TORONTO (PC) - La LCF continue de respecter sa nouvelle politique, à l'effet qu'elle n'émettra plus publiquement de commentaires ayant trait au sort du commissaire Michael Lysko. Les membres du bureau des gouverneurs qui ont été rejoints par la Presse Canadienne, jeudi, ont refusé de commenter le dossier ou ils n'ont simplement pas retourné les appels.

A la fin d'un appel-conférence tenu entre les gouverneurs de la LCF, mercredi, où le congédiement attendu de Lysko n'a pas eu lieu, le président David Braley a déclaré que lui et les autres membres du comité ne diraient plus rien à ce sujet.

Les dirigeants de la ligue entendent toutefois continuer à discuter du dossier très bientôt. On n'a toutefois pas dévoilé à quel moment une telle réunion aurait lieu.

L'élément déclencheur de la crise est survenu la semaine dernière, alors que Lysko avait qualifié l'organisation des Argonauts de Toronto d'incompétente parce qu'elle avait conclu "un pacte avec le diable" en embauchant Garth Drabinsky, un bonze du domaine du spectacle, à titre de conseiller.

Sherwood Schwarz, le propriétaire des Argonauts, a alors demandé que Lysko remette sa démission ou soit congédié. Le commissaire n'a pas bougé, refusant même de s'excuser.

Tout indiquait que Lysko serait congédié mercredi, huit des neuf gouverneurs étant prêt à voter en ce sens étant donné que Lysko avait eu plusieurs différends avec eux depuis son arrivée en poste.

La décision de ne pas le congédier laisse maintenant place à plusieurs rumeurs.

Par exemple, que Lysko aurait menacé les gouverneurs de les poursuivre en cour s'ils le congédiaient.

Ou encore, que les dirigeants de la ligue préféraient attendre qu'un pacte compensatoire soit d'abord offert à Lysko pour faciliter son départ, le commissaire ayant paraphé une entente de trois d'une valeur estimée à 750 000 $ à son entrée en poste, le 1er décembre 2000.

Selon une autre rumeur, on aurait également préféré attendre qu'une entente avec le successeur de Lysko soit concrétisée avant de confirmer son départ.