Comme s'ils ne vivaient pas déjà assez d'adversité, les Alouettes entreprendront lundi une portion particulièrement exigeante de leur calendrier.

Après deux défaites difficiles et avec l'absence d'éléments clés, le défi sera de taille pour la formation montréalaise.

Le match de lundi soir prochain à Toronto sera le premier de trois en onze jours pour les Alouettes. Le calendrier compressé donne peu de temps à Jim Popp afin de redresser la barque qui est pour le moment à la dérive.

« Une victoire et tout le monde nous aime. Deux défaites et c'est l'inverse. La victoire fait toute la différence. Nous devons gagner des matchs », a convenu Popp.

Mais est-ce que Popp a les aptitudes nécessaires pour redresser la barque? Sa fiche comme entraîneur-chef est maintenant de 20 victoires et 29 défaites. Les partisans ne semblent pas avoir confiance en lui et ils ont d'ailleurs manifesté leur mécontentement sur les médias sociaux pendant et après la dernière défaite de son équipe.

« Je suis l'entraîneur et le directeur général. Si on veut trouver un coupable, c'est normal qu'on commence par moi. Je comprends cela et je suis habitué », a admis Popp.

Les Alouettes ont écopé presque autant de pénalités qu'ils n'ont marqué de points. Montréal n'a inscrit que 42 points et a été pénalisé 40 fois en trois matchs.

Puis, après Duron Carter, Popp a dû mettre à l'amende un deuxième joueur en deux matchs. Cette fois, c'est Nik Lewis qui a été réprimandé pour le langage qu'il a utilisé en s'adressant aux médias après la rencontre contre Hamilton.

« Je ne jugerai pas cette décision. Je tente de motiver mon équipe à s'améliorer. Je suis un des leaders et je veux encourager mes coéquipiers », a expliqué Lewis.

Notons que le secondeur intérieur Bear Woods s'est entraîné jeudi. Il avait raté le dernier entraînement de l'équipe en raison d'une blessure à une jambe. Il devrait donc être à son poste lundi.