et pour permettre à Ricky Ray d'être à l'aise.
« Il y a aussi le fait qu'on a apporté des changements importants à notre formation pendant une bonne partie de la saison, a ajouté l'ancien adjoint de Trestman chez les Alouettes. Mais c'est surtout attribuable au fait qu'il a fallu un certain temps avant que Ricky ne trouve ses aises avec ses coéquipiers et les entraîneurs, et comprenne de quelle façon il pouvait être à son mieux avec nous. »
« Offensivement, les gars commencent à comprendre ce que nous faisons, et leur rôle, et ils n'ont pas à réfléchir autant à ce qu'ils ont à faire », a commenté Ray, qui a trouvé ses repères après avoir raté quatre matchs en raison d'une entorse ligamentaire au genou gauche.
La présence de plusieurs anciens des Alouettes chez les Argos Jones s'est amené à Toronto cet hiver après avoir quitté Montréal en 2007 pour se joindre aux Stampeders de Calgary ne procurera pas d'avantage particulier aux visiteurs, a estimé Calvillo.
« Ils étudient les films de nos matchs comme nous le faisons pour eux. Chris Jones était ici, mais il est parti depuis un bon moment maintenant, il n'y a pas d'avantage », a affirmé le vétéran quart des Alouettes.
Calvillo a dit s'attendre à une bataille de tous les instants et son centre, Luc Brodeur-Jourdain, s'est dit du même avis.
« Les matchs contre Toronto sont robustes du premier au dernier jeu, a dit le Québécois de Saint-Hyacinthe. Ils ont vraiment de gros bonhommes au sein de leur ligne défensive, qui sont également dynamiques. Pour nous, c'est un défi qui va durer tout au long du match. »
Victime d'une entorse à la cheville mercredi, le maraudeur des Alouettes Kyries Hebert n'avait pas encore reçu le feu vert des médecins, samedi, mais Trestman a dit s'attendre à ce qu'il soit à 100 pour cent de sa forme dimanche, à moins d'un revirement de situation inattendu.
Chez les visiteurs, le demi défensif Pat Watkins devra attendre à dimanche matin avant de mettre sa cheville blessée à l'épreuve une dernière fois. C'est seulement avant le match qu'une décision sera prise à son sujet, a indiqué l'entraîneur des Argonauts Scott Milanovich.
Quoiqu'il en soit, un autre chapitre s'ajoutera aux antécédents entre les Oiseaux et les Argos, dimanche, à l'occasion de la finale de l'Est qui sera disputée au Stade olympique.
« C'est sûr que c'est spécial de revenir à la maison et de disputer un premier match au Stade olympique du côté des visiteurs, mais on va être prêt, a indiqué Boulay, l'ancien maraudeur des Oiseaux qui a reconnu avoir découvert pour la première fois, samedi, où se trouvait le vestiaire des visiteurs dans les catacombes du Stade olympique. Il y a une rivalité Montréal-Toronto à tous les niveaux, que ce soit sportif, politique ou au niveau de la langue, et c'est une bonne chose. Je sais que pour moi, ça va être difficile de contrôler mes émotions. J'ai un peu d'expérience dans cette ligue, mais j'ai hâte au début du match. »
« On dirait qu'à chaque match entre les deux équipes cette année, le premier rang était à l'enjeu. Et maintenant, l'enjeu c'est la chance d'aller à la Coupe Grey. Ce sont des matchs du genre qui permettent de construire une rivalité », a commenté Ray, que les Eskimos ont échangé aux Argos l'hiver dernier.
Trestman, lui, a dit ne pas croire à la notion même de rivalité.
« J'en parle beaucoup à mes joueurs, a indiqué l'entraîneur-chef des Alouettes. Ils s'en amusent mais au bout du compte, nous n'avons jamais diabolisé un adversaire. Dire qu'une équipe en particulier est une rivale, c'est un manque de respect à l'endroit des autres équipes de la ligue. Démoniser l'adversaire, c'est juste bon pendant les cinq premières minutes de jeu. Respecter un adversaire et jouer pour l'un l'autre, ça te permet de passer au travers un match au complet. »
« Ce sera un match difficile, qu'on aime l'adversaire ou non, a affirmé Calvillo. Pour nous, nous savons que ce sera un défi parce que leur défensive offre une panoplie de formations sur le terrain, différents blitz, et je suis certain que (le coordonnateur de la défensive) Chris Jones va nous en présenter de nouveaux. »
Les Alouettes tenteront de se qualifier pour le match de championnat de la LCF pour la quatrième fois en cinq ans depuis que Trestman s'est amené au poste d'entraîneur-chef. Et les Argonauts voudront obtenir le privilège de disputer le 100e match de la Coupe Grey, qui aura lieu chez eux à Toronto la semaine prochaine.
