J'avais du mal à y croire
Football mardi, 6 nov. 2007. 21:09 samedi, 14 déc. 2024. 13:59
La malchance s'acharne encore sur moi car je me suis de nouveau blessé. J'ai subi cette blessure au cours du dernier match contre Winnipeg. Cette fois, c'est la jambe droite qui a été touchée et c'est assuré que je vais rater la demi-finale de l'Est, dimanche. Il est même possible que ma saison soit terminée.
J'ai été blessé à la jambe droite. Plus tôt dans la campagne, c'était la gauche qui avait été touchée. Dire qu'avant le début de la saison, je ne m'étais jamais claqué un muscle et voilà maintenant que c'est la deuxième fois que ça m'arrive.
La blessure est survenue en voulant cramponner mon soulier sur le terrain quand j'ai tenté de rattraper le quart Kevin Glenn. Je venais de remplacer mon bon ami Étienne Boulay qui s'était blessé à une main. J'ai l'impression que toutes les fois qu'Étienne se blesse, je subi le même sort.
Sur le coup, j'avais du mal à y croire. J'ai vécu cela trop souvent. Ça n'a fait que multiplier ma frustration. J'étais en maudit. Couché sur le terrain, je savais que quelque chose de sérieux venait de se produire.
Après la partie, je n'ai pas accompagné les gars pour prendre une bière. Je suis resté dans ma chambre et j'avais hâte de revenir à Montréal tellement j'étais frustré.
J'ai connu une bonne saison et c'est le début de la première ronde éliminatoire. L'an dernier, j'avais raté les séries et j'avais tellement hâte d'y participer cette fois. Après le creux de la saison, c'est trippant de participer aux éliminatoires.
On retrouve les Blue Bombers
On n'a pas l'impression que Winnipeg est une meilleure équipe que nous, mais on n'a jamais su être opportuniste contre eux. Les Blue Bombers ne nous ont pas dominés cette année. Tous les matchs contre eux ont été serrés. Nous savons que nous pouvons rivaliser avec cette équipe.
On ne s'attend pas à ce qu'ils changent leur plan de match compte tenu qu'il a fonctionné trois fois cette année contre nous. Dans le fond, c'est à nous à s'ajuster.
On s'est affronté onze fois en deux ans et je peux vous dire qu'il existe une vraie rivalité entre les deux équipes. L'entraîneur des Bombers, Doug Berry, est un ancien membre du personnel d'entraîneurs des Alouettes et je ne pense pas que son départ s'est fait dans l'harmonie.
Cette rivalité est aussi palpable chez les joueurs des deux équipes.
Bashir Levingston
L'arrivée du spécialiste des retours de bottés Bashir Levingston a été une surprise, surtout à une semaine du début des séries. Il n'a même pas disputé un match avec nous et il se retrouve en éliminatoires.
Levingston ne peut que nous aider à retourner les bottés car c'est une lacune chez les Alouettes. Il a de l'expérience et il connaît la largeur d'un terrain canadien.
C'est aussi l'occasion pour lui de relancer sa carrière après avoir été libéré par les Argonauts de Toronto.
*propos recueillis par RDS.ca
J'ai été blessé à la jambe droite. Plus tôt dans la campagne, c'était la gauche qui avait été touchée. Dire qu'avant le début de la saison, je ne m'étais jamais claqué un muscle et voilà maintenant que c'est la deuxième fois que ça m'arrive.
La blessure est survenue en voulant cramponner mon soulier sur le terrain quand j'ai tenté de rattraper le quart Kevin Glenn. Je venais de remplacer mon bon ami Étienne Boulay qui s'était blessé à une main. J'ai l'impression que toutes les fois qu'Étienne se blesse, je subi le même sort.
Sur le coup, j'avais du mal à y croire. J'ai vécu cela trop souvent. Ça n'a fait que multiplier ma frustration. J'étais en maudit. Couché sur le terrain, je savais que quelque chose de sérieux venait de se produire.
Après la partie, je n'ai pas accompagné les gars pour prendre une bière. Je suis resté dans ma chambre et j'avais hâte de revenir à Montréal tellement j'étais frustré.
J'ai connu une bonne saison et c'est le début de la première ronde éliminatoire. L'an dernier, j'avais raté les séries et j'avais tellement hâte d'y participer cette fois. Après le creux de la saison, c'est trippant de participer aux éliminatoires.
On retrouve les Blue Bombers
On n'a pas l'impression que Winnipeg est une meilleure équipe que nous, mais on n'a jamais su être opportuniste contre eux. Les Blue Bombers ne nous ont pas dominés cette année. Tous les matchs contre eux ont été serrés. Nous savons que nous pouvons rivaliser avec cette équipe.
On ne s'attend pas à ce qu'ils changent leur plan de match compte tenu qu'il a fonctionné trois fois cette année contre nous. Dans le fond, c'est à nous à s'ajuster.
On s'est affronté onze fois en deux ans et je peux vous dire qu'il existe une vraie rivalité entre les deux équipes. L'entraîneur des Bombers, Doug Berry, est un ancien membre du personnel d'entraîneurs des Alouettes et je ne pense pas que son départ s'est fait dans l'harmonie.
Cette rivalité est aussi palpable chez les joueurs des deux équipes.
Bashir Levingston
L'arrivée du spécialiste des retours de bottés Bashir Levingston a été une surprise, surtout à une semaine du début des séries. Il n'a même pas disputé un match avec nous et il se retrouve en éliminatoires.
Levingston ne peut que nous aider à retourner les bottés car c'est une lacune chez les Alouettes. Il a de l'expérience et il connaît la largeur d'un terrain canadien.
C'est aussi l'occasion pour lui de relancer sa carrière après avoir été libéré par les Argonauts de Toronto.
*propos recueillis par RDS.ca