Les Eskimos sont prêts pour Ricky Ray
Football mercredi, 7 nov. 2012. 19:11 vendredi, 13 déc. 2024. 11:45
La carrière de Ricky Ray semble inévitablement liée aux Eskimos d'Edmonton. Onze mois après avoir été échangé aux Argonauts de Toronto, Ray retrouvera son ancienne formation dans le cadre de la demi-finale de l'Est présentée dimanche à RDS dès 13h.
Expédié à Toronto après une longue association de neuf saisons puisque les dirigeants avaient perçu des signes de ralentissement dans son rendement, Ray pourra faire mentir ses anciens patrons.
Cependant, le vétéran quart est le premier à admettre qu'il ne rehausse pas la qualité de son jeu quand il adopte un esprit de vengeance. Il aborde donc cette confrontation avec l'unique désir d'atteindre la finale de l'Est du 18 novembre au Stade olympique contre les Alouettes de Montréal.
Le défi s'avère fort intéressant pour les Argos, mais ils devront élucider l'énigme des Eskimos qui ont remporté les deux confrontations du calendrier régulier. Malgré ces deux victoires, aucun joueur des Eskimos - dont Mathieu Bertrand en tête - ne tombe dans l'excès de confiance.
«Le plus important sera de contrôler le ballon le plus possible. On sait qu'ils misent sur une bonne offensive menée par Ricky que nous connaissons très bien. Plus longtemps il restera sur le banc, mieux ce sera pour nous», a commenté Bertrand au RDS.ca sur les éléments cruciaux de la confrontation.
En évoluant avec Ray pendant huit saisons, l'ancien quart du Rouge et Or de l'Université Laval connaît très bien les clés contre l'athlète de 33 ans.
«C'est évident qu'il faut le déranger. S'il parvient à s'installer dans sa pochette protectrice, il peut causer énormément de dommages. C'est un quart très intelligent, mais j'ai toujours trouvé qu'il décochait ses passes lentement. Il faudra appliquer de la pression parce qu'il a beaucoup d'expérience et il connaît la réalité des éliminatoires dans la LCF», a-t-il soutenu en ajoutant se méfier des remontées que Ray peut orchestrer.
Advenant une victoire, les Argos affronteraient les Alouettes pour avoir le privilège de participer au match de la coupe Grey devant leurs partisans au Rogers Center. Les Eskimos ont l'intention d'anéantir leurs plans dimanche et il serait difficile de trouver un joueur plus motivé que Bertrand pour accomplir cette tâche.
Le Québécois de 34 ans vient de traverser une saison très éprouvante étant sur la touche pendant 12 rencontres à la suite d'une blessure à l'aine.
«Le plus difficile a été de garder ma concentration et ma condition physique. Je m'étais entraîné pendant six mois et j'étais en pleine forme en vue de la saison, mais je me suis blessé et les médecins n'étaient pas certains que je puisse revenir au jeu cette année», a-t-il raconté.
Après avoir bien fait ses devoirs pour revenir en pleine santé, le malheur semblait être chose du passé quand il a effectué son retour à l'action le 28 octobre à Montréal devant des membres de sa famille et des amis.
Bertrand est malheureusement tombé dans les griffes de Kyries Hebert lors d'un jeu sur les unités spéciales. Le colosse de six pieds trois pouces et 245 livres a perdu conscience sur le coup, mais il a évité le pire.
«Je me sens très bien. En fait, j'avais retrouvé mes esprits une heure après le match. Je n'ai pas ressenti de syndrome post-commotion. Parfois, quand tu perds connaissance c'est moins pire et ce que les docteurs m'ont dit», a confié celui qui n'a pas disputé le dernier match des siens par précaution.
Au fil des ans, Bertrand s'est établi comme un meneur au sein des Eskimos et son entraîneur Kavis Reed avait émis avant la saison un souhait qui ne s'est pas concrétisé.
«Nous avons amorcé la saison en disant qu'il y avait un joueur qu'on ne pouvait pas se permettre de perdre en raison d'une blessure et c'était Matty», avait déclaré Reed.
Le retour de Bertrand permet d'utiliser davantage de jeux offensifs et il espère contribuer de multiples façons.
«J'espère être utilisé à profusion parce que je suis en grande forme et je n'ai pas beaucoup joué cette année donc j'ai envie de voir du terrain», a confirmé celui qui contribue aussi aux unités spéciales sans oublier sa mission de protéger son quart.
Ray affrontera Kerry Joseph ou Matt Nichols?
Outre le résultat final de la rencontre, l'autre point d'interrogation majeur concernait l'identité du quart qui serait opposé à Ray. Les Eskimos ont continué d'alimenter le doute à ce sujet en mentionnant que Kerry Joseph et Matt Nichols pourraient voir de l'action.
