COLLABORATION SPÉCIALE

On savait déjà qu’ils seraient des éliminatoires, mais avec les résultats du week-end, les Alouettes de Montréal sont maintenant quasi-assurés d’obtenir le troisième rang dans l’Association de l’Est.

Pour grimper au deuxième échelon, Montréal devra battre Ottawa et espérer une victoire des Roughriders sur les Tiger-Cats. Cependant, la Saskatchewan joue un match sans enjeu et c’est assurément une « équipe B » qui voyagera à Hamilton pour permettre à la majorité de leurs joueurs partants de se reposer.

Dans ce contexte, les Alouettes doivent prioriser le repos de certains de leurs joueurs clés, plutôt que de forcer la note pour grimper au deuxième échelon.

Oui, il faut gagner ce match, mais il faut le faire en donnant un petit répit à quelques joueurs qui en ont besoin.

On sait déjà qu’on devra disputer un gros match la semaine suivante et on sait déjà que ce sera contre Hamilton. Ne reste qu’à déterminer l’emplacement de cette rencontre éliminatoire. Que ce soit à Montréal ou Hamilton, la priorité demeure de se préparer pour cette équipe.

Les Alouettes pourraient, par exemple, alléger la charge de travail du demi-offensif William Stanback, ou s’assurer que les joueurs de la ligne à l’attaque sont en santé, alors que certains d’entre eux ont dû soigner des blessures au cours des dernières semaines. De plus, n’importe quel partant qui traîne une blessure devrait se mériter un repos pour prioriser le match éliminatoire.

C’est aux entraîneurs de prendre les décisions, mais les Alouettes vont affronter une équipe beaucoup plus faible, qui effectuera également des rotations dans son effectif pour préparer les évaluations pour la prochaine saison.

Cette semaine, la priorité, c’est la santé des joueurs. 

J’ai hâte de voir comment les décideurs vont gérer la semaine d’entraînement, le temps de jeu des joueurs et qui obtiendra un congé pour que les Alouettes s’amènent en Demi-finale de l’Est à pleine capacité.

ContentId(3.1397442):NFL : Lions 16 - Steelers 16 (football)
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Les matchs nuls, c’est nul!

Nous avons assisté à un match nul entre les Lions de Detroit et les Steelers de Pittsburgh, dimanche dernier. 

Un nul, ça le dit dans tous les sens du terme, c’est nul!

Je déteste les matchs nuls. Au hockey, on s’est débarrassé de ça avec les tirs de barrage. Dans la NBA, on joue jusqu’à ce qu’un gagnant soit connu. Bref, je crois les matchs nuls n’ont pas leur place dans la NFL non plus.

Les matchs nuls, ça brise la symétrie. Il faut trouver des façons pour que les rencontres se terminent.

Il y a quelques années, les prolongations ont été réduites de 15 à 10 minutes, pour protéger la santé des joueurs.

Je pense qu’on pourrait jouer les 10 minutes de la prolongation, et ensuite, trouver une façon de déterminer un gagnant, un peu comme on le fait au niveau universitaire dans la NCAA.

J’aimerais bien qu’on adopte leur formule, où chaque équipe prend le ballon à la ligne de 45 dans le territoire adverse et obtient deux chances d’aller marquer. Si ça ne fonctionne pas, chaque équipe obtient une chance de faire un jeu à la ligne de 5 jusqu’à ce que quelqu’un réussisse à marquer.

Au final, on limite la quantité de jeux et on départage la rencontre.

Je déteste voir un pointage de 16-16... C’est dommage pour les deux équipes, qui ont un sentiment de défaite. C’est malheureux pour le classement, car cela vient brouiller les cartes et compliquer les choses. Et c’est dommage, évidemment, pour les partisans.

Je me porte en défenseur de l’abolition des nuls et de la recherche de solutions pour pouvoir déclarer un gagnant à la fin de chaque match.

ContentId(3.1397447):NFL : Saints 21 - Titans 23 (football)
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La « VAR », un principe à appliquer dans la NFL

Dernièrement, l’arbitrage se retrouve de nouveau sous les projecteurs dans la NFL.

Lors du Football du lundi soir, il y a 10 jours, le duel entre les Bears contre les Steelers a donné place à un piètre spectacle de la part de Tony Corrente et de son équipe.

Corrente s’est beaucoup trop fait remarquer, il a dicté le match avec ses décisions, en plus de donner des pénalités qui n’avaient aucun bon sens.

Cette semaine, Sean Payton a blâmé la défaite des Saints de La Nouvelle-Orléans sur les officiels qui ont effectué plusieurs appels douteux.

Les exemples sont nombreux.

