Les Alouettes profitent cette semaine d’un congé et l’occasion se veut idéale pour dresser un premier bilan du travail effectué en défensive par les hommes de l’entraîneur-chef Marc Trestman jusqu’à maintenant cette saison.

Le joueur qui s’est le plus démarqué est sans aucun doute Matthieu Proulx. Le Québécois, qui n’avait jamais été en mesure de faire valoir en raison des blessures, n’a pas déçu depuis que le poste de maraudeur partant lui a été confié.

Mais au-delà des chiffres il compte quatre interceptions Proulx est devenu l’un des piliers de l’unité défensive montréalaise. Il dirige de main de maître ses coéquipiers, qui n’hésitent maintenant plus à lui demander conseil lorsqu’ils sentent la soupe chaude. Proulx n’est pas et ne sera jamais le plus rapide, le plus costaud ou encore le plus talentueux, mais il comprend et comprendra toujours le jeu mieux et plus rapidement que les autres.

Et il n’y a pas que Proulx qui se démarque au sein de la ligne tertiaire. Le nouveau venu Jerald Brown fait tellement bien que pratiquement tout le monde a oublié que Randee Drew n’a pas encore disputé un seul match cette saison.

Il serait également injuste de ne pas souligner le travail de la ligne défensive, qui permet aux huit autres joueurs présents sur le terrain de toujours bien paraître. John Bowman, Darrell Campbell, Jermaine McElveen, Anwar Stewart, Keron Williams et Eric Wilson ont permis aux Alouettes de réussir 23 sacs du quart, un sommet à égalité avec les Roughriders dans la Ligue canadienne de football. Le secondeur intérieur canadien Shea Emry, qui a hérité du poste de partant après le surprenant congédiement de T.J. Hill au début du camp d’entraînement, s’améliore quant à lui match après match.

Difficile d’en dire autant toutefois de l’ancien demi défensif et maintenant secondeur extérieur Chip Cox. Le meneur de l’équipe au chapitre des plaqués connaissait un match atroce contre les Roughriders avant de réussir son interception tard au quatrième quart.

Bref, être meneur de son équipe au chapitre des plaqués n’est pas nécessairement une bonne chose. Dans le cas de Cox, tout le monde sait qu’il est toujours au cœur de l’action parce les adversaires des Alouettes lancent souvent le ballon de son côté. Est-ce que Ramon Guzman, qui a très bien fait lorsqu’il a pris la relève de Diamond Ferri, prendra éventuellement sa place? La question se pose…