Ils ont finalement annoncé, jeudi après-midi, au lendemain de cette entrevue que Joseph obtenait le départ.
«Notre entraîneur n'a pas annoncé sa décision sur le quart partant. Nos trois quarts prennent des répétitions pendant les entraînements et je pense que je le dévoilerais si je le savais», a suggéré Bertrand en riant.
Joseph pourrait obtenir la faveur de son entraîneur en raison de sa vaste expérience, sa conquête de la coupe Grey en 2007 et son titre de joueur par excellence de la LCF la même année. Quant à Nichols, il se démarque par sa jeunesse, sa fougue, son talent et son leadership selon les dires de Bertrand.
«J'ai confiance en ces deux athlètes. De plus, si un quart fonctionne moins bien, j'ai l'impression que notre entraîneur ne perdra pas de temps à procéder à un changement. La dernière fois que nous avons eu un scénario semblable c'était en 2005 avec Ray et Jason Maas et ça l'avait bien fini pour nous (victoire à la coupe Grey contre Montréal). La défense adverse doit s'adapter à deux quarts très différents, c'est donc un avantage pour nous, c'est certain», a-t-il convenu.
Au-delà de la confrontation des quarts, la variable Chad Owens pourrait jouer un grand rôle dans ce match. Le redoutable retourneur est dans la mire des Eskimos pour quelques raisons.
«On doit s'assurer qu'il ne nous fasse pas mal. En même temps, on sait qu'il commet parfois des revirements donc nous allons essayer de lui arracher le ballon à chaque fois et on en parle beaucoup dans nos réunions. À part de cela, leur défense est bonne et impose beaucoup de pression. Je crois que nous sommes prêts pour tous leurs éléments.»
Le dernier facteur représente le transfert dans l'Association Est. Ce « déménagement » implique que les Eskimos se mesurent aux rivaux de l'Est en plus d'éviter un stade extérieur en demi-finale.
«Ça ne nous dérange pas vraiment. On savait déjà qu'on ne jouerait pas à domicile si bien que nous sommes contents de jouer à l'intérieur parce qu'il commence à faire froid en Alberta. En bout de ligne, le défi est le même : nous devons jouer à l'étranger et vaincre une équipe», a précisé le numéro 30.
Bertrand n'avait pas de préférence pour l'adversaire de la demi-finale de l'Est. Par contre, Luc Brodeur-Jourdain, le centre des Alouettes de Montréal, a révélé qu'il opterait pour se mesurer aux Eskimos en finale de l'Est car ils possèdent une attaque moins menaçante à ses yeux.
Expédié à Toronto après une longue association de neuf saisons puisque les dirigeants avaient perçu des signes de ralentissement dans son rendement, Ray pourra faire mentir ses anciens patrons.
Cependant, le vétéran quart est le premier à admettre qu'il ne rehausse pas la qualité de son jeu quand il adopte un esprit de vengeance. Il aborde donc cette confrontation avec l'unique désir d'atteindre la finale de l'Est du 18 novembre au Stade olympique contre les Alouettes de Montréal.
Le défi s'avère fort intéressant pour les Argos, mais ils devront élucider l'énigme des Eskimos qui ont remporté les deux confrontations du calendrier régulier. Malgré ces deux victoires, aucun joueur des Eskimos - dont Mathieu Bertrand en tête - ne tombe dans l'excès de confiance.
«Le plus important sera de contrôler le ballon le plus possible. On sait qu'ils misent sur une bonne offensive menée par Ricky que nous connaissons très bien. Plus longtemps il restera sur le banc, mieux ce sera pour nous», a commenté Bertrand au RDS.ca sur les éléments cruciaux de la confrontation.
En évoluant avec Ray pendant huit saisons, l'ancien quart du Rouge et Or de l'Université Laval connaît très bien les clés contre l'athlète de 33 ans.
«C'est évident qu'il faut le déranger. S'il parvient à s'installer dans sa pochette protectrice, il peut causer énormément de dommages. C'est un quart très intelligent, mais j'ai toujours trouvé qu'il décochait ses passes lentement. Il faudra appliquer de la pression parce qu'il a beaucoup d'expérience et il connaît la réalité des éliminatoires dans la LCF», a-t-il soutenu en ajoutant se méfier des remontées que Ray peut orchestrer.
Advenant une victoire, les Argos affronteraient les Alouettes pour avoir le privilège de participer au match de la coupe Grey devant leurs partisans au Rogers Center. Les Eskimos ont l'intention d'anéantir leurs plans dimanche et il serait difficile de trouver un joueur plus motivé que Bertrand pour accomplir cette tâche.
Le Québécois de 34 ans vient de traverser une saison très éprouvante étant sur la touche pendant 12 rencontres à la suite d'une blessure à l'aine.
