Calvillo prévoit être de retour en 2012
Football lundi, 14 nov. 2011. 16:09 samedi, 14 déc. 2024. 18:38
MONTRÉAL - À chaque fin de saison des Alouettes, la question revient : Anthony Calvillo sera-t-il de retour l'an prochain?
«J'ai encore envie de jouer, a laissé entendre le principal intéressé au lendemain de l'élimination de l'équipe. Je pense que ce dernier match éliminatoire démontre bien que le feu sacré brûle encore en moi. Mais c'est davantage ma tête qui me préoccupe présentement. Je dois m'assurer que tous les coups que j'encaisse à chaque saison n'affecteront pas mon avenir. C'est ce que je devrai d'évaluer avec mon épouse.»
La commotion cérébrale qu'il a subie le 23 septembre, face aux Eskimos d'Edmonton, lui a fait peur et pèsera dans la balance.
«Ce n'est pas la première commotion que je subis, mais c'est la première fois que je perds conscience et c'est effrayant», a dit le quart de 39 ans, qui a trouvé plus difficile physiquement la dernière saison.
«Ça a été plus éprouvant de passer d'une semaine à l'autre. Mais c'est aussi la première fois depuis longtemps que je termine les 18 matchs, ce qui est encourageant.»
Il insiste pour dire que lorsqu'il a signé une entente de deux saisons l'an dernier, il avait l'intention de la respecter à la lettre.
«Ce que j'ai dit à l'organisation l'an dernier, c'est que j'aborderais ça une saison à la fois, mais que mon objectif était de terminer ce contrat, surtout en raison de la 100e Coupe Grey. La prochaine saison sera historique et ce sera plaisant d'en faire partie», a-t-il dit, ajoutant à la blague que les deux matchs de championnat joués dans un stade couvert (Vancouver et Toronto) avaient influencé sa décision.
Refusant de quantifier ses chances de retour, Calvillo a laissé entrevoir qu'il n'y a pas que le football dans la vie.
«Tout ce que je peux dire, c'est que je m'amuse encore beaucoup, que la passion est toujours là. Mais les coups que je reçois m'inquiètent. Pas pour mon corps, mais pour ma tête. C'est ce que nous nous demanderons, ma femme et moi. Est-ce que ça vaut la peine de revenir et de risquer l'autre partie de ma vie?
«Car le football n'est qu'une petite partie de ma vie. Quand j'aurai terminé de jouer, il me restera encore plusieurs années dont je souhaite profiter. Et tout le monde le sait: les joueurs de la LCF ne peuvent pas compter sur l'argent amassé durant leur carrière pour leur retraite. Je devrai éventuellement me trouver un boulot. Et si une offre que je ne peux pas refuser devait m'être présentée au cours des prochaines semaines, c'est une chose que je devrai évaluer.»
Le quart des Alouettes a aussi parlé de relève. Il souhaite discuter avec la direction de l'utilisation d'Adrian McPherson afin de préparer «l'après-Calvillo».
«J'ai pensé à cela. Si je décide de revenir, il faut que cette organisation sache ce qu'elle détient à cette position. Quand je suis arrivé ici, Tracy (Ham), heureusement pour moi, était souvent blessé, alors j'ai été appelé à jouer beaucoup. Nous ne saurons jamais ce qu'Adrian peut faire tant qu'il ne jouera pas davantage.»
Trestman ne mettra pas de pression
L'entraîneur-chef Marc Trestman qui jure qu'il sera de retour à son poste l'an prochain ne compte pas faire de lobbying auprès de son quart partant, ajoutant qu'il s'attendait à le voir de retour et que ses performances lui permettent encore d'être un joueur de premier plan dans cette ligue.
«J'ai trouvé que (dimanche), surtout en deuxième demie, il avait démontré clairement toute l'étendue de son talent. Personne d'autre que sa famille et lui ne sont mieux placés pour prendre cette décision. Je m'attends à ce qu'il soit de retour. J'espère qu'il sera de retour.
