TORONTO - La Ligue canadienne de football (LCF) a mis en place une politique qui s'appliquera à toute annulation de match en raison de la COVID-19, le tout avec l'objectif global d'encourager l'ensemble des joueurs à se faire vacciner.

Ainsi, selon la politique qui a été rendue publique dans un communiqué de presse mardi, si un club est aux prises avec des problèmes liés à la COVID-19, ce club déclarera forfait et subira une défaite si son match ne peut pas être joué comme prévu en raison de problèmes liés à la COVID-19 et qu'il ne peut pas être reporté. L'équipe adverse sera créditée d'une victoire de 1-0.

Si les deux formations sont aux prises avec des problèmes liés à la COVID-19, elles perdront le match et se verront attribuer une défaite.

Dans ces deux circonstances, si une équipe peut prouver qu'au moins 85 pour cent de ses joueurs sous contrat ont été vaccinés, au moins une fois et, de préférence, intégralement, ses joueurs recevront leur salaire pour le match annulé. Si l'équipe se situe en dessous de ce seuil de 85 pour cent, l'équipe entière ne recevra pas son salaire.

« Notre objectif est de nous assurer qu'il n'y aura aucune annulation de match en raison d'une éclosion de cas de COVID-19 au sein de nos opérations football », a mentionné le commissaire de la LCF, Randy Ambrosie, dans le communiqué de presse.

« Bien que cette politique précise ce qui se passera si des annulations se produisent, son objectif principal est d'encourager tous nos joueurs à se faire vacciner complètement afin de minimiser les risques pour notre saison et, surtout, pour leur santé et leur sécurité », a ajouté Ambrosie.

Vendredi dernier, au moment où les équipes de la ligue procédaient aux dernières coupures, 79 pour cent des joueurs de la LCF avaient reçu au moins une dose du vaccin. Trois équipes du circuit ont un taux de vaccination dépassant les 85 pour cent, alors que les six autres ont des taux allant de 67 à 81 pour cent.

La ligue a ajouté qu'elle n'avait détecté aucun cas positif de COVID-19 parmi les 6000 tests administrés aux joueurs et membres du personnel entre le 15 juillet et la fin des camps d'entraînement.

« Bien que ces résultats soient encourageants, nous ne pouvons tout simplement pas baisser la garde en raison d'un très faux sentiment de sécurité, pas lorsque le variant Delta et d'autres variants sont présents et contaminent des personnes non vaccinées aux États-Unis et au Canada », a indiqué Ambrosie.