VANCOUVER - La première bague de la Coupe Grey que Jovon Johnson a eue, il l'a vendue sur eBay. Maintenant, il en veut une autre pour la conserver.

Le demi défensif étoile des Blue Bombers de Winnipeg a révélé, jeudi, avoir obtenu 10 000$ CAN pour la bague de champion qu'il a reçue, comme joueur réserviste des Roughriders de la Saskatchewan en 2007.

Il a mis la bague en vente à l'enchère, au prix de départ de 2500 dollars CAN, parce qu'il avait le sentiment de ne pas l'avoir méritée.

« Une autre raison pour laquelle j'ai décidé de la vendre, a expliqué Johnson, c'est qu'on a fait inscrire mon nom sur la liste de l'équipe d'entraînement, tout juste avant le match de la Coupe Grey. Avec comme résultat que je perdais la chance de toucher le montant de 16 000 $ que chacun des membres de l'équipe gagnante touchait. Au lieu de cela, j'ai empoché 500 $. Ça fait une grosse différence. J'avais besoin d'un dédommagement. »

Il ne se rappelle de l'identité de l'acheteur de sa bague.

« Un gars de Calgary, je crois, a-t-il mentionné. Peu importe, je n'avais pas le sentiment d'être un membre de l'organisation. La décision des Roughriders de m'envoyer dans l'équipe de réserve a été pour moi comme une gifle au visage. »

« J'ai deux autres bagues. J'ai remporté deux championnats du 'Big 10' à l'université (avec Iowa). »

Johnson fait la promesse cette fois de garder sa bague de champion, advenant que les Bombers surprennent les Lions de la Colombie-Britannique, dimanche, au B.C. Place.

Conflit réglé

Johnson a expliqué que la situation s'était détériorée pour lui à Regina, à la suite d'une prise de bec pendant une séance d'entraînement avec le coodonnateur offensif des Roughriders, Paul LaPolice, actuel entraîneur des Blue Bombers.

LaPolice lui reprochait sa mollesse au cours d'exercices d'attrapés à l'attaque.

Johnson assure que tout est rentré dans l'ordre entre eux depuis ce temps.

« Nous sommes maintenant sur la même longueur d'onde, a-t-il précisé. Il m'a contacté, immédiatement après son engagement. Nous nous sommes expliqués, et nous avons tourné la page. Tout va pour le mieux maintenant. »