Boulanger et Bédard vivent un rêve
Football mercredi, 10 juin 2009. 10:26 mercredi, 11 déc. 2024. 14:55
Depuis leur retour dans la Ligue canadienne de football il y a 13 ans, les Alouettes se sont toujours faits un devoir de faire une place à des joueurs d'ici.
Depuis dimanche, deux Québécois vivent un rêve en côtoyant leurs idoles de jeunesse.
Martin Bédard, de Laval, et Benoit Boulanger, de Sherbrooke, ont plusieurs points en commun. Les deux centres-arrières ont signé leurs premiers contrats professionnels la même journée après avoir été repêchés par la même équipe, la même année.
«Au début, je n'y croyais pas trop quand j'ai été repêché par les Alouettes», avoue Boulanger. «Ensuite, j'ai reçu un appel de Jim Popp et je le réalisais davantage et tout le monde l'apprenait donc j'ai reçu plusieurs appels. C'était vraiment le fun.»
«Je ne pouvais même pas y croire», ajoute Bédard de son côté. «En fait, j'ai commencé à y croire en arrivant au camp d'entraînement et que nous avons entamé les entraînements.»
«À 15-16 ans, je regardais les Alouettes et les joueurs étaient un peu tous mes idoles donc c'est vraiment spécial pour moi d'être ici», dévoile Boulanger.
«J'avais des idoles comme Bruno Heppell et Pierre Vercheval. Les Alouettes misaient sur plusieurs Québécois et j'étais subjugué à chaque fois que j'allais voir les Alouettes au stade ou que je regardais les matchs à la télévision», raconte Bédard.
La polyvalence de Bédard joue en sa faveur. Il pourrait devenir le nouveau spécialiste des longues remises de l'équipe, sans oublier sa possible contribution à l'attaque.
«J'ai joué en tant qu'ailier rapproché lors des huit dernières années et j'ai également joué un peu comme centre-arrière. En fait, avec mon équipe universitaire (Huskies du Connecticut) utilisaient souvent des formations que le demi inséré remplaçait le bloc du centre-arrière», explique Bédard.
Boulanger devra connaître un excellent camp s'il veut demeurer à Montréal. Celui qui n'a pas encore terminé ses études en génie civil à l'Université de Sherbrooke se retrouve derrière les vétérans Kerry Carter et Dahrran Diedrick.
«Je ne peux pas me présenter en n'ayant pas dans l'idée de faire l'équipe. Si ça ne marche pas, je peux toujours disputer une autre saison à Sherbrooke avec mes amis ce qui est différent du niveau professionnel», précise Boulanger.
Par ailleurs, les Alouettes ont salué le retour du demi offensif Mike Imoh. Il ne s'était pas entraîné depuis le début du camp en raison d'une blessure à un genou. D'autres vétérans ont cependant joué les spectateurs en raison de blessures. C'est le cas du plaqueur Jerome Haywood et du demi de coin Davis Sanchez.
Quelques noms de famille inusités
Certains noms de familles et numéros de chandails sortent de l'ordinaire au camp des Alouettes.
Prenez Anthony Calvillo. Son numéro 13 fait fuir n'importe quel joueur superstitieux!
De son côté, Kerry Carter porte le numéro 8. On n'avait pas vu un Carter avec un tel numéro depuis Gary Carter avec les Expos en 1992.
Joel Wright porte dorénavant le "00", un numéro peu commun.
Enfin, De'Audre Dix, porte le numéro 35. Et dire que le numéro dix est encore disponible...
«Je ne savais pas que mon nom signifie le chiffre dix en français. Je ne vais pas demander un changement de numéro. Je ferai ma marque seul, sans l'aide d'un numéro», ajoute Dix avec le sourire.
D'après un reportage de David Arsenault
Depuis dimanche, deux Québécois vivent un rêve en côtoyant leurs idoles de jeunesse.
Martin Bédard, de Laval, et Benoit Boulanger, de Sherbrooke, ont plusieurs points en commun. Les deux centres-arrières ont signé leurs premiers contrats professionnels la même journée après avoir été repêchés par la même équipe, la même année.
«Au début, je n'y croyais pas trop quand j'ai été repêché par les Alouettes», avoue Boulanger. «Ensuite, j'ai reçu un appel de Jim Popp et je le réalisais davantage et tout le monde l'apprenait donc j'ai reçu plusieurs appels. C'était vraiment le fun.»
«Je ne pouvais même pas y croire», ajoute Bédard de son côté. «En fait, j'ai commencé à y croire en arrivant au camp d'entraînement et que nous avons entamé les entraînements.»
«À 15-16 ans, je regardais les Alouettes et les joueurs étaient un peu tous mes idoles donc c'est vraiment spécial pour moi d'être ici», dévoile Boulanger.
«J'avais des idoles comme Bruno Heppell et Pierre Vercheval. Les Alouettes misaient sur plusieurs Québécois et j'étais subjugué à chaque fois que j'allais voir les Alouettes au stade ou que je regardais les matchs à la télévision», raconte Bédard.
La polyvalence de Bédard joue en sa faveur. Il pourrait devenir le nouveau spécialiste des longues remises de l'équipe, sans oublier sa possible contribution à l'attaque.
«J'ai joué en tant qu'ailier rapproché lors des huit dernières années et j'ai également joué un peu comme centre-arrière. En fait, avec mon équipe universitaire (Huskies du Connecticut) utilisaient souvent des formations que le demi inséré remplaçait le bloc du centre-arrière», explique Bédard.
Boulanger devra connaître un excellent camp s'il veut demeurer à Montréal. Celui qui n'a pas encore terminé ses études en génie civil à l'Université de Sherbrooke se retrouve derrière les vétérans Kerry Carter et Dahrran Diedrick.
«Je ne peux pas me présenter en n'ayant pas dans l'idée de faire l'équipe. Si ça ne marche pas, je peux toujours disputer une autre saison à Sherbrooke avec mes amis ce qui est différent du niveau professionnel», précise Boulanger.
Par ailleurs, les Alouettes ont salué le retour du demi offensif Mike Imoh. Il ne s'était pas entraîné depuis le début du camp en raison d'une blessure à un genou. D'autres vétérans ont cependant joué les spectateurs en raison de blessures. C'est le cas du plaqueur Jerome Haywood et du demi de coin Davis Sanchez.
Quelques noms de famille inusités
Certains noms de familles et numéros de chandails sortent de l'ordinaire au camp des Alouettes.
Prenez Anthony Calvillo. Son numéro 13 fait fuir n'importe quel joueur superstitieux!
De son côté, Kerry Carter porte le numéro 8. On n'avait pas vu un Carter avec un tel numéro depuis Gary Carter avec les Expos en 1992.
Joel Wright porte dorénavant le "00", un numéro peu commun.
Enfin, De'Audre Dix, porte le numéro 35. Et dire que le numéro dix est encore disponible...
«Je ne savais pas que mon nom signifie le chiffre dix en français. Je ne vais pas demander un changement de numéro. Je ferai ma marque seul, sans l'aide d'un numéro», ajoute Dix avec le sourire.
D'après un reportage de David Arsenault