Des Tiger-Cats grandement améliorés
Football vendredi, 21 juil. 2006. 18:32 vendredi, 13 déc. 2024. 16:04
Si les Tiger-Cats sont contents de ne plus avoir à nous affronter pour un bon moment, je peux vous dire que c'est notre cas également. Jeudi soir, nous avons joué contre une équipe grandement améliorée. En fait, ce n'était pas du tout la même équipe sur le terrain.
Dans tous les aspects du jeu, notre adversaire était déchaîné. Les gars voulaient travailler, ils avaient la rage au cœur et avaient l'air beaucoup plus heureux qu'ils l'étaient en début de saison, alors qu'ils étaient dirigés par Greg Marshall. Il ne fait donc aucun doute que de nos trois victoires acquises contre eux cette saison, celle-ci a été la plus difficile.
Même nous, sur les unités spéciales, on sentait qu'ils voulaient se battre. En début de saison, ils abandonnaient à certains moments et c'était facile de les vaincre. Je pense qu'un changement d'entraîneur leur a fait énormément de bien.
Marshall dirigeait cette équipe un peu comme un général dans l'armée. Les gars faisaient des sprints après chaque entraînement, pratiquaient avec leurs épaulettes et leur casque, un peu comme on voit au niveau universitaire. Avec les professionnels, ça ne fonctionne pas toujours. Je pense que les gars étaient sur le point de faire une rébellion parce que ça allait de moins en moins bien.
Ron Lancaster, que j'ai eu la chance de côtoyer à ma première année professionnelle, est un peu plus dans le même moule que Don Matthews. Les entraînements sont légers et il donne le temps à ses joueurs de se remettre de la partie qu'ils viennent de jouer. C'est apprécié énormément et les joueurs ont plus le goût d'aller se défoncer pour lui par la suite.
On en a parlé un peu avec Terry Vaughn, qui était avec nous l'année dernière. Je sais qu'au camp d'entraînement, il trouvait ça un peu spécial. On lui demandait deux pratiques par jour avec casque, épaulettes et même culottes de football, alors que je ne me souviens même pas de m'être entraîné une seule fois avec mes pantalons depuis mon entrée chez les pros. En bout de ligne, je trouve étrange que Marshall n'ait jamais su s'adapter.
Enfin, la chance de me racheter
J'avais hâte d'avoir la chance de me reprendre après le match que j'avais connu contre Hamilton plus tôt dans la saison, alors que j'avais échappé le ballon à deux reprises. Je vous avais alors dit que c'était le pire match de ma carrière. Vous vous souvenez de ce jeu truqué qui avait avorté par ma faute? C'est exactement avec ce même jeu que j'ai pu me racheter. Je suis content d'avoir réussi à garder confiance en moi et d'aller chercher le premier essai.
Je mentirais si je disais que je ne pensais pas au jeu raté du deuxième match de la saison quand je me suis amené dans la formation. C'est sûr que ça te passe par la tête, surtout que cette fois, les Tiger-Cats s'y attendaient, à ce jeu truqué. Je pense toutefois qu'ils s'attendaient à ce qu'on le coure du même côté que la première fois. Ils s'étaient préparés pour ça, parce qu'on les entendait crier sur le terrain : "Préparez-vous à la feinte, préparez-vous à la feinte !" Disons que c'était assez déconcentrant et tout le monde était nerveux à l'idée d'effectuer un jeu que la défensive adverse avait deviné. Heureusement, le résultat a tourné à notre avantage.
Il y a toujours une position sur le terrain plus favorable aux feintes du genre et c'est peut-être ce qui explique pourquoi ils avaient lu nos intentions. On était au milieu du terrain, donc en manquant notre coup, on ne donnait pas le ballon à l'adversaire trop profondément dans notre territoire. Par contre, je crois qu'il nous restait sept verges à aller chercher. C'était donc une décision qui demandait du guts, mais c'est une des qualités de Don Matthews.
