Buono n'a pas encore pris sa décision
Football mercredi, 23 nov. 2011. 14:10 samedi, 14 déc. 2024. 12:02
VANCOUVER - Le 99e match de la coupe Grey pourrait être le dernier de Wally Buono à titre d'entraîneur-chef.
Buono, qui dirigera les Lions de la Colombie-Britannique face aux Blue Bombers de Winnipeg, dimanche, a indiqué qu'il prendra une décision au sujet de son avenir dans la LCF après le match de championnat.
Répondant à une question concernant ses plans d'avenir, mercredi, à l'occasion de la traditionnelle conférence de presse des entraîneurs, celui qui est également le directeur général des Lions, Buono a indiqué que sa décision au sujet d'un éventuel retour dans les deux rôles n'aura rien à voir avec l'issue de cette rencontre.
«J'ai dit au début de l'année que les succès obtenus sur le terrain n'auraient pas d'incidence sur ma décision de poursuivre ou non. Aujourd'hui, je dirige cette équipe.
«Après dimanche, je m'assoirai et y penserai. C'est l'entente que M. (David) Braley (le prorpio des Lions) et moi avons et je vais respecter mon engagement.
«Quand j'ai paraphé une entente de trois ans, j'ai dit à David que j'allais l'honorer, mais pas nécessairement pour les deux postes. De gagner ou perdre n'aura aucune incidence là-dessus.»
Buono serait sous contrat jusqu'en janvier 2014. Il cherche à remporter la cinquième coupe Grey de sa carrière à titre d'entraîneur-chef, sa deuxième avec les Lions.
Les Lions tenteront de devenir la première équipe à remporter la Coupe Grey à domicile depuis qu'ils ont réussi l'exploit en 1994, battant les Stallions de Baltimore 26-23. Seuls les Tiger-Cats de Hamilton de 1972 et les Alouettes de 1977 équipe pour laquelle évoluait Buono ont aussi réussi l'exploit.
Le nom de Buono est devenu synonyme de victoires au cours de sa glorieuse carrière dans la LCF. Âgé de 61 ans, il complète sa 22e saison à titre d'entraîneur-chef dans le circuit, sa neuvième avec les Lions. Il est le pilote qui a le plus de victoires à son actif dans la LCF avec 254 gains en saison régulière.
Le natif de Potenza, en Italie, et qui a grandi à Montréal a aussi remporté deux coupes Grey à titre de secondeur et botteur de dégagements avec les Alouettes, en 1974 et 1977.
Buono a amorcé sa carrière d'entraîneur à ttire d'adjoint à Montréal dès qu'il s'est retiré, en 1983. Il s'est joint aux Stampeders à titre d'adjoint en 1987 avant de remplacer Larry Kuharic en 1990.
Il a passé 13 productives saisons à Calgary, compilant une fiche de 153-79-2 avec trois conquêtes de la coupe Grey. Mais après une saison de 6-12 en 2002 la seule saison où il n'a pas mené son équipe aux séries il a quitté l'Alberta pour se joindre aux Lions.
Le succès l'y a suivi: sous ses ordres, les Lions ont terminé cinq fois au premier rang dans l'Ouest et participé trois fois à la finale, l'emportant en 2006.
Malgré sa fiche impressionnante, plusieurs ont été durs à son endroit et certains ont même exigé sa démission après que l'équipe eut amorcé la saison avec cinq défaites d'affilée. Mais Braley est demeuré dans son coin et Buono a décidé de garder le cap.
«Qu'aurait été la pire chose qu'ils auraient pu me faire? Me congédier? Ma carrière tire à sa fin. Peut-être que si j'avais l'âge de Paul (LaPolice, l'entraîneur-chef des Bombers), j'aurais été plus nerveux, parce que vous avez une famille à faire vivre et parfois vos patrons ne vous donnent pas le temps nécessaire. David Braley a été très patient et je ne me suis jamais senti pressé.»
Cette patience s'est avérée payante: les Lions ont remporté 11 de leurs 13 dernières parties pour terminer au premier rang avant de disposer des Eskimos d'Edmonton 40-23 en finale de l'Ouest.
«Quand vous faites face à l'adversité, les gens autour de vous doivent vous appuyer et avoir confiance que vous trouverez les solutions. Je ne crois pas aux solutions d'urgence. Ça n'existe pas dans la vie.
