Il ne semble pas y avoir d'éléments négatifs autour des Alouettes
Football vendredi, 19 juil. 2002. 22:20 vendredi, 13 déc. 2024. 04:31
Selon moi, la victoire des Alouettes contre les Stampeders de Calgary est la plus impressionnante de la saison car c'est la première fois que les Alouettes ont bien joué dans toutes les facettes du jeu. L'offensive a été plus constante, la défensive a provoqué des revirements (cinq interceptions). Et que dire des unités spéciales. Keith Stokes a réussi un superbe retour de botté de 88 verges pour un touché et Terry Baker a été excellent, lui qui a réussi tous ses placements.
Les Alouettes connaissent un début de saison similaire à celui de l'an dernier, mais j'aime encore plus ce que je vois en 2002. L'esprit d'équipe semble beaucoup plus développé entre les joueurs. À plusieurs reprises, j'ai vu des joueurs de la défensive encourager les joueurs de l'unité offensive. Quand un joueur se fait plaquer, il a toujours plusieurs coéquipiers pour aller l'aider à se relever. Ce sont beaucoup de petites choses qui en disent beaucoup sur l'esprit d'équipe. Tous les joueurs à qui je parle ont acheté le système de Don Matthews et ils semblent être très heureux. Il ne semble pas y avoir d'éléments négatifs autour de l'équipe.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les Alouettes ont concédé plus de 400 verges de gains aux Stampeders. Sauf que lorsque venait le temps de resserrer la défensive, ils ont été plus qu'efficaces. Les Alouettes ont plié mais ils n'ont pas cassé. Vrai qu'ils ont accordé certains longs gains par la passe, mais règle générale ils ont fait ce qu'il fallait pour gagner.
Améliorations
Même s'ils l'ont emporté, il y a encore de la place à amélioration chez les Alouettes; quand on accorde plus de 400 verges à l'adversaire c'est qu'on peut s'améliorer. Don Matthews en a d'ailleurs parlé à l'issue de la rencontre. Il était content du résultat mais il n'était pas totalement satisfait. Les Alouettes devront être plus constants au niveau de l'exécution. L'attaque des Alouettes a été très constante contre Calgary, vrai. Mais il y a encore eu quelques ratés, quelques séquences où les Alouettes ont dû dégager après seulement deux jeux. Pourquoi une équipe gagne 90 verges sur 13 jeux alors que quelques minutes plus tard elle botte après deux jeux ratés? C'est tout simplement une question d'exécution et de constance.
Crédit aux entraîneurs
Je crois qu'il faut donner crédit aux entraîneurs des Alouettes pour les succès de l'équipe depuis le début de la saison. Ils ont eu à prendre des décisions délicates depuis le début de la campagne, pensons uniquement au cas Phillips vs. Pringle. Mais on doit avouer que les entraîneurs ont bien évalué leur personnel. Ils libèrent Erik Riddick pour faire confiance à Tim Strickland, un demi-défensif, et le faire jouer au poste de secondeur de ligne. Tout le monde questionnait la décision, mais Strickland a effectué un jeu-clé contre les Argos de Toronto. Malheureusement, il s'est blessé contre la Saskatchewan.
Prenons l'exemple de Danny Derricott. Un joueur de 170 livres que l'on décide d'utiliser au poste de secondeur, un joueur qui n'avait pourtant jamais évolué à cette position. Matthews croit que dans son système, Derricott sera parfait comme secondeur. À son premier match comme secondeur, Derricott a connu un match colossal contre Calgary. Quand c'est le temps d'évaluer le talent et de bien utiliser ce talent, les entraîneurs des Alouettes n'ont rien à se reprocher.
J'ai récemment parlé à Jim Barker et il m'a dit que les entraîneurs voulaient que Bobby Newcome hausse son jeu d'un cran. Newcome n'a peut-être pas apprécié ces remarques et il a décidé de quitter. Mais sans même hésiter, Matthews a affirmé que Keith Stokes était l'homme de la situation pour remplacer le déserteur. Qu'est ce qu'a fait Stokes? À sa première réception dans la Ligue canadienne, Stokes a réussi un touché. L'exemple de Stokes vient encore étayer le fait que le personnel d'entraîneurs des Alouettes est capable de bien évaluer ses joueurs.
Anthony Calvillo
Pour un quatrième match d'affilée, Anthony Calvillo n'a pas lancé d'interception. Selon moi, la plus grande différence avec Calvillo en 2002 est le fait qu'il évolue dans un système offensif fait sur mesure pour lui. La force de Calvillo est sa rapidité à lire les défensives adverses. Il baigne maintenant dans un système où il est capable de lire ces défensives rapidement et où il peut se débarrasser du ballon rapidement. L'an passé, il était souvent mal à l'aise avec les "play action" (feinte de course et passe). L'an passé, les protections de passe étaient lentes à se développer et Anthony ne pouvait se débarrasser du ballon. Le système était ainsi fait.
Toutes les améliorations apportées à l'offensive des Alouettes aident également grandement Calvillo. On n'a qu'à penser à Corey Grant, Pat Woodcock, Keith Stokes et Lawrence Phillips qui sont plusieurs armes qu'aiment utiliser Calvillo.
Prochain match
Le prochain match des Alouettes aura lieu contre les Blue Bombers de Winnipeg, qui n'évoluent plus dans le même division que les Alouettes. Ce sera le plus gros test pour les Moineaux en 2002. Ils forment encore une équipe très redoutable cette année. Parlez-en aux Renegades d'Ottawa qui ont été rossés par la troupe de Dave Ritchie cette semaine. Ils ont réussi à corriger leurs quelques lacunes. Au poste de centre-arrière, ils sont allés dénicher Mike Sellers, un colosse de 260 livres qui effectue des blocs incroyables. Leur ligne défensive était très efficace contre la course mais n'appliquait pas beaucoup de pression sur les quarts adverses. Ils ont pallié le problème en faisant l'acquisition de David Benefield, un ailier défensif des Lions. Cette équipe n'a pratiquement pas de faiblesse.
