Hommage à la ligne défensive des Giants
Football lundi, 4 févr. 2008. 21:08 jeudi, 12 déc. 2024. 19:53
Une fois la déception de ne pas voir les Patriots réussir une saison parfaite passée, je ne peux que m'incliner devant le travail de la ligne défensive des Giants qui a été extraordinaire.
Jamais, je n'avais vu de toute ma vie une ligne à l'attaque - celle de la Nouvelle-Angleterre - se faire assaillir de cette façon. À la fin, ce n'était même plus une question de stratégie, New York remportait facilement toutes les batailles à un contre un. Une personne qui aurait regardé le match du coin de l'œil aurait pu croire que les hommes de Tom Coughlin utilisaient le blitz à tous les jeux, alors qu'ils ne l'ont fait qu'une fois sur trois. C'est pourquoi je ne peux que rendre hommage aujourd'hui aux champions.
J'avais mentionné la semaine dernière que si les Giants souhaitaient l'emporter, ils devaient absolument se rendre à Tom Brady. New York devait le frapper tôt et souvent. Et c'est exactement ce qui est arrivé. Sur le tout premier jeu de la première séquence à l'attaque des Patriots, Barry Cofield a forcé Brady à précipiter son geste, étant ainsi incapable de rejoindre Laurence Maroney. Cela a vraiment donné le ton à l'unité défensive des Giants.
Même si Brady a complété 60 pour cent de ses tentatives de passes, il n'a jamais été en mesure de trouver son rythme. Il n'a pas été mauvais - loin de là - mais il n'a tout simplement pas été capable de transporter la Nouvelle-Angleterre sur ses épaules comme il l'avait fait tout au long de la campagne.
La ligne défensive des Giants a aussi extrêmement bien réagit lorsqu'elle devait jouer sous pression. Tant à la suite de l'interception réussie par Ellis Hobbs que de la pénalité pour avoir eu 12 joueurs sur le terrain. Mine de rien, les Giants ont limité les Cowboys à 17 points, les Packers à 20 et les Patriots à 14. Le coordonnateur défensif Steve Spagnuolo a ainsi stoppé les trois meilleures attaques de la Ligue nationale de football. Il n'a aussi alloué que 14 points à une équipe qui en avait marqué 589 en saison régulière, un record dans l'histoire de la NFL. Wow!
Comment également ne pas souligner le travail d'Eli Manning, qui a été bon au bon moment. Il a mené les Giants à deux touchés au quatrième quart à la suite de séquences de 80 et 83 verges. Manning a aussi démontré des aptitudes insoupçonnées chez lui en échappant à la pression à quelques reprises. Il a vraiment pris le contrôle de la partie au quatrième quart. Chapeau!
Mais je continue cependant de penser que c'est un joueur de la ligne défensive qui aurait mérité le titre de joueur par excellence de la rencontre. Je suis conscient que c'est beaucoup plus facile de nommer un joueur offensif mais si les Giants ont gagné, c'est en raison du brio de leur ligne défensive. Justin Tuck aurait été un excellent candidat, lui qui a notamment provoqué un échappé à la toute fin de la première demie.
Des déceptions et des questions
Chez les Patriots, tous les joueurs vont finir par se rappeler qu'ils ont laissé filer une chance unique. Ils vont surtout avoir en tête les nombreuses chances ratées. Sur la séquence qui a mené au touché de la victoire de Plaxico Burress, au moins trois passes auraient pu être interceptées. Rodney Harrison, Asante Samuel et Brandon Meriweather ont tous vu le ballon leur glisser entre les doigts. Samuel, un joueur de concession, n'avait pas le droit de ne pas réaliser l'interception!
J'aimerais également comprendre un jour pourquoi Bill Belichick a décidé de convertir un quatrième essai avec 13 verges à franchir sur la première séquence à l'attaque des Patriots au troisième quart. À ce moment, c'était vraiment une décision illogique en raison du brio de l'unité défensive des Giants. J'aimerais tellement comprendre justement parce qu'à première vue c'est un non sens.
Je ne vous cache pas que je souhaitais vraiment voir la Nouvelle-Angleterre l'emporter. Toute l'année, je me demandais comment les Patriots faisaient pour être parfaits semaine après semaine. Tout avait l'air si facile, alors qu'une saison de football est extrêmement difficile.
Ce que je vais toutefois avoir en mémoire dans quelques années, ce n'est pas la déception de voir les Patriots perdre, mais bien la prestation remarquable des Giants.
Rappelez-vous, New York, qui avait commencé la saison avec un dossier de 0-2, tirait de l'arrière 14-0 à la demie contre Washington lors de la troisième semaine d'activité. Les hommes de Coughlin sont alors revenus de l'arrière pour éventuellement gagner trois parties sur la route en éliminatoires.
