L'attaque a sauvé la défensive
Football lundi, 27 sept. 2010. 19:05 vendredi, 13 déc. 2024. 03:35
Notre victoire de 44-40 sur les Blue Bombers de Winnipeg est le signe que n'importe quoi peut arriver dans cette ligue et que rien n'est acquis malgré les fiches des équipes.
Ça faisait deux parties que notre défensive tenait le fort et qu'elle dominait. Cette fois, notre défensive a connu quelques ennuis et c'est notre attaque qui a pris la relève. On avait besoin de notre attaque et elle a fait ce qu'il fallait pour gagner. On gagne en équipe et on perd en équipe : une semaine l'attaque nous fait gagner, l'autre c'est la défensive.
Anthony Calvillo a été extraordinaire avec cinq passes de touché et 477 verges en gains. Ça été une excellente performance de sa part en dépit de la perte de Kerry Watkins durant le match. A.C. a trouvé le moyen de sortir de sa pochette protectrice et faire de belles passes sans être dérangé, ce qui témoigne d'un très beau travail en offensive. Lundi matin, Kerry avait encore le bras en écharpe. Ça semble sérieux et j'ignore combien de temps il sera absent. Il s'agit d'une grosse perte pour notre équipe parce qu'il est un des meilleurs receveurs depuis des années. Sa perte nous fait mal mais elle a aussi prouvé qu'on avait beaucoup de profondeur au poste de receveur avec Brian Bratton, qui a marqué deux touchés. La profondeur est le signe d'une équipe championne.
Les 40 points des Blue Bombers ne me surprennent pas parce qu'il existe une parité dans la LCF. Et je crois fermement que Winnipeg n'est pas une équipe de 3-9. Cette formation est adossée au mur et elle se bat pour une place dans les séries. N'importe quelle équipe peut battre n'importe quelle autre formation dans notre ligue. C'est juste une question de préparation le jour du match.
Malgré les 40 points, la défensive ne peut pas être la seule unité blâmée parce que notre attaque a alloué un majeur. Les unités spéciales ont eu beaucoup de problèmes, ce qui nous a fait perdre des bonnes positions sur le terrain.
En défensive, on a accordé de gros jeux. Les Bombers ne parvenaient pas à traverser le terrain avec une série de jeux. Ils le traversaient plutôt avec un long jeu. C'est le signe d'erreurs de communication et d'assignation de la part de certains joueurs.
On a freiné le jeu au sol en limitant Fred Reid mais le quart Steven Jyles a fait de l'excellent travail. Winnipeg a gagné 85 verges au sol dans la partie mais 84 de ces verges l'ont été sur trois jeux. Alors sur cet aspect, on a très bien joué. Jyles mérite le crédit qui lui revient alors que notre défensive n'en mérite pas parce qu'on a laissé plusieurs gros jeux se réaliser. Nous avons commis trop d'erreurs en défensive.
Ben Cahoon est un modèle
Ben Cahoon a réussi l'exploit de devenir le deuxième joueur de l'histoire de la LCF à capter 1000 passes en carrière. Dans le football professionnel, il y an a moins de dix qui ont réussi à capter autant de passes.
C'est incroyable. 1000 passes, c'est l'équivalent de 50 passes captées pendant 20 saisons ou de cent passes pendant dix ans. Je ne suis pas sûr que les gens peuvent comprendre ce que ça représente.
Si Ben a atteint ce plateau, c'est parce qu'il est un vrai professionnel. Il se présente tous les jours au stade pour travailler et pour s'améliorer. Il est extrêmement dur et il se fait frapper solidement mais il se relève toujours.
C'est le type de joueur que vous cherchez à imiter quand vous commencez votre carrière. Un jeune doit se dire que s'il a réussi à faire tant de choses pendant aussi longtemps, c'est le signe qu'il fait quelque chose de bien. Tout le monde le regarde pour voir comment il fait les choses. Si on veut réussir la moitié de ce que Ben a fait, il faudra qu'on fasse comme lui et devenir un bon vétéran à notre tour.
Ben est un excellent être humain, qui est très humble aussi. Je suis très fier d'avoir été avec lui quand il a capté sa 1000e passe. Après la partie, on s'est retrouvé au restaurant et on a trinqué à son exploit mais Ben était mal à l'aise. Ben disait simplement que ce n'était pas un gros match et que sa passe n'avait pas été quelque chose de déterminant dans la rencontre. Je comprends maintenant comment il a fait pour se rendre aussi loin. C'est simplement parce qu'il est excessivement exigeant envers lui-même.
Pas un duel de titans
La partie contre les Stampeders de Calgary vendredi constituera un excellent test pour nous.
Depuis le début de ma carrière, je pense que c'est la première fois que je suis témoin d'une telle parité. Toutes les équipes ont été battues par des équipes qui étaient dans les bas fonds de la ligue. On ne voit plus d'équipes comme Toronto et Hamilton d'il y a quelques années et même si Calgary a commencé la saison en force, les Stampeders ont perdu leurs deux derniers matchs.
Nous, on ne voit pas cette partie comme un choc des titans. On s'attend à ce que les gens en parlent en raison de nos fiches respectives mais nous n'allons pas nous préparer de façon différente que pour les autres clubs. Je sais que c'est une excellente équipe et je vois cette partie comme un bon test.
La partie va se jouer dans les lignes de tranchées. Ce sera de voir quelle ligne va dominer l'autre. Le quart Henry Burris a la capacité de sortir de sa pochette et de créer des jeux avec ses jambes. Si on peut le contenir et le frapper, ça pourrait être la clé du succès pour nous.
