Après 21 saisons avec les Alouettes, Jim Popp a tourné la page sur ses années passées à Montréal. Toutefois il continue de regarder du coin de l'œil la situation actuelle de son ancienne équipe.

Selon Popp, il est difficile de connaître du succès sans stabilité, mais parfois il est mieux de reconnaître rapidement une erreur et effectuer des changements au sein de l'organisation plutôt que de continuer d'aller dans la mauvaise direction.

« Les meilleures équipes du circuit ne font pas beaucoup de changements. C'est l'une des raisons de leur succès », a évalué l’ancien patron des Oiseaux, en marge de l'affrontement de samedi entre les Montréalais et sa nouvelle équipe, les Argonauts de Toronto.

Popp n'a pas voulu critiquer ouvertement le travail de son successeur au poste de directeur général des Alouettes.

Il a toutefois laissé sous-entendre que Kavis Reed a apporté trop de changements à la formation.

« Parfois, ce sont des décisions prises qui ne fonctionnent pas. Il faut corriger le tir. Il faut le faire parfois plusieurs fois. Ce n'est pas parce que l'équipe va mal que Kavis Reed n'a pris de bonnes décisions. Il a changé totalement la direction de l'équipe. Ce fut un énorme remaniement. »

Mais qu'est-ce qui est à la source des problèmes des Alouettes depuis quatre ans? Pourquoi l'équipe change d'entraîneur-chef année après année?

Popp croit connaître les réponses à ces questions, mais préfère les garder pour lui.

« Il y a plusieurs raisons derrière les changements d'entraîneurs chez les Alouettes. J'ai pris certaines de ces décisions. Je ne me prononce pas. Cela fait partie de ma vie privée. »

Encore une semaine difficile pour les Alouettes