«Je suis très chanceux. Je ne crois pas qu'un autre que moi serait ici en 2011. J'ai été épargné en raisons des victoires associées à mon nom.»
Buono, qui dirigera les Lions de la Colombie-Britannique face aux Blue Bombers de Winnipeg, dimanche, a indiqué qu'il prendra une décision au sujet de son avenir dans la LCF après le match de championnat.
Répondant à une question concernant ses plans d'avenir, mercredi, à l'occasion de la traditionnelle conférence de presse des entraîneurs, celui qui est également le directeur général des Lions, Buono a indiqué que sa décision au sujet d'un éventuel retour dans les deux rôles n'aura rien à voir avec l'issue de cette rencontre.
«J'ai dit au début de l'année que les succès obtenus sur le terrain n'auraient pas d'incidence sur ma décision de poursuivre ou non. Aujourd'hui, je dirige cette équipe.
«Après dimanche, je m'assoirai et y penserai. C'est l'entente que M. (David) Braley (le prorpio des Lions) et moi avons et je vais respecter mon engagement.
«Quand j'ai paraphé une entente de trois ans, j'ai dit à David que j'allais l'honorer, mais pas nécessairement pour les deux postes. De gagner ou perdre n'aura aucune incidence là-dessus.»
Buono serait sous contrat jusqu'en janvier 2014. Il cherche à remporter la cinquième coupe Grey de sa carrière à titre d'entraîneur-chef, sa deuxième avec les Lions.
Les Lions tenteront de devenir la première équipe à remporter la Coupe Grey à domicile depuis qu'ils ont réussi l'exploit en 1994, battant les Stallions de Baltimore 26-23. Seuls les Tiger-Cats de Hamilton de 1972 et les Alouettes de 1977 équipe pour laquelle évoluait Buono ont aussi réussi l'exploit.
Le nom de Buono est devenu synonyme de victoires au cours de sa glorieuse carrière dans la LCF. Âgé de 61 ans, il complète sa 22e saison à titre d'entraîneur-chef dans le circuit, sa neuvième avec les Lions. Il est le pilote qui a le plus de victoires à son actif dans la LCF avec 254 gains en saison régulière.
Le natif de Potenza, en Italie, et qui a grandi à Montréal a aussi remporté deux coupes Grey à titre de secondeur et botteur de dégagements avec les Alouettes, en 1974 et 1977.
Buono a amorcé sa carrière d'entraîneur à ttire d'adjoint à Montréal dès qu'il s'est retiré, en 1983. Il s'est joint aux Stampeders à titre d'adjoint en 1987 avant de remplacer Larry Kuharic en 1990.
Il a passé 13 productives saisons à Calgary, compilant une fiche de 153-79-2 avec trois conquêtes de la coupe Grey. Mais après une saison de 6-12 en 2002 la seule saison où il n'a pas mené son équipe aux séries il a quitté l'Alberta pour se joindre aux Lions.
Le succès l'y a suivi: sous ses ordres, les Lions ont terminé cinq fois au premier rang dans l'Ouest et participé trois fois à la finale, l'emportant en 2006.
Malgré sa fiche impressionnante, plusieurs ont été durs à son endroit et certains ont même exigé sa démission après que l'équipe eut amorcé la saison avec cinq défaites d'affilée. Mais Braley est demeuré dans son coin et Buono a décidé de garder le cap.
«Qu'aurait été la pire chose qu'ils auraient pu me faire? Me congédier? Ma carrière tire à sa fin. Peut-être que si j'avais l'âge de Paul (LaPolice, l'entraîneur-chef des Bombers), j'aurais été plus nerveux, parce que vous avez une famille à faire vivre et parfois vos patrons ne vous donnent pas le temps nécessaire. David Braley a été très patient et je ne me suis jamais senti pressé.»
Cette patience s'est avérée payante: les Lions ont remporté 11 de leurs 13 dernières parties pour terminer au premier rang avant de disposer des Eskimos d'Edmonton 40-23 en finale de l'Ouest.
«Quand vous faites face à l'adversité, les gens autour de vous doivent vous appuyer et avoir confiance que vous trouverez les solutions. Je ne crois pas aux solutions d'urgence. Ça n'existe pas dans la vie.
«Je suis très chanceux. Je ne crois pas qu'un autre que moi serait ici en 2011. J'ai été épargné en raisons des victoires associées à mon nom.»