« On ne voit pas ça comme un élément de pression, mais plutôt comme une belle opportunité », a indiqué Ray.
« Il n'y a pas de pression. On est à 60 minutes de la Coupe Grey, les Alouettes sont sur notre chemin et c'est tout », a lancé Boulay.
Calvillo et ses coéquipiers doivent être considérés comme les favoris puisqu'ils ont terminé au sommet de la section Est avec une fiche de 11-7, ce qui leur a donné un accès direct à la finale de dimanche. Sauf que les Argonauts, malgré leur fiche de 9-9 en saison régulière, jouent présentement leur meilleur football cette saison. Ils ont remporté leurs trois derniers affrontements du calendrier régulier avant de vaincre les Eskimos en demi-finale de section, le week-end dernier.
« Les Argonauts sont une équipe complètement différente maintenant, a noté Trestman. Ils ont évolué énormément dans chacun des trois aspects du jeu, et Ricky a évolué aussi. Leur exécution est excellente à l'attaque, ils font plus que courir et attraper, le ballon ils se défont des plaqués et réussissent des jeux-clés. »
« Tout était nouveau pour tous les joueurs en début de saison, et pour les entraîneurs aussi, a indiqué Scott Milanovich, que les Argos ont embauché au poste d'entraîneur-chef l'automne dernier avant de prolonger son entente la semaine dernière. Ç'a pris, à moi et aux entraîneurs responsables de l'offensive, un peu plus longtemps que je ne l'aurais espéré pour s'adapter, et pour permettre à Ricky Ray d'être à l'aise.
« Il y a aussi le fait qu'on a apporté des changements importants à notre formation pendant une bonne partie de la saison, a ajouté l'ancien adjoint de Trestman chez les Alouettes. Mais c'est surtout attribuable au fait qu'il a fallu un certain temps avant que Ricky ne trouve ses aises avec ses coéquipiers et les entraîneurs, et comprenne de quelle façon il pouvait être à son mieux avec nous. »
« Offensivement, les gars commencent à comprendre ce que nous faisons, et leur rôle, et ils n'ont pas à réfléchir autant à ce qu'ils ont à faire », a commenté Ray, qui a trouvé ses repères après avoir raté quatre matchs en raison d'une entorse ligamentaire au genou gauche.
La présence de plusieurs anciens des Alouettes chez les Argos Jones s'est amené à Toronto cet hiver après avoir quitté Montréal en 2007 pour se joindre aux Stampeders de Calgary ne procurera pas d'avantage particulier aux visiteurs, a estimé Calvillo.
« Ils étudient les films de nos matchs comme nous le faisons pour eux. Chris Jones était ici, mais il est parti depuis un bon moment maintenant, il n'y a pas d'avantage », a affirmé le vétéran quart des Alouettes.
Calvillo a dit s'attendre à une bataille de tous les instants et son centre, Luc Brodeur-Jourdain, s'est dit du même avis.
« Les matchs contre Toronto sont robustes du premier au dernier jeu, a dit le Québécois de Saint-Hyacinthe. Ils ont vraiment de gros bonhommes au sein de leur ligne défensive, qui sont également dynamiques. Pour nous, c'est un défi qui va durer tout au long du match. »
Victime d'une entorse à la cheville mercredi, le maraudeur des Alouettes Kyries Hebert n'avait pas encore reçu le feu vert des médecins, samedi, mais Trestman a dit s'attendre à ce qu'il soit à 100 pour cent de sa forme dimanche, à moins d'un revirement de situation inattendu.
Chez les visiteurs, le demi défensif Pat Watkins devra attendre à dimanche matin avant de mettre sa cheville blessée à l'épreuve une dernière fois. C'est seulement avant le match qu'une décision sera prise à son sujet, a indiqué l'entraîneur des Argonauts Scott Milanovich.