Les Alouettes connaissent un début de saison similaire à celui de l'an dernier, mais j'aime encore plus ce que je vois en 2002. L'esprit d'équipe semble beaucoup plus développé entre les joueurs. À plusieurs reprises, j'ai vu des joueurs de la défensive encourager les joueurs de l'unité offensive. Quand un joueur se fait plaquer, il a toujours plusieurs coéquipiers pour aller l'aider à se relever. Ce sont beaucoup de petites choses qui en disent beaucoup sur l'esprit d'équipe. Tous les joueurs à qui je parle ont acheté le système de Don Matthews et ils semblent être très heureux. Il ne semble pas y avoir d'éléments négatifs autour de l'équipe.
Aussi surprenant que cela puisse paraître, les Alouettes ont concédé plus de 400 verges de gains aux Stampeders. Sauf que lorsque venait le temps de resserrer la défensive, ils ont été plus qu'efficaces. Les Alouettes ont plié mais ils n'ont pas cassé. Vrai qu'ils ont accordé certains longs gains par la passe, mais règle générale ils ont fait ce qu'il fallait pour gagner.
Améliorations
Même s'ils l'ont emporté, il y a encore de la place à amélioration chez les Alouettes; quand on accorde plus de 400 verges à l'adversaire c'est qu'on peut s'améliorer. Don Matthews en a d'ailleurs parlé à l'issue de la rencontre. Il était content du résultat mais il n'était pas totalement satisfait. Les Alouettes devront être plus constants au niveau de l'exécution. L'attaque des Alouettes a été très constante contre Calgary, vrai. Mais il y a encore eu quelques ratés, quelques séquences où les Alouettes ont dû dégager après seulement deux jeux. Pourquoi une équipe gagne 90 verges sur 13 jeux alors que quelques minutes plus tard elle botte après deux jeux ratés? C'est tout simplement une question d'exécution et de constance.
Crédit aux entraîneurs
Je crois qu'il faut donner crédit aux entraîneurs des Alouettes pour les succès de l'équipe depuis le début de la saison. Ils ont eu à prendre des décisions délicates depuis le début de la campagne, pensons uniquement au cas Phillips vs. Pringle. Mais on doit avouer que les entraîneurs ont bien évalué leur personnel. Ils libèrent Erik Riddick pour faire confiance à Tim Strickland, un demi-défensif, et le faire jouer au poste de secondeur de ligne. Tout le monde questionnait la décision, mais Strickland a effectué un jeu-clé contre les Argos de Toronto. Malheureusement, il s'est blessé contre la Saskatchewan.
Prenons l'exemple de Danny Derricott. Un joueur de 170 livres que l'on décide d'utiliser au poste de secondeur, un joueur qui n'avait pourtant jamais évolué à cette position. Matthews croit que dans son système, Derricott sera parfait comme secondeur. À son premier match comme secondeur, Derricott a connu un match colossal contre Calgary. Quand c'est le temps d'évaluer le talent et de bien utiliser ce talent, les entraîneurs des Alouettes n'ont rien à se reprocher.
J'ai récemment parlé à Jim Barker et il m'a dit que les entraîneurs voulaient que Bobby Newcome hausse son jeu d'un cran. Newcome n'a peut-être pas apprécié ces remarques et il a décidé de quitter. Mais sans même hésiter, Matthews a affirmé que Keith Stokes était l'homme de la situation pour remplacer le déserteur. Qu'est ce qu'a fait Stokes? À sa première réception dans la Ligue canadienne, Stokes a réussi un touché. L'exemple de Stokes vient encore étayer le fait que le personnel d'entraîneurs des Alouettes est capable de bien évaluer ses joueurs.
Anthony Calvillo
Pour un quatrième match d'affilée, Anthony Calvillo n'a pas lancé d'interception. Selon moi, la plus grande différence avec Calvillo en 2002 est le fait qu'il évolue dans un système offensif fait sur mesure pour lui. La force de Calvillo est sa rapidité à lire les défensives adverses. Il baigne maintenant dans un système où il est capable de lire ces défensives rapidement et où il peut se débarrasser du ballon rapidement. L'an passé, il était souvent mal à l'aise avec les "play action" (feinte de course et passe). L'an passé, les protections de passe étaient lentes à se développer et Anthony ne pouvait se débarrasser du ballon. Le système était ainsi fait.
Toutes les améliorations apportées à l'offensive des Alouettes aident également grandement Calvillo. On n'a qu'à penser à Corey Grant, Pat Woodcock, Keith Stokes et Lawrence Phillips qui sont plusieurs armes qu'aiment utiliser Calvillo.
Prochain match
Le prochain match des Alouettes aura lieu contre les Blue Bombers de Winnipeg, qui n'évoluent plus dans le même division que les Alouettes. Ce sera le plus gros test pour les Moineaux en 2002. Ils forment encore une équipe très redoutable cette année. Parlez-en aux Renegades d'Ottawa qui ont été rossés par la troupe de Dave Ritchie cette semaine. Ils ont réussi à corriger leurs quelques lacunes. Au poste de centre-arrière, ils sont allés dénicher Mike Sellers, un colosse de 260 livres qui effectue des blocs incroyables. Leur ligne défensive était très efficace contre la course mais n'appliquait pas beaucoup de pression sur les quarts adverses. Ils ont pallié le problème en faisant l'acquisition de David Benefield, un ailier défensif des Lions. Cette équipe n'a pratiquement pas de faiblesse.