Je n'ai toujours pas l'occasion de me signaler en attaque, mais je vous jure que je m'amuse autant que si j'avais un rôle de premier plan en attaque. Ça fait quelques parties depuis le début de l'année où on est dominant sur les unités spéciales. J'ai rarement vu, depuis huit ans, des couvertures de bottés aussi serrées que celles qu'on effectue présentement. Chaque joueur qu'on a sur le terrain est intense et est prêt à se sacrifier, même s'il joue seulement sur les unités spéciales.
C'est le fun, parce que c'est quelque chose qu'on ne voyait pas ces dernières années et ça fait une grosse différence. La moyenne de gain de nos adversaires sur les retours de botté doit être vraiment basse, parce qu'à date, on ne donne rien. Alors moi qui suis à la recherche de plaqués sur les unités spéciales, j'ai de la misère à me rendre jusqu'au ballon ! Les gars sont tellement agressifs qu'ils sont déjà deux ou trois sur le retourneur quand j'arrive, alors ça ne sera pas facile d'aller chercher des plaqués.
J'impute ce succès collectif en partie aux jeunes qui ont été greffés à l'unité, mais aussi aux vétérans, qui montrent beaucoup de fierté. Il y a vraiment une belle cohésion entre les joueurs et personne ne se prend pour un autre. Chaque fois qu'on demande à un vétéran d'embarquer, on sait qu'il va se donner à fond.
C'est devenu une habitude
Ce n'est pas la première fois depuis que je suis avec les Alouettes que l'équipe connaît un fort début de saison. La grosse différence cette année, c'est qu'on ne peut pas avoir ce sentiment d'invincibilité, tout simplement parce qu'on a mal joué. Oui, on est 5-0, mais on n'a jamais réussi à mettre nos trois unités à 100 % en même temps sur le terrain. Il y a des matchs où même notre offensive a très peu performé. Honnêtement, je vois ça d'une façon positive parce que si on se met à bien fonctionner, ce qu'on est capable de faire avec les éléments qu'on a, on risque d'être vraiment difficile à battre.
Je ne pense pas que les gars vont commencer à s'enfler la tête et s'imaginer qu'on va s'en aller comme ça vers une saison parfaite. Je dois toutefois avouer que si on continue de gagner à ce rythme, à un moment ou un autre, c'est un état d'esprit qu'on n'a presque pas le choix d'atteindre. Si tu te rends à 8-0, 9-0, tout le monde se met à penser aux fameuses saisons parfaites et tu ne peux pas y échapper. C'est la nature humaine à un moment donné de penser que tu es capable de battre tout le monde, mais pour l'instant, tout le monde y va un match à la fois.
L'une des meilleures
Je suis avec les Alouettes depuis six ans et je pense que c'est l'une des meilleures équipes que j'ai eu la chance de voir à Montréal. Notre profondeur est étonnante. À chaque position, on a deux ou trois joueurs capables de faire le travail. Au poste de receveur de passes, juste de voir Sylvain Girard et O'Neil Wilson se partager un rôle et Terrence Edwards, le frère de Roberts, qui n'est toujours pas remis de sa blessure C'est un beau problème d'avoir autant de joueurs à certaines positions qui peuvent tous performer et être partants. Des joueurs comme Jerome Haywood et Kai Ellis, que nous sommes allés chercher avec la disparition des Renegades, font une énorme différence. Voilà ce qui me fait dire que nous avons beaucoup plus de profondeur et beaucoup plus de talent que dans le passé.
Vers Edmonton
Je suis bien content de prendre congé des Blue Bombers et des Tiger-Cats pour affronter une nouvelle équipe, en l'occurrence les Eskimos d'Edmonton. C'est une équipe au sein de laquelle nos partisans reconnaîtront plusieurs noms, puisqu'elle compte beaucoup d'anciens Alouettes.
Personnellement, ça ne me dérange pas et je ne le vois pas de cette façon. Je crois tout simplement que c'est une très bonne équipe. En fait, le gars que je connais le plus dans cette équipe, c'est l'entraîneur Danny Maciocia, avec qui j'ai une très belle relation. C'est aussi un entraîneur que je respecte, mais ça ne m'empêche pas d'avoir le goût de le battre chaque fois que je l'affronte.
