Depuis qu'il s'est entendu avec l'équipe en tant que joueur autonome cet hiver, le nouveau demi offensif des Alouettes James Wilder Jr. avait hâte de faire la rencontre de ses coéquipiers et entraîneurs.

Il a eu l'occasion de brièvement faire connaissance avec quelques-uns d'entre eux, mais son nouveau départ dans la LCF devra attendre au moins quelques mois de plus.

Présentement confiné à sa résidence de Tampa, en Floride, Wilder s'est entretenu avec Matthew Scianitti, du réseau TSN, pour discuter de la situation entourant la situation délicate que représente la pandémie de COVID-19.

Père de deux enfants en bas âge, l'ancien des Argonauts de Toronto avoue qu'il en a plein les bras à la maison, tout en essayant de retirer du positif de la situation que l'on vit.

« Mon fils de 3 ans court partout; il ne comprend pas vraiment la situation. Mais ma fille de 7 ans en est plus consciente. L'école est en arrêt pour elle, quoi qu'elle fait des exercices en ligne avec son enseignante. Elle comprend qu'elle doit se laver les mains et garder ses distances parce que des gens meurent de ce virus », a mentionné le porteur de ballon de 27 ans.

Depuis que le nouveau directeur général des Alouettes Danny Macioca l'a convaincu de s'amener avec l'organisation montréalaise à la fin du mois de janvier, Wilder a eu la chance, notamment, d'échanger de temps à autres avec l'entraîneur Khari Jones, ainsi que le général de l'attaque des Als, Vernon Adams Jr.

« On s'était réunis (avec Vernon) et on avait eu notre propre petit camp afin d'apprendre à mieux se connaître. Maintenant, avec le contexte actuel, chacun est de retour chez soi, mais on prend des nouvelles en communiquant virtuellement. Il peut arriver qu'on ait des question sur le livre de jeux par exemple. On a un groupe de discussion dont Vernon s'occupe. Il est prêt à répondre à nos questions », a souligné celui qui totalise trois années d'expérience dans la LCF, toutes avec Toronto.

Comme à peu près tout le monde, Wilder ne dispose pas d'une idée précise du moment où ses coéquipiers et lui pourront enfiler les épaulettes. Il souhaite seulement qu'une fois la situation rétablie, les choses s'enclencheront à vive allure pour le plus grand bonheur de tous.

« La saison 2020, qui sait ce qu'il va en advenir? On espère qu'elle ait lieu. Si je suis le commissaire Ambrosie, je maintiens que dès que la crise va se résorber, il faut se dépêcher à reprendre l'action, quitte à ne jouer qu'une demi-saison. C'est ce que les partisans, les joueurs et les entraîneurs veulent », a analysé Wilder, qui s'est dit parfaitement à l'aise à l'idée de ne jouer que huit des 18 matchs prévus au calendrier.

« Par contre, il faut garder en tête que c'est la santé et la sécurité de tous qui prime sur le reste, a-t-il cependant prévenu avec sagesse. Ce n'est qu'une fois qu'on aura le feu vert qu'on pourra enfin se remettre en mode football »