Duel entre deux clubs surprenants
Football samedi, 3 janv. 2009. 16:43 samedi, 14 déc. 2024. 07:57
MIAMI - Un mois et demi après le début de la saison, on ne prenait pas encore au sérieux les Dolphins de Miami. L'équipe montrait une fiche de 2-4 après une défaite contre les Ravens de Baltimore et il semblait que la reconstruction de l'équipe, amorcée sous Bill Parcells, pourrait prendre plusieurs saisons.
Mais les Dolphins ont tout de même réussi à atteindre les matches éliminatoires - leur présence peut d'ailleurs être considérée comme la plus surprenante. Avec un entraîneur recrue, un quart dont on ne voulait plus à New York et une formation sans grande vedette, ils ont offert un rendement de 11-5, remportant neuf de leurs 10 derniers matches pour mériter le titre dans l'Est de l'Américaine.
Leur seule victoire en 2007 a été obtenue aux dépens des Ravens, 22-16 en prolongation; cette saison, ces derniers ont pris leur revanche avec un gain de 27-13, le 19 octobre.
Il est bien évident que les Dolphins se sont grandement améliorés au cours des 10 dernières semaines. Les plaqués et les blocs ne sont plus une source d'inquiétude, l'attaque est un modèle d'efficacité et la défense peut se montrer très étanche pendant de longues périodes.
Les Ravens ont aussi rehaussé leur niveau de jeu au fil de la saison, ayant remporté neuf de leurs 11 derniers matches.
"Tout le monde parle des progrès des Dolphins, a dit le secondeur Ray Lewis des Ravens. Tout ça, ça ne nous intéresse pas. Nous avons notre propre lancée."
Le quart recrue des Ravens, Joe Flacco, n'a été intercepté que cinq fois et a réussi 13 passes de touchés, lors des 11 derniers matches.
"C'est au poste de quart qu'ils ont le plus progressé, a dit l'entraîneur des Dolphins, Tony Sparano. Flacco maîtrise complètement tous leurs jeux. Il va faire en sorte qu'un jeu se continue, un peu à la manière de Tony Romo. Je vois un jeune complètement différent par rapport à notre premier match contre eux."
Chez les Dolphins, le revirement a été rendu possible en bonne partie par la tenue du quart Chad Pennington, qui a été remercié par les Jets de New York au mois d'août. La récolte de 10 gains de plus d'une saison à l'autre égalait la meilleure amélioration de l'histoire de la NFL.
L'équipe sera toutefois négligée même si elle jouera à domicile, dimanche, car certain se demandent encore si les Dolphins ont vraiment leur place en matches éliminatoires.
Seulement 11 membres de la formation ont déjà amorcé un match éliminatoire, dont Pennington, qui a vécu ce contexte trois fois avec les Jets.
"Un match éliminatoire est un peu plus émotionnel, a dit Pennington. L'électricité dans la foule est un peu plus élevée, le jeu est un peu plus rapide. C'est tout simplement différent, parce que l'enjeu est spécial."
Les Dolphins font valoir qu'ils peuvent aller au-delà de leur manque d'expérience en se remémorant ce avec quoi ils ont dû composer, ces dernières semaines. Ils sont venus de l'arrière dans la course aux matches d'après-saison en gagnant leurs cinq derniers matches, dont quatre fois sur un terrain adverse et quatre fois par un touché ou moins.
Mais les Dolphins ont tout de même réussi à atteindre les matches éliminatoires - leur présence peut d'ailleurs être considérée comme la plus surprenante. Avec un entraîneur recrue, un quart dont on ne voulait plus à New York et une formation sans grande vedette, ils ont offert un rendement de 11-5, remportant neuf de leurs 10 derniers matches pour mériter le titre dans l'Est de l'Américaine.
Leur seule victoire en 2007 a été obtenue aux dépens des Ravens, 22-16 en prolongation; cette saison, ces derniers ont pris leur revanche avec un gain de 27-13, le 19 octobre.
Il est bien évident que les Dolphins se sont grandement améliorés au cours des 10 dernières semaines. Les plaqués et les blocs ne sont plus une source d'inquiétude, l'attaque est un modèle d'efficacité et la défense peut se montrer très étanche pendant de longues périodes.
Les Ravens ont aussi rehaussé leur niveau de jeu au fil de la saison, ayant remporté neuf de leurs 11 derniers matches.
"Tout le monde parle des progrès des Dolphins, a dit le secondeur Ray Lewis des Ravens. Tout ça, ça ne nous intéresse pas. Nous avons notre propre lancée."
Le quart recrue des Ravens, Joe Flacco, n'a été intercepté que cinq fois et a réussi 13 passes de touchés, lors des 11 derniers matches.
"C'est au poste de quart qu'ils ont le plus progressé, a dit l'entraîneur des Dolphins, Tony Sparano. Flacco maîtrise complètement tous leurs jeux. Il va faire en sorte qu'un jeu se continue, un peu à la manière de Tony Romo. Je vois un jeune complètement différent par rapport à notre premier match contre eux."
Chez les Dolphins, le revirement a été rendu possible en bonne partie par la tenue du quart Chad Pennington, qui a été remercié par les Jets de New York au mois d'août. La récolte de 10 gains de plus d'une saison à l'autre égalait la meilleure amélioration de l'histoire de la NFL.
L'équipe sera toutefois négligée même si elle jouera à domicile, dimanche, car certain se demandent encore si les Dolphins ont vraiment leur place en matches éliminatoires.
Seulement 11 membres de la formation ont déjà amorcé un match éliminatoire, dont Pennington, qui a vécu ce contexte trois fois avec les Jets.
"Un match éliminatoire est un peu plus émotionnel, a dit Pennington. L'électricité dans la foule est un peu plus élevée, le jeu est un peu plus rapide. C'est tout simplement différent, parce que l'enjeu est spécial."
Les Dolphins font valoir qu'ils peuvent aller au-delà de leur manque d'expérience en se remémorant ce avec quoi ils ont dû composer, ces dernières semaines. Ils sont venus de l'arrière dans la course aux matches d'après-saison en gagnant leurs cinq derniers matches, dont quatre fois sur un terrain adverse et quatre fois par un touché ou moins.