*propos recueillis par Robert Latendresse
Ça faisait deux parties que notre défensive tenait le fort et qu'elle dominait. Cette fois, notre défensive a connu quelques ennuis et c'est notre attaque qui a pris la relève. On avait besoin de notre attaque et elle a fait ce qu'il fallait pour gagner. On gagne en équipe et on perd en équipe : une semaine l'attaque nous fait gagner, l'autre c'est la défensive.
Anthony Calvillo a été extraordinaire avec cinq passes de touché et 477 verges en gains. Ça été une excellente performance de sa part en dépit de la perte de Kerry Watkins durant le match. A.C. a trouvé le moyen de sortir de sa pochette protectrice et faire de belles passes sans être dérangé, ce qui témoigne d'un très beau travail en offensive. Lundi matin, Kerry avait encore le bras en écharpe. Ça semble sérieux et j'ignore combien de temps il sera absent. Il s'agit d'une grosse perte pour notre équipe parce qu'il est un des meilleurs receveurs depuis des années. Sa perte nous fait mal mais elle a aussi prouvé qu'on avait beaucoup de profondeur au poste de receveur avec Brian Bratton, qui a marqué deux touchés. La profondeur est le signe d'une équipe championne.
Les 40 points des Blue Bombers ne me surprennent pas parce qu'il existe une parité dans la LCF. Et je crois fermement que Winnipeg n'est pas une équipe de 3-9. Cette formation est adossée au mur et elle se bat pour une place dans les séries. N'importe quelle équipe peut battre n'importe quelle autre formation dans notre ligue. C'est juste une question de préparation le jour du match.
Malgré les 40 points, la défensive ne peut pas être la seule unité blâmée parce que notre attaque a alloué un majeur. Les unités spéciales ont eu beaucoup de problèmes, ce qui nous a fait perdre des bonnes positions sur le terrain.
En défensive, on a accordé de gros jeux. Les Bombers ne parvenaient pas à traverser le terrain avec une série de jeux. Ils le traversaient plutôt avec un long jeu. C'est le signe d'erreurs de communication et d'assignation de la part de certains joueurs.
On a freiné le jeu au sol en limitant Fred Reid mais le quart Steven Jyles a fait de l'excellent travail. Winnipeg a gagné 85 verges au sol dans la partie mais 84 de ces verges l'ont été sur trois jeux. Alors sur cet aspect, on a très bien joué. Jyles mérite le crédit qui lui revient alors que notre défensive n'en mérite pas parce qu'on a laissé plusieurs gros jeux se réaliser. Nous avons commis trop d'erreurs en défensive.
Ben Cahoon est un modèle
Ben Cahoon a réussi l'exploit de devenir le deuxième joueur de l'histoire de la LCF à capter 1000 passes en carrière. Dans le football professionnel, il y an a moins de dix qui ont réussi à capter autant de passes.
C'est incroyable. 1000 passes, c'est l'équivalent de 50 passes captées pendant 20 saisons ou de cent passes pendant dix ans. Je ne suis pas sûr que les gens peuvent comprendre ce que ça représente.
Si Ben a atteint ce plateau, c'est parce qu'il est un vrai professionnel. Il se présente tous les jours au stade pour travailler et pour s'améliorer. Il est extrêmement dur et il se fait frapper solidement mais il se relève toujours.
C'est le type de joueur que vous cherchez à imiter quand vous commencez votre carrière. Un jeune doit se dire que s'il a réussi à faire tant de choses pendant aussi longtemps, c'est le signe qu'il fait quelque chose de bien. Tout le monde le regarde pour voir comment il fait les choses. Si on veut réussir la moitié de ce que Ben a fait, il faudra qu'on fasse comme lui et devenir un bon vétéran à notre tour.
Ben est un excellent être humain, qui est très humble aussi. Je suis très fier d'avoir été avec lui quand il a capté sa 1000e passe. Après la partie, on s'est retrouvé au restaurant et on a trinqué à son exploit mais Ben était mal à l'aise. Ben disait simplement que ce n'était pas un gros match et que sa passe n'avait pas été quelque chose de déterminant dans la rencontre. Je comprends maintenant comment il a fait pour se rendre aussi loin. C'est simplement parce qu'il est excessivement exigeant envers lui-même.
Pas un duel de titans
La partie contre les Stampeders de Calgary vendredi constituera un excellent test pour nous.
Depuis le début de ma carrière, je pense que c'est la première fois que je suis témoin d'une telle parité. Toutes les équipes ont été battues par des équipes qui étaient dans les bas fonds de la ligue. On ne voit plus d'équipes comme Toronto et Hamilton d'il y a quelques années et même si Calgary a commencé la saison en force, les Stampeders ont perdu leurs deux derniers matchs.
Nous, on ne voit pas cette partie comme un choc des titans. On s'attend à ce que les gens en parlent en raison de nos fiches respectives mais nous n'allons pas nous préparer de façon différente que pour les autres clubs. Je sais que c'est une excellente équipe et je vois cette partie comme un bon test.
La partie va se jouer dans les lignes de tranchées. Ce sera de voir quelle ligne va dominer l'autre. Le quart Henry Burris a la capacité de sortir de sa pochette et de créer des jeux avec ses jambes. Si on peut le contenir et le frapper, ça pourrait être la clé du succès pour nous.
*propos recueillis par Robert Latendresse