Il y a un froid entre Denson et moi
Football mercredi, 29 sept. 2004. 20:28 samedi, 14 déc. 2024. 17:46
Nous avons livré tout un match samedi contre les Blue Bombers de Winnipeg, l'emportant 47-25. Lors de la seule première demie, nous avons marqué 42 points! Personnellement, je n'avais jamais vu une telle performance des Alouettes lors d'une demie depuis mon arrivée à Montréal.
Même que nous aurions pu inscrire 49 points, mais nous avons été incapables de marquer à la ligne de 1 des Bombers à la toute fin de la première demie. C'est une performance inoubliable.
Notre prochain match aura lieu samedi contre les Roughriders en Saskatchewan, une équipe que nous avons battue 24-20 à Montréal en août. Cette équipe a continué de progresser depuis ce match contre nous. La semaine dernière, ils ont bien joué pour vaincre les Renegades. Ils sont impliqués dans une lutte féroce pour l'obtention d'une place en séries dans l'Ouest.
Il faudra nous méfier de ce séjour en Saskatchewan. Là-bas, le vent est toujours un facteur important. On annonce également une température plutôt froide.
Moi vs Autry Denson
Dans l'édition de lundi du Journal de Montréal, Serge Vleminckx écrivait que la guerre était ouverte entre le porteur de ballon Autry Denson et moi.
À la base, nous sommes deux personnalités différentes. Il est vrai que je lui parle moins que certains autres coéquipiers. Mais je ne dirais pas que je ne m'entends pas bien avec lui. C'est deux choses différentes.
Pour lui et moi, la situation n'est pas évidente. Nous sommes deux à vouloir la même chose : le poste de porteur numéro un. Maintenant, nous devons nous partager le travail. Quand l'entraîneur prend une décision qui favorise l'un, l'autre n'est évidemment pas totalement heureux et en accord avec la décision.
Mais quand l'équipe revendique une fiche de 12-1, ça ne vaut pas vraiment la peine de se plaindre. Je pense que nous serons capables de passer au travers.
Plus tôt cette saison, j'avais déjà déclaré que j'acceptais bien cette situation puisque j'ai la chance de jouer devant les miens à Montréal.
Denson est le meneur de tous les temps pour les verges au sol à l'Université Notre-Dame. Il est un joueur de calibre de la NFL. Il a même refusé certaines offres de la NFL pour jouer avec les Alouettes. Peut-être que le fait de devoir se battre pour son poste avec un porteur canadien ne lui plait pas énormément. Dans les faits, je suis second violon. Mais samedi, j'ai connu un meilleur match que lui. Ça peut devenir achalant pour lui. Ça lui met plus de pression sur les épaules. En tout cas, plus qu'à moi.
Je ne pense pas qu'Autry m'en veuille. Mais c'est sûr que ça crée un froid entre nous. Mais je n'irai pas jusqu'à dire que nous nous aimons pas. On se respecte en tant que joueur. Mais on croit tous les deux que nous avons notre place sur le terrain.
J'ai déjà dit que j'acceptais d'être deuxième. Je n'ai jamais dit que j'étais content.
Si j'étais content d'être deuxième, ou si Denson était content d'être deuxième, je me poserais des questions. Il nous manquerait l'esprit de compétition. Sans cet esprit, ça ne sert à rien de jouer au football.
*propos recueillis par RDS.ca
Même que nous aurions pu inscrire 49 points, mais nous avons été incapables de marquer à la ligne de 1 des Bombers à la toute fin de la première demie. C'est une performance inoubliable.
Notre prochain match aura lieu samedi contre les Roughriders en Saskatchewan, une équipe que nous avons battue 24-20 à Montréal en août. Cette équipe a continué de progresser depuis ce match contre nous. La semaine dernière, ils ont bien joué pour vaincre les Renegades. Ils sont impliqués dans une lutte féroce pour l'obtention d'une place en séries dans l'Ouest.
Il faudra nous méfier de ce séjour en Saskatchewan. Là-bas, le vent est toujours un facteur important. On annonce également une température plutôt froide.
Moi vs Autry Denson
Dans l'édition de lundi du Journal de Montréal, Serge Vleminckx écrivait que la guerre était ouverte entre le porteur de ballon Autry Denson et moi.
À la base, nous sommes deux personnalités différentes. Il est vrai que je lui parle moins que certains autres coéquipiers. Mais je ne dirais pas que je ne m'entends pas bien avec lui. C'est deux choses différentes.
Pour lui et moi, la situation n'est pas évidente. Nous sommes deux à vouloir la même chose : le poste de porteur numéro un. Maintenant, nous devons nous partager le travail. Quand l'entraîneur prend une décision qui favorise l'un, l'autre n'est évidemment pas totalement heureux et en accord avec la décision.
Mais quand l'équipe revendique une fiche de 12-1, ça ne vaut pas vraiment la peine de se plaindre. Je pense que nous serons capables de passer au travers.
Plus tôt cette saison, j'avais déjà déclaré que j'acceptais bien cette situation puisque j'ai la chance de jouer devant les miens à Montréal.
Denson est le meneur de tous les temps pour les verges au sol à l'Université Notre-Dame. Il est un joueur de calibre de la NFL. Il a même refusé certaines offres de la NFL pour jouer avec les Alouettes. Peut-être que le fait de devoir se battre pour son poste avec un porteur canadien ne lui plait pas énormément. Dans les faits, je suis second violon. Mais samedi, j'ai connu un meilleur match que lui. Ça peut devenir achalant pour lui. Ça lui met plus de pression sur les épaules. En tout cas, plus qu'à moi.
Je ne pense pas qu'Autry m'en veuille. Mais c'est sûr que ça crée un froid entre nous. Mais je n'irai pas jusqu'à dire que nous nous aimons pas. On se respecte en tant que joueur. Mais on croit tous les deux que nous avons notre place sur le terrain.
J'ai déjà dit que j'acceptais d'être deuxième. Je n'ai jamais dit que j'étais content.
Si j'étais content d'être deuxième, ou si Denson était content d'être deuxième, je me poserais des questions. Il nous manquerait l'esprit de compétition. Sans cet esprit, ça ne sert à rien de jouer au football.
*propos recueillis par RDS.ca