L’arbitrage ne sera jamais parfait, j’en conviens. Les erreurs font partie du jeu, j’en conviens.Mais lorsque l’enjeu est si grand et on s’en remet à des officiels qui effectuent ce travail à temps partiel, j’ai beaucoup de difficultés avec ça.

Il y a différentes solutions qui peuvent être mises de l’avant pour régler le problème.

Premièrement, la NFL devrait engager des arbitres à temps plein. Employé à temps plein, payé comme il se doit, avec un travail à l’année, avec de la formation et du perfectionnement.

Dans ce contexte, les officiels seraient mieux outillés et préparés pour prendre des décisions qui peuvent faire basculer un match.

Une autre solution, c’est que tous les jeux soient révisables. Une proposition qui avait d’ailleurs été faite par l’entraîneur-chef des Patriots Bill Belichick.

Tous les jeux devraient être sujets à révision, même ceux qui sont subjectifs. Dans le cas d’une erreur grossière, on pourrait corriger le tir.

Finalement, on devrait offrir plus de pouvoirs au centre de commande, qui pourrait intervenir pour renverser une décision prise sur le terrain, un peu dans le modèle de la « VAR » au soccer.

Plusieurs solutions sont possibles et on doit se pencher sur celles-ci, car on dot endiguer le problème d’arbitrage dans la NFL.

ContentId(3.1397472):NFL : Eagles 30 - Broncos 13 (Football)
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Un grand manque de courage de Bridgewater

Le quart-arrière des Broncos de Denver Teddy Bridgewater y est allé d’un effort lamentable sur une tentative de plaqué alors que son équipe perdait par sept points sur les Eagles de Philadelphie.

Bridgewater aurait eu la chance de stopper facilement Darius Slay après un échappé des siens. Slay était tout juste devant lui, en milieu de terrain, et le quart-arrière aurait pu le faucher ou faire n’importe quoi pour ralentir sa course, mais il s’est contenté d’un semblant d’effort en faisant une feinte vers l’avant pour finalement laisser filer Slay.

Bridgewater a commenté qu’il voulait ramener Slay vers les lignes de côté, ce qui est carrément faux. Il aurait au moins pu assumer son manque d’effort et dire qu’il avait été gênant.

Dans un vestiaire, ce genre de situations a un impact certain.

Il y a des joueurs qui se démènent comme des fous, qui sacrifient leur corps à chaque jeu, qui se lancent de tout bord et tout côté, et qui se mettent dans le chemin de gars de 300 livres sur des contacts violents.

Et là, tu as ton quart-arrière, qui se lève dans le vestiaire pour te demander de te défoncer sur le terrain. Quand ce même quart-arrière live ce genre d’effort, il perd clairement de la crédibilité.

Même s’il a été souvent blessé dans sa carrière, Bridgewater aurait pu faire un plaqué assez sécuritaire, mais il a décidé de ne pas le faire et ça paraît très mal.

En plus, les Eagles ont pris 14 points d’avance à ce moment, et ce fut clairement un moment clé dans le match.

Ce genre d’effort pitoyable influence beaucoup la vision que les joueurs dans un vestiaire peuvent avoir de leur quart-arrière, surtout que Bridgewater n’a pas la plus grosse côte de popularité. Bien maintenant, ce sera encore pire.

ContentId(3.1397521):NFL : Rams 10 - 49ers 31 (Football)
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Des signes préoccupants pour les Rams

Depuis leur impressionnante victoire contre les Buccaneers de Tampa Bay en début de saison, les Rams de Los Angeles présentent un dossier de quatre victoires et trois défaites.

Ces quatre victoires ont été acquises face aux Seahawks, aux Giants, aux Lions et les Texans, qui affichent une fiche combinée de 7-28-1. On peut parler ici de quatre matchs « faciles ».

Ensuite, ils ont perdu contre des équipes de calibre, à chaque fois de façons différentes.

Contre les Cardinals, la ligne défensive s’est fait piler sur le corps en accordant 216 verges au sol. Contre les Titans, alors que la défense des Titans a complètement dominé la ligne à l’attaque des Rams. Puis contre 49ers, le jeu au sol des Niners a été dominant et Matthew Stafford a mal paru aux commandes d’une attaque sans rythme devant la défense de San Francisco.

Les Rams ont pris des décisions prouvant qu’ils sont prêts à tout cette année, avec la présentation du Super Bowl à Los Angeles.

On a fait l’acquisition de Von Miller contre des choix de repêchage, on est allé chercher Odell Beckham fils sur le marché des joueurs autonomes, mais de la façon dont les Rams jouent présentement, il n’y a aucune chance qu’ils se présentent au Super Bowl.

Il y a présentement beaucoup trop de failles dans la formation de Sean McVay pour aspirer aux grands honneurs.

*Propos recueillis par RDS.ca