Même si Jim Popp ne travaille plus pour les Alouettes de Montréal depuis novembre dernier, il est encore lié à l'équipe. De là est né un différend financier que la direction de l'équipe veut voir trancher par la Cour Supérieure, nous apprend La Presse.

Les entreprises de Popp, qui est maintenant directeur général avec les Argonauts de Toronto, ont signé en 2014 deux contrats pour des services de consultant et de gestion. Ces contrats se terminent le 31 décembre de cette année.

Malgré le fait qu'il ait été congédié le 7 novembre dernier, les Alouettes ont continué à le payer selon les termes des contrats signés avec les compagnies Championship Solutions inc. et Popp Enterprises International inc. Or, la direction des Alouettes estime que les gains obtenus par Popp avec les Argonauts doivent être déduits des montants qu'elle lui paie et réclame une somme de 237 621 dollars, payée depuis novembre.

Selon les termes du contrat, l'accord prenait fin à partir du moment où Popp se trouvait un travail ailleurs dans le circuit. Une question d'interprétation serait au coeur du litige.

De son côté, Popp soutient que le seul montant qui devrait être retranché est son salaire de base de 300 000 dollars avec les Argonauts.

Jim Popp a été directeur général des Alouettes de 1997 à 2016.