Au moins neuf ans pour O.J. Simpson
Football vendredi, 5 déc. 2008. 13:33 jeudi, 12 déc. 2024. 23:32
LAS VEGAS - Condamné vendredi pour vol à main armée et enlèvement à Las Vegas, O.J Simpson pourrait purger une peine allant jusqu'à 33 ans de prison ferme, 13 années après son acquittement très controversé dans une affaire de double meurtre.
O.J Simpson, 61 ans, a été condamné à deux peines cumulées de 15 ans, et plusieurs autres plus légères. Complexe, le verdict de la juge Jackie Glass signifie, selon le tribunal, que Simpson va passer au moins neuf ans sous les verrous avant de pouvoir demander une mise en liberté conditionnelle.
Nerveux, le visage marqué, menotté et vêtu d'un uniforme bleu de prisonnier, Simpson n'a pas particulièrement réagi à l'énoncé de sa peine, deux mois après avoir été reconnu coupable de 12 chefs d'accusation par un jury populaire.
Son coaccusé Clarence Stewart a été un peu moins sévèrement condamné, étant éligible à une liberté conditionnelle dans sept ans et demi.
Avant sa condamnation, Simpson, qui n'avait pas pris la parole pendant son procès, a présenté ses "excuses".
"Je comparais devant vous désolé, un peu désorienté", a déclaré l'ancienne star des Bills de Buffalo. "Je n'ai jamais eu l'intention de faire du mal à qui que ce soit (...) je ne savais pas que ce que je faisais était mal", a-t-il ajouté, la voix brisée et les yeux humides.
Mme Glass a eu des mots très sévères pour l'ancien champion de football américain, le qualifiant à nouveau d'"arrogant", d'"ignorant" et de "stupide".
Le 13 septembre 2007, selon l'accusation, l'ancien sportif avait fait irruption avec cinq hommes de main dans un hôtel-casino de la ville du jeu pour y dérober des souvenirs sportifs à des revendeurs, sous la menace d'armes.
"Vous êtes allé dans la chambre, vous avez pris des armes (...) vous avez eu recours à la force. Cela signifie vol à main armée, avec une arme susceptible de donner la mort", a martelé la magistrate.
Elle a refusé de remettre Simpson en liberté dans l'attente du résultat de l'appel que ses avocats ont dit vouloir interjeter.
"Cela aurait pu être bien pire", a estimé l'un de ces défenseurs, Yale Galanter, après le verdict. "Évidemment, il (Simpson) est malheureux à l'idée de passer neuf ans en prison, mais je pense qu'il est vraiment soulagé de ne pas avoir été condamné à la perpétuité", a-t-il ajouté.
Les plaidoiries des avocats de Simpson affirmant que l'ancien sportif ne voulait que récupérer des objets qui lui avaient été volés n'avaient pas convaincu les jurés. Tout l'incident avait été enregistré sur bande audio.
Simpson, sportif noir américain vedette des années 1970, est l'acteur principal de l'une des affaires judiciaires les plus controversées du XXe siècle aux Etats-Unis: son acquittement en 1995 des meurtres de son ex-épouse Nicole Brown et de l'ami de celle-ci, Ronald Goldman, sauvagement assassinés à Los Angeles l'année précédente.
De nombreux Américains estiment que Simpson est passé entre les mailles de la justice, mais Mme Glass a indiqué qu'elle n'était "pas là pour condamner M. Simpson pour ce qui s'était passé auparavant dans sa vie (...) Beaucoup ne sont pas d'accord (avec le verdict de 1995), mais cela n'a pas d'importance pour moi".
"Lorsque nous avons pris les rênes de l'affaire, nous ne nous sommes pas dit 'mettons O.J. à l'ombre'", a ensuite réagi le procureur David Roger. "Les jurés savaient que ce procès était à propos des faits, et rien d'autre", selon lui.
Fred Goldman, père de Ronald Goldman, a exprimé sa "gratitude" envers la juge Glass. "Je ne ferai pas mon deuil, Ron est parti pour toujours", a-t-il ajouté, interrogé sur les marches du tribunal.