Malgré les visages connus, on en connaît très peu sur cette équipe parce qu'elle joue dans l'Ouest. Moi ça va me faire du bien de regarder les vidéos parce que jusqu'à maintenant, je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre. On a vu le match difficile qu'ils ont eu contre Winnipeg. J'espère pour eux qu'ils n'arriveront pas avec la même équipe sur le terrain, parce qu'ils vont avoir besoin d'une meilleure performance que ça pour nous battre, ça c'est sûr.
Les Eskimos n'ont que deux victoires cette saison, mais les deux ont été acquises sur leur terrain, alors il faudra bien se préparer. Le terrain du Commonwealth Stadium est différent de celui de Montréal. Leur gazon semble beau mais pour les joueurs, c'est une surface extrêmement difficile. On ne sait jamais quels souliers utiliser parce que sur le dessus c'est mou, mais dessous c'est extrêmement dur. Il faut prendre l'habitude de courir dessus et pour ceux qui n'ont jamais joué là-bas, ça va prendre une bonne période de réchauffement. Souvent, quand on joue à Edmonton, on a de la difficulté à embarquer dans le match avant le deuxième ou troisième quart. Comme on est déjà aux prises avec ce problème depuis le début de la saison, il nous faudra être doublement concentrés parce que ça peut être coûteux quand on joue contre eux.
Au niveau de l'ambiance, c'est un stade que je comparerais un peu au Stade olympique. Même quand c'est plein, les gens sont très loin, donc on entend très peu les partisans. Personnellement, je ne trouve pas que c'est la meilleure ambiance de la Ligue. J'aime bien mieux jouer au stade Percival-Molson.
Il s'agira de notre première rencontre contre eux depuis qu'ils nous ont battus en finale de la coupe Grey l'an dernier, mais pour se venger, il faudra que ça se joue encore à la coupe Grey cette année. Les battre en saison régulière, on l'a déjà fait et ça ne veut rien dire. La seule chose qu'on veut, c'est gagner peu importe l'adversaire.
*Propos recueillis par RDS.ca
Dans tous les aspects du jeu, notre adversaire était déchaîné. Les gars voulaient travailler, ils avaient la rage au cœur et avaient l'air beaucoup plus heureux qu'ils l'étaient en début de saison, alors qu'ils étaient dirigés par Greg Marshall. Il ne fait donc aucun doute que de nos trois victoires acquises contre eux cette saison, celle-ci a été la plus difficile.
Même nous, sur les unités spéciales, on sentait qu'ils voulaient se battre. En début de saison, ils abandonnaient à certains moments et c'était facile de les vaincre. Je pense qu'un changement d'entraîneur leur a fait énormément de bien.
Marshall dirigeait cette équipe un peu comme un général dans l'armée. Les gars faisaient des sprints après chaque entraînement, pratiquaient avec leurs épaulettes et leur casque, un peu comme on voit au niveau universitaire. Avec les professionnels, ça ne fonctionne pas toujours. Je pense que les gars étaient sur le point de faire une rébellion parce que ça allait de moins en moins bien.
Ron Lancaster, que j'ai eu la chance de côtoyer à ma première année professionnelle, est un peu plus dans le même moule que Don Matthews. Les entraînements sont légers et il donne le temps à ses joueurs de se remettre de la partie qu'ils viennent de jouer. C'est apprécié énormément et les joueurs ont plus le goût d'aller se défoncer pour lui par la suite.
On en a parlé un peu avec Terry Vaughn, qui était avec nous l'année dernière. Je sais qu'au camp d'entraînement, il trouvait ça un peu spécial. On lui demandait deux pratiques par jour avec casque, épaulettes et même culottes de football, alors que je ne me souviens même pas de m'être entraîné une seule fois avec mes pantalons depuis mon entrée chez les pros. En bout de ligne, je trouve étrange que Marshall n'ait jamais su s'adapter.