«Tout ce que j'ai fait, c'est de lui témoigner toute mon appréciation pour ce qu'il a fait pour cette organisation après le match contre Hamilton.»
«J'ai encore envie de jouer, a laissé entendre le principal intéressé au lendemain de l'élimination de l'équipe. Je pense que ce dernier match éliminatoire démontre bien que le feu sacré brûle encore en moi. Mais c'est davantage ma tête qui me préoccupe présentement. Je dois m'assurer que tous les coups que j'encaisse à chaque saison n'affecteront pas mon avenir. C'est ce que je devrai d'évaluer avec mon épouse.»
La commotion cérébrale qu'il a subie le 23 septembre, face aux Eskimos d'Edmonton, lui a fait peur et pèsera dans la balance.
«Ce n'est pas la première commotion que je subis, mais c'est la première fois que je perds conscience et c'est effrayant», a dit le quart de 39 ans, qui a trouvé plus difficile physiquement la dernière saison.
«Ça a été plus éprouvant de passer d'une semaine à l'autre. Mais c'est aussi la première fois depuis longtemps que je termine les 18 matchs, ce qui est encourageant.»
Il insiste pour dire que lorsqu'il a signé une entente de deux saisons l'an dernier, il avait l'intention de la respecter à la lettre.
«Ce que j'ai dit à l'organisation l'an dernier, c'est que j'aborderais ça une saison à la fois, mais que mon objectif était de terminer ce contrat, surtout en raison de la 100e Coupe Grey. La prochaine saison sera historique et ce sera plaisant d'en faire partie», a-t-il dit, ajoutant à la blague que les deux matchs de championnat joués dans un stade couvert (Vancouver et Toronto) avaient influencé sa décision.
Refusant de quantifier ses chances de retour, Calvillo a laissé entrevoir qu'il n'y a pas que le football dans la vie.
«Tout ce que je peux dire, c'est que je m'amuse encore beaucoup, que la passion est toujours là. Mais les coups que je reçois m'inquiètent. Pas pour mon corps, mais pour ma tête. C'est ce que nous nous demanderons, ma femme et moi. Est-ce que ça vaut la peine de revenir et de risquer l'autre partie de ma vie?
«Car le football n'est qu'une petite partie de ma vie. Quand j'aurai terminé de jouer, il me restera encore plusieurs années dont je souhaite profiter. Et tout le monde le sait: les joueurs de la LCF ne peuvent pas compter sur l'argent amassé durant leur carrière pour leur retraite. Je devrai éventuellement me trouver un boulot. Et si une offre que je ne peux pas refuser devait m'être présentée au cours des prochaines semaines, c'est une chose que je devrai évaluer.»
Le quart des Alouettes a aussi parlé de relève. Il souhaite discuter avec la direction de l'utilisation d'Adrian McPherson afin de préparer «l'après-Calvillo».
«J'ai pensé à cela. Si je décide de revenir, il faut que cette organisation sache ce qu'elle détient à cette position. Quand je suis arrivé ici, Tracy (Ham), heureusement pour moi, était souvent blessé, alors j'ai été appelé à jouer beaucoup. Nous ne saurons jamais ce qu'Adrian peut faire tant qu'il ne jouera pas davantage.»
Trestman ne mettra pas de pression
L'entraîneur-chef Marc Trestman qui jure qu'il sera de retour à son poste l'an prochain ne compte pas faire de lobbying auprès de son quart partant, ajoutant qu'il s'attendait à le voir de retour et que ses performances lui permettent encore d'être un joueur de premier plan dans cette ligue.
«J'ai trouvé que (dimanche), surtout en deuxième demie, il avait démontré clairement toute l'étendue de son talent. Personne d'autre que sa famille et lui ne sont mieux placés pour prendre cette décision. Je m'attends à ce qu'il soit de retour. J'espère qu'il sera de retour.
«Tout ce que j'ai fait, c'est de lui témoigner toute mon appréciation pour ce qu'il a fait pour cette organisation après le match contre Hamilton.»