TORONTO - La Ligue canadienne de football a approuvé l'utilisation de la reprise vidéo pour les pénalités d'obstruction contre le receveur.

« Nous cherchons constamment des manières de rendre notre sport encore meilleur, et je crois que nous y sommes parvenus avec l'approbation de ce changement aux règlements, a déclaré le commissaire de la LCF Mark Cohon. Être progressif et utiliser la technologie afin de soutenir l'excellent travail qu'effectuent déjà nos officiels sur le terrain est bon pour nos équipes, pour nos joueurs et, ultimement, pour nos partisans. »

Le Conseil des gouverneurs a aussi approuvé tous les autres changements proposés par le Comité des règlements de la LCF. Toutes les modifications aux règlements, détaillés ici-bas, seront implantées lors de la saison 2014.

« Nous sommes impatients d'implanter les changements aux règlements pour la saison 2014, maintenant que nous avons reçu l'approbation définitive de notre Conseil, a mentionné Glen Johnson, le vice-président de l'arbitrage de la LCF. Nous avons pris part à un processus rigoureux et inclusif cet hiver, et nous croyons fermement que tous ces changements auront un impact positif sur notre sport. »

Sous certaines conditions, les entraîneurs pourront demander à ce que soit revue une pénalité, appelée ou potentielle, d'obstruction contre le receveur.

Le nouveau règlement permet à une équipe d'utiliser n'importe quel de ses appels pour remettre en question une pénalité, appelée ou potentielle, d'obstruction contre le receveur, et ce, jusqu'à la limite des trois dernières minutes de jeu d'un match. Au cours des trois dernières minutes de jeu d'un match, et en prolongation, une équipe ne pourrait remettre en question une pénalité décernée, ou non décernée, qu'une seule fois, et seulement s'il lui reste toujours au moins un appel et au moins un temps d'arrêt.

Un entraîneur doit signifier qu'il remet en question une pénalité, ou l'absence d'une pénalité, d'obstruction contre le receveur. Ces jeux ne seront pas automatiquement sujets à la reprise vidéo.

Lors des trois dernières minutes de jeu, un appel infructueux d'une pénalité non décernée d'obstruction contre le receveur entraînera la perte d'un temps d'arrêt. Un appel infructueux d'une pénalité décernée pour obstruction contre le receveur lors des trois dernières minutes de jeu d'un match n'entraînera pas la perte d'un temps d'arrêt.

La LCF est la première ligue de football à rendre sujettes à la reprise vidéo les pénalités d'obstruction contre le receveur.

Le rôle du Centre des reprises vidéo a également été élargi pour qu'il puisse revoir automatiquement des revirements spécifiques relatifs à des échappés ou à des interceptions, et pour détecter les participations illégales durant un jeu (lorsqu'un joueur retourne sur le terrain après l'avoir quitté de façon volontaire).

Plusieurs changements visent à améliorer la santé et la sécurité des joueurs de la LCF :

• Éliminer les blocages sous la ceinture, outre ceux effectués sur le devant d'un joueur, peu importe l'endroit où le jeu se déroule, à l'exception de l'espace entre les bloqueurs et jusqu'à deux verges de chaque côté de la ligne de mêlée;
• Rendre illégal les blocages sous la ceinture, de derrière ou de côté, à la ligne de mêlée, qui surviennent quand un jeu change de direction dans le champ arrière, forçant le joueur défensif à changer son angle de poursuite, le rendant ainsi vulnérable à des blocages effectués par un joueur offensif se déplaçant vers sa propre zone des buts;
• Clarifier le règlement rendant illégal le fait de « donner un coup » au cou ou à la tête d'un joueur, un standard déjà observé par les officiels, mais qui n'est pas codifié dans le livre des règlements
• Obliger les joueurs blessés à quitter le terrain, qu'une pénalité ou non ait été appelée sur le jeu menant à la blessure (les joueurs ont présentement l'option de demeurer dans le match si aucune pénalité n'a été appelée sur le jeu).

D'autres changements visent à favoriser les chances de marquer et à améliorer le déroulement d'un match :
• Permettre aux quarts de chaque équipe d'utiliser les ballons de football Wilson fournis par leur équipe, à condition que ceux-ci répondent aux critères de « ballons officiels » établis par la Ligue;
• Permettre aux centres de hocher la tête à multiples reprises dans le but d'indiquer le moment où le ballon sera remis vers l'arrière (utiliser par les équipes visiteuses qui doivent composer avec le bruit dans un stade);
• Permettre aux unités offensives de dicter davantage le rythme d'un match en éliminant le fait que l'arbitre ait à retenir le cadran des 20 secondes pendant des substituions en défense, si l'attaque choisit de ne pas faire de substitution.