Le quart-arrière des Alouettes de Montréal, Vernon Adams, souhaite que les joueurs de la LCF soient payés, qu’ils jouent ou non en 2020.

Le numéro 8 des Montréalais s’est exprimé sur le sujet lors d’un entretien vidéo avec le journaliste de TSN, John Lu.

« J'adore que nous fassions du progrès. Tout le monde travaille très fort pour avoir une saison. Je veux jouer, je veux vraiment jouer, je veux absolument jouer, tout ce que je suis souhaite, c'est jouer. Toutefois, je me fous si on joue ou non. Il nous faut, au minimum 50 pour cent de notre salaire. Ça peut être 75, 80 ou 90 pour cent, mais il faut absolument 50 pour cent puisqu’ils ont l’argent », a expliqué Adams.

« Qu’il y ait ou non une aide financière, la ligue a l’argent pour nous payer 50 pour cent puisque tous les autres employés sont payés et nous ne le sommes pas. Les dirigeants m’ont entendu le mentionner, ils ont entendu d’autres joueurs le mentionner, alors je suis certain qu’ils travaillent dans cette direction. »

À l’exception de quelques joueurs qui ont obtenu des bonis à la signature ou des bonis d’effectifs, les joueurs de la LCF n’ont pas reçu le moindre sou de la part de la ligue depuis novembre. Contrairement aux employés de la ligue, les joueurs ne sont pas éligibles aux mesures gouvernementales en place pour assurer leur salaire.

« J’ai vu les propositions de saison de la ligue et pour la convention collective l’an prochain, mais je n’ai pas vu si nous allions être payés s’il n’y a pas de saison. Je veux seulement être transparent », ajoute le quart américain.

« J’ai bon espoir et je suis optimiste que nous serons payés en toute équité, peu importe le dénouement de la situation. C’est simplement qu’ils ne l’ont pas mentionné. Il a été question de tout le reste, mais il n’a pas été mentionné si nous étions payés si nous jouons ou non. C’est tout. C’est simplement une question de pourvoir pour ma famille. »

Dans le cas d’Adams fils, le quart a signé un contrat en janvier dernier qui pourrait lui rapporter jusqu’à 1 500 000$. Avec la signature de ce contrat, Adams fils a mis la main sur un boni à la signature de 165 000 $. Même s’il a déjà touché cette somme, le quart des Alouettes veut s’assurer que ses compères puissent jouir d’un salaire en cette période difficile.