(RDS) - Le botteur Matt Kellett est toujours ennuyé par un problème de vision qui pourrait le forcer à rater la prochaine rencontre. Les Alouettes n'ont d'ailleurs pris aucune chance eux qui ont mis sous contrat à un ancien botteur des Renegades d'Ottawa.

Kellett vit des moments inquiétants depuis une dizaine de jours puisqu'il voit double en raison d'une infection virale du nerf optique de l'oeil droit. Même s'il a passé une batterie d'examens, personne n'est en mesure de lui dire quand ses problèmes se résorberont.

C'est avec des sanglots dans la voix que Kellett a parlé de ses inquiétudes...

"C'est certain que c'est stressant, surtout quand les docteurs ne savent pas ce que tu as."

Lors du dernier match à Ottawa, Kellett a pu effectuer les tentatives de placement en apposant une bande adhésive sur son oeil.

Même s'il a très bien fait en réussissant trois placements sur quatre, Kellett mentionne que ce n'était pas facile.

"Couvrez-vous un oeil pour une journée et essayez de faire votre emploi régulier. C'est très difficile », explique Kellett.

Pour le moment, les Alouettes envisagent deux scénarios pour le prochain match.

Comme à Ottawa, Kellett effectuerait les placements et Dave Stala se chargerait des dégagements et des bottés d'envoi.

"Nous anticipons que Kellett va jouer avec un seul oeil", lance l'entraîneur-chef Don Matthews.

L'autre scénario, selon Don Matthews, serait l'entrée en scène de Demitris Scouras, un botteur canadien qui vient de signer un contrat avec l'équipe d'entraînement.

Scouras, qui a joué trois matchs avec les Renegades d'Ottawa il y a deux ans, se chargerait alors de tous les bottés.

"Si Matt ne peut pas jouer, je vais être utilisé. Mais dès que Matt va être en santé, c'est lui qui va être appelé à jouer"' soutient Scouras

Quant à Matt Kellett, a été beaucoup plus clair. Ses entraîneurs lui ont dit qu'il n'affrontera pas les Tiger-Cats, à moins que son état de santé ne s'améliore considérablement.

"Je me suis fait dire que je ne jouerais pas", lance Kellett.

Kellett dit qu'il comprend la décision de ses patrons et qu'il serait injuste pour ses coéquipiers qu'il soit sur le terrain s'il ne peut les aider comme à l'habitude.