«Le plus difficile a été de garder ma concentration et ma condition physique. Je m'étais entraîné pendant six mois et j'étais en pleine forme en vue de la saison, mais je me suis blessé et les médecins n'étaient pas certains que je puisse revenir au jeu cette année», a-t-il raconté.
Après avoir bien fait ses devoirs pour revenir en pleine santé, le malheur semblait être chose du passé quand il a effectué son retour à l'action le 28 octobre à Montréal devant des membres de sa famille et des amis.
Bertrand est malheureusement tombé dans les griffes de Kyries Hebert lors d'un jeu sur les unités spéciales. Le colosse de six pieds trois pouces et 245 livres a perdu conscience sur le coup, mais il a évité le pire.
«Je me sens très bien. En fait, j'avais retrouvé mes esprits une heure après le match. Je n'ai pas ressenti de syndrome post-commotion. Parfois, quand tu perds connaissance c'est moins pire et ce que les docteurs m'ont dit», a confié celui qui n'a pas disputé le dernier match des siens par précaution.
Au fil des ans, Bertrand s'est établi comme un meneur au sein des Eskimos et son entraîneur Kavis Reed avait émis avant la saison un souhait qui ne s'est pas concrétisé.
«Nous avons amorcé la saison en disant qu'il y avait un joueur qu'on ne pouvait pas se permettre de perdre en raison d'une blessure et c'était Matty», avait déclaré Reed.
Le retour de Bertrand permet d'utiliser davantage de jeux offensifs et il espère contribuer de multiples façons.
«J'espère être utilisé à profusion parce que je suis en grande forme et je n'ai pas beaucoup joué cette année donc j'ai envie de voir du terrain», a confirmé celui qui contribue aussi aux unités spéciales sans oublier sa mission de protéger son quart.
Ray affrontera Kerry Joseph ou Matt Nichols?
Outre le résultat final de la rencontre, l'autre point d'interrogation majeur concernait l'identité du quart qui serait opposé à Ray. Les Eskimos ont continué d'alimenter le doute à ce sujet en mentionnant que Kerry Joseph et Matt Nichols pourraient voir de l'action.
Ils ont finalement annoncé, jeudi après-midi, au lendemain de cette entrevue que Joseph obtenait le départ.
«Notre entraîneur n'a pas annoncé sa décision sur le quart partant. Nos trois quarts prennent des répétitions pendant les entraînements et je pense que je le dévoilerais si je le savais», a suggéré Bertrand en riant.
Joseph pourrait obtenir la faveur de son entraîneur en raison de sa vaste expérience, sa conquête de la coupe Grey en 2007 et son titre de joueur par excellence de la LCF la même année. Quant à Nichols, il se démarque par sa jeunesse, sa fougue, son talent et son leadership selon les dires de Bertrand.
«J'ai confiance en ces deux athlètes. De plus, si un quart fonctionne moins bien, j'ai l'impression que notre entraîneur ne perdra pas de temps à procéder à un changement. La dernière fois que nous avons eu un scénario semblable c'était en 2005 avec Ray et Jason Maas et ça l'avait bien fini pour nous (victoire à la coupe Grey contre Montréal). La défense adverse doit s'adapter à deux quarts très différents, c'est donc un avantage pour nous, c'est certain», a-t-il convenu.
Au-delà de la confrontation des quarts, la variable Chad Owens pourrait jouer un grand rôle dans ce match. Le redoutable retourneur est dans la mire des Eskimos pour quelques raisons.
«On doit s'assurer qu'il ne nous fasse pas mal. En même temps, on sait qu'il commet parfois des revirements donc nous allons essayer de lui arracher le ballon à chaque fois et on en parle beaucoup dans nos réunions. À part de cela, leur défense est bonne et impose beaucoup de pression. Je crois que nous sommes prêts pour tous leurs éléments.»
Le dernier facteur représente le transfert dans l'Association Est. Ce « déménagement » implique que les Eskimos se mesurent aux rivaux de l'Est en plus d'éviter un stade extérieur en demi-finale.
«Ça ne nous dérange pas vraiment. On savait déjà qu'on ne jouerait pas à domicile si bien que nous sommes contents de jouer à l'intérieur parce qu'il commence à faire froid en Alberta. En bout de ligne, le défi est le même : nous devons jouer à l'étranger et vaincre une équipe», a précisé le numéro 30.
Bertrand n'avait pas de préférence pour l'adversaire de la demi-finale de l'Est. Par contre, Luc Brodeur-Jourdain, le centre des Alouettes de Montréal, a révélé qu'il opterait pour se mesurer aux Eskimos en finale de l'Est car ils possèdent une attaque moins menaçante à ses yeux.