Enfin, la chance de me racheter
J'avais hâte d'avoir la chance de me reprendre après le match que j'avais connu contre Hamilton plus tôt dans la saison, alors que j'avais échappé le ballon à deux reprises. Je vous avais alors dit que c'était le pire match de ma carrière. Vous vous souvenez de ce jeu truqué qui avait avorté par ma faute? C'est exactement avec ce même jeu que j'ai pu me racheter. Je suis content d'avoir réussi à garder confiance en moi et d'aller chercher le premier essai.
Je mentirais si je disais que je ne pensais pas au jeu raté du deuxième match de la saison quand je me suis amené dans la formation. C'est sûr que ça te passe par la tête, surtout que cette fois, les Tiger-Cats s'y attendaient, à ce jeu truqué. Je pense toutefois qu'ils s'attendaient à ce qu'on le coure du même côté que la première fois. Ils s'étaient préparés pour ça, parce qu'on les entendait crier sur le terrain : "Préparez-vous à la feinte, préparez-vous à la feinte !" Disons que c'était assez déconcentrant et tout le monde était nerveux à l'idée d'effectuer un jeu que la défensive adverse avait deviné. Heureusement, le résultat a tourné à notre avantage.
Il y a toujours une position sur le terrain plus favorable aux feintes du genre et c'est peut-être ce qui explique pourquoi ils avaient lu nos intentions. On était au milieu du terrain, donc en manquant notre coup, on ne donnait pas le ballon à l'adversaire trop profondément dans notre territoire. Par contre, je crois qu'il nous restait sept verges à aller chercher. C'était donc une décision qui demandait du guts, mais c'est une des qualités de Don Matthews.
Je n'ai toujours pas l'occasion de me signaler en attaque, mais je vous jure que je m'amuse autant que si j'avais un rôle de premier plan en attaque. Ça fait quelques parties depuis le début de l'année où on est dominant sur les unités spéciales. J'ai rarement vu, depuis huit ans, des couvertures de bottés aussi serrées que celles qu'on effectue présentement. Chaque joueur qu'on a sur le terrain est intense et est prêt à se sacrifier, même s'il joue seulement sur les unités spéciales.
C'est le fun, parce que c'est quelque chose qu'on ne voyait pas ces dernières années et ça fait une grosse différence. La moyenne de gain de nos adversaires sur les retours de botté doit être vraiment basse, parce qu'à date, on ne donne rien. Alors moi qui suis à la recherche de plaqués sur les unités spéciales, j'ai de la misère à me rendre jusqu'au ballon ! Les gars sont tellement agressifs qu'ils sont déjà deux ou trois sur le retourneur quand j'arrive, alors ça ne sera pas facile d'aller chercher des plaqués.
J'impute ce succès collectif en partie aux jeunes qui ont été greffés à l'unité, mais aussi aux vétérans, qui montrent beaucoup de fierté. Il y a vraiment une belle cohésion entre les joueurs et personne ne se prend pour un autre. Chaque fois qu'on demande à un vétéran d'embarquer, on sait qu'il va se donner à fond.
C'est devenu une habitude
Ce n'est pas la première fois depuis que je suis avec les Alouettes que l'équipe connaît un fort début de saison. La grosse différence cette année, c'est qu'on ne peut pas avoir ce sentiment d'invincibilité, tout simplement parce qu'on a mal joué. Oui, on est 5-0, mais on n'a jamais réussi à mettre nos trois unités à 100 % en même temps sur le terrain. Il y a des matchs où même notre offensive a très peu performé. Honnêtement, je vois ça d'une façon positive parce que si on se met à bien fonctionner, ce qu'on est capable de faire avec les éléments qu'on a, on risque d'être vraiment difficile à battre.