"C'est un moment un peu aigre-doux", a-t-il reconnu, en lançant: "ce fils de p... va rester en prison pendant très longtemps, c'est là qu'est sa place".
O.J Simpson, 61 ans, a été condamné à deux peines cumulées de 15 ans, et plusieurs autres plus légères. Complexe, le verdict de la juge Jackie Glass signifie, selon le tribunal, que Simpson va passer au moins neuf ans sous les verrous avant de pouvoir demander une mise en liberté conditionnelle.
Nerveux, le visage marqué, menotté et vêtu d'un uniforme bleu de prisonnier, Simpson n'a pas particulièrement réagi à l'énoncé de sa peine, deux mois après avoir été reconnu coupable de 12 chefs d'accusation par un jury populaire.
Son coaccusé Clarence Stewart a été un peu moins sévèrement condamné, étant éligible à une liberté conditionnelle dans sept ans et demi.
Avant sa condamnation, Simpson, qui n'avait pas pris la parole pendant son procès, a présenté ses "excuses".
"Je comparais devant vous désolé, un peu désorienté", a déclaré l'ancienne star des Bills de Buffalo. "Je n'ai jamais eu l'intention de faire du mal à qui que ce soit (...) je ne savais pas que ce que je faisais était mal", a-t-il ajouté, la voix brisée et les yeux humides.
Mme Glass a eu des mots très sévères pour l'ancien champion de football américain, le qualifiant à nouveau d'"arrogant", d'"ignorant" et de "stupide".
Le 13 septembre 2007, selon l'accusation, l'ancien sportif avait fait irruption avec cinq hommes de main dans un hôtel-casino de la ville du jeu pour y dérober des souvenirs sportifs à des revendeurs, sous la menace d'armes.
"Vous êtes allé dans la chambre, vous avez pris des armes (...) vous avez eu recours à la force. Cela signifie vol à main armée, avec une arme susceptible de donner la mort", a martelé la magistrate.
Elle a refusé de remettre Simpson en liberté dans l'attente du résultat de l'appel que ses avocats ont dit vouloir interjeter.
"Cela aurait pu être bien pire", a estimé l'un de ces défenseurs, Yale Galanter, après le verdict. "Évidemment, il (Simpson) est malheureux à l'idée de passer neuf ans en prison, mais je pense qu'il est vraiment soulagé de ne pas avoir été condamné à la perpétuité", a-t-il ajouté.
Les plaidoiries des avocats de Simpson affirmant que l'ancien sportif ne voulait que récupérer des objets qui lui avaient été volés n'avaient pas convaincu les jurés. Tout l'incident avait été enregistré sur bande audio.
Simpson, sportif noir américain vedette des années 1970, est l'acteur principal de l'une des affaires judiciaires les plus controversées du XXe siècle aux Etats-Unis: son acquittement en 1995 des meurtres de son ex-épouse Nicole Brown et de l'ami de celle-ci, Ronald Goldman, sauvagement assassinés à Los Angeles l'année précédente.
De nombreux Américains estiment que Simpson est passé entre les mailles de la justice, mais Mme Glass a indiqué qu'elle n'était "pas là pour condamner M. Simpson pour ce qui s'était passé auparavant dans sa vie (...) Beaucoup ne sont pas d'accord (avec le verdict de 1995), mais cela n'a pas d'importance pour moi".
"Lorsque nous avons pris les rênes de l'affaire, nous ne nous sommes pas dit 'mettons O.J. à l'ombre'", a ensuite réagi le procureur David Roger. "Les jurés savaient que ce procès était à propos des faits, et rien d'autre", selon lui.
Fred Goldman, père de Ronald Goldman, a exprimé sa "gratitude" envers la juge Glass. "Je ne ferai pas mon deuil, Ron est parti pour toujours", a-t-il ajouté, interrogé sur les marches du tribunal.
"C'est un moment un peu aigre-doux", a-t-il reconnu, en lançant: "ce fils de p... va rester en prison pendant très longtemps, c'est là qu'est sa place".