*Propos recueillis par Francis Paquin
Jamais, je n'avais vu de toute ma vie une ligne à l'attaque - celle de la Nouvelle-Angleterre - se faire assaillir de cette façon. À la fin, ce n'était même plus une question de stratégie, New York remportait facilement toutes les batailles à un contre un. Une personne qui aurait regardé le match du coin de l'œil aurait pu croire que les hommes de Tom Coughlin utilisaient le blitz à tous les jeux, alors qu'ils ne l'ont fait qu'une fois sur trois. C'est pourquoi je ne peux que rendre hommage aujourd'hui aux champions.
J'avais mentionné la semaine dernière que si les Giants souhaitaient l'emporter, ils devaient absolument se rendre à Tom Brady. New York devait le frapper tôt et souvent. Et c'est exactement ce qui est arrivé. Sur le tout premier jeu de la première séquence à l'attaque des Patriots, Barry Cofield a forcé Brady à précipiter son geste, étant ainsi incapable de rejoindre Laurence Maroney. Cela a vraiment donné le ton à l'unité défensive des Giants.
Même si Brady a complété 60 pour cent de ses tentatives de passes, il n'a jamais été en mesure de trouver son rythme. Il n'a pas été mauvais - loin de là - mais il n'a tout simplement pas été capable de transporter la Nouvelle-Angleterre sur ses épaules comme il l'avait fait tout au long de la campagne.
La ligne défensive des Giants a aussi extrêmement bien réagit lorsqu'elle devait jouer sous pression. Tant à la suite de l'interception réussie par Ellis Hobbs que de la pénalité pour avoir eu 12 joueurs sur le terrain. Mine de rien, les Giants ont limité les Cowboys à 17 points, les Packers à 20 et les Patriots à 14. Le coordonnateur défensif Steve Spagnuolo a ainsi stoppé les trois meilleures attaques de la Ligue nationale de football. Il n'a aussi alloué que 14 points à une équipe qui en avait marqué 589 en saison régulière, un record dans l'histoire de la NFL. Wow!
Comment également ne pas souligner le travail d'Eli Manning, qui a été bon au bon moment. Il a mené les Giants à deux touchés au quatrième quart à la suite de séquences de 80 et 83 verges. Manning a aussi démontré des aptitudes insoupçonnées chez lui en échappant à la pression à quelques reprises. Il a vraiment pris le contrôle de la partie au quatrième quart. Chapeau!
Mais je continue cependant de penser que c'est un joueur de la ligne défensive qui aurait mérité le titre de joueur par excellence de la rencontre. Je suis conscient que c'est beaucoup plus facile de nommer un joueur offensif mais si les Giants ont gagné, c'est en raison du brio de leur ligne défensive. Justin Tuck aurait été un excellent candidat, lui qui a notamment provoqué un échappé à la toute fin de la première demie.
Des déceptions et des questions
Chez les Patriots, tous les joueurs vont finir par se rappeler qu'ils ont laissé filer une chance unique. Ils vont surtout avoir en tête les nombreuses chances ratées. Sur la séquence qui a mené au touché de la victoire de Plaxico Burress, au moins trois passes auraient pu être interceptées. Rodney Harrison, Asante Samuel et Brandon Meriweather ont tous vu le ballon leur glisser entre les doigts. Samuel, un joueur de concession, n'avait pas le droit de ne pas réaliser l'interception!
J'aimerais également comprendre un jour pourquoi Bill Belichick a décidé de convertir un quatrième essai avec 13 verges à franchir sur la première séquence à l'attaque des Patriots au troisième quart. À ce moment, c'était vraiment une décision illogique en raison du brio de l'unité défensive des Giants. J'aimerais tellement comprendre justement parce qu'à première vue c'est un non sens.
Je ne vous cache pas que je souhaitais vraiment voir la Nouvelle-Angleterre l'emporter. Toute l'année, je me demandais comment les Patriots faisaient pour être parfaits semaine après semaine. Tout avait l'air si facile, alors qu'une saison de football est extrêmement difficile.
Ce que je vais toutefois avoir en mémoire dans quelques années, ce n'est pas la déception de voir les Patriots perdre, mais bien la prestation remarquable des Giants.
Rappelez-vous, New York, qui avait commencé la saison avec un dossier de 0-2, tirait de l'arrière 14-0 à la demie contre Washington lors de la troisième semaine d'activité. Les hommes de Coughlin sont alors revenus de l'arrière pour éventuellement gagner trois parties sur la route en éliminatoires.
*Propos recueillis par Francis Paquin