Je ne pense pas que les gars vont commencer à s'enfler la tête et s'imaginer qu'on va s'en aller comme ça vers une saison parfaite. Je dois toutefois avouer que si on continue de gagner à ce rythme, à un moment ou un autre, c'est un état d'esprit qu'on n'a presque pas le choix d'atteindre. Si tu te rends à 8-0, 9-0, tout le monde se met à penser aux fameuses saisons parfaites et tu ne peux pas y échapper. C'est la nature humaine à un moment donné de penser que tu es capable de battre tout le monde, mais pour l'instant, tout le monde y va un match à la fois.
L'une des meilleures
Je suis avec les Alouettes depuis six ans et je pense que c'est l'une des meilleures équipes que j'ai eu la chance de voir à Montréal. Notre profondeur est étonnante. À chaque position, on a deux ou trois joueurs capables de faire le travail. Au poste de receveur de passes, juste de voir Sylvain Girard et O'Neil Wilson se partager un rôle et Terrence Edwards, le frère de Roberts, qui n'est toujours pas remis de sa blessure C'est un beau problème d'avoir autant de joueurs à certaines positions qui peuvent tous performer et être partants. Des joueurs comme Jerome Haywood et Kai Ellis, que nous sommes allés chercher avec la disparition des Renegades, font une énorme différence. Voilà ce qui me fait dire que nous avons beaucoup plus de profondeur et beaucoup plus de talent que dans le passé.
Vers Edmonton
Je suis bien content de prendre congé des Blue Bombers et des Tiger-Cats pour affronter une nouvelle équipe, en l'occurrence les Eskimos d'Edmonton. C'est une équipe au sein de laquelle nos partisans reconnaîtront plusieurs noms, puisqu'elle compte beaucoup d'anciens Alouettes.
Personnellement, ça ne me dérange pas et je ne le vois pas de cette façon. Je crois tout simplement que c'est une très bonne équipe. En fait, le gars que je connais le plus dans cette équipe, c'est l'entraîneur Danny Maciocia, avec qui j'ai une très belle relation. C'est aussi un entraîneur que je respecte, mais ça ne m'empêche pas d'avoir le goût de le battre chaque fois que je l'affronte.
Malgré les visages connus, on en connaît très peu sur cette équipe parce qu'elle joue dans l'Ouest. Moi ça va me faire du bien de regarder les vidéos parce que jusqu'à maintenant, je ne sais pas vraiment à quoi m'attendre. On a vu le match difficile qu'ils ont eu contre Winnipeg. J'espère pour eux qu'ils n'arriveront pas avec la même équipe sur le terrain, parce qu'ils vont avoir besoin d'une meilleure performance que ça pour nous battre, ça c'est sûr.
Les Eskimos n'ont que deux victoires cette saison, mais les deux ont été acquises sur leur terrain, alors il faudra bien se préparer. Le terrain du Commonwealth Stadium est différent de celui de Montréal. Leur gazon semble beau mais pour les joueurs, c'est une surface extrêmement difficile. On ne sait jamais quels souliers utiliser parce que sur le dessus c'est mou, mais dessous c'est extrêmement dur. Il faut prendre l'habitude de courir dessus et pour ceux qui n'ont jamais joué là-bas, ça va prendre une bonne période de réchauffement. Souvent, quand on joue à Edmonton, on a de la difficulté à embarquer dans le match avant le deuxième ou troisième quart. Comme on est déjà aux prises avec ce problème depuis le début de la saison, il nous faudra être doublement concentrés parce que ça peut être coûteux quand on joue contre eux.
Au niveau de l'ambiance, c'est un stade que je comparerais un peu au Stade olympique. Même quand c'est plein, les gens sont très loin, donc on entend très peu les partisans. Personnellement, je ne trouve pas que c'est la meilleure ambiance de la Ligue. J'aime bien mieux jouer au stade Percival-Molson.
Il s'agira de notre première rencontre contre eux depuis qu'ils nous ont battus en finale de la coupe Grey l'an dernier, mais pour se venger, il faudra que ça se joue encore à la coupe Grey cette année. Les battre en saison régulière, on l'a déjà fait et ça ne veut rien dire. La seule chose qu'on veut, c'est gagner peu importe l'adversaire.
*Propos recueillis par RDS.ca