Le football est l'un des sports qui regroupent le plus grand nombre d'athlètes tatoués, qu'ils soient blancs ou noirs, francophones ou anglophones. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi un sportif choisit de couvrir certaines parties de son corps? Quelle est l'histoire derrière un tatouage? Voici une enquête, sans prétention, réalisée dans le monde des Alouettes de Montréal.

"J'ai trois tatouages qui sont sur le bras, le triceps et sur l'épaule, a déclaré Étienne Boulay. Le premier, je l'ai fait quand j'avais 17 ans. J'étais jeune, j'ai fait un motif tribal que je trouvais joli sur mon bras et avec mes initiales EB. Le E ressemble à un C et moi j'ai joué demi de coin toute ma carrière, donc ça représentait qui je suis sur le terrain et à l'extérieur du terrain. Le deuxième que j'ai fait c'est "pride". J'ai écris "pride" sur mon triceps à ma première année aux États-Unis. Je l'ai fait parce que je suis fier de ce que j'ai accompli, j'étais fier d'avoir reçu une bourse. Finalement le dernier, c'est "sky is the limit" que j'ai fais avec des coéquipiers quand j'étais à l'université. Si tu es déterminé, tu réalises quels sont les plans, les limites pour réaliser ton rêve. Mais il n'y a rien qui peut te retenir."

"Je n'ai qu'un seul tatouage et je l'ai fais dans une place très discrète, à l'intérieur du biceps, a expliqué Pascal Masson. Je lai fais tatouer en 1999 après avoir gagné le Bol d'Or quand j'étais à Lennoxville. C'est chinois et ça représente trois signes qui veulent dire force, pouvoir et détermination."