Le stade sera finalement agrandi
Football dimanche, 8 mars 2009. 14:54 mercredi, 11 déc. 2024. 18:58
MONTREAL - Depuis qu'ils ont perdu le match de la Coupe Grey devant quelque 50 000 spectateurs au Stade olympique, en novembre dernier, les Alouettes de Montréal multiplient les bonnes nouvelles.
Après avoir annoncé le retour des vétérans Anthony Calvillo, Ben Cahoon et Bryan Chiu, entre autres, l'organisation montréalaise a confirmé, en conférence de presse dimanche après-midi, la mise en chantier de la deuxième phase du projet d'agrandissement du Stade Percival-Molson.
Ainsi, ce lieu de rendez-vous sportif presque centenaire, situé au coeur de la métropole, subira une imposante cure de rajeunissement qui lui permettra d'accroître sa capacité de 20 202 à 25 000 sièges à temps pour le début de la saison 2010.
Le projet permettra d'ajouter 18 loges privées du côté nord, et 22 rangées de gradins du côté sud. Les travaux de construction ont commencé mardi dernier, mais la besogne principale s'échelonnera entre les mois de novembre 2009 et mai 2010. Un écran vidéo géant, des sentiers piétonniers et une exposition sur l'histoire du stade des Alouettes seront également aménagés.
Les travaux, évalués à 29 355 000 $, viendront compléter ce vaste projet mis en branle en 1998, année où les Alouettes ont déménagé leurs pénates du Stade olympique au pied du mont Royal.
La première phase, qui visait essentiellement à solidifier les fondations de l'enceinte inaugurée en 1919, avait nécessité des investissements de quelque 12 000 000 $, payés à parts égales par les trois paliers de gouvernement. Cette phase, complétée en 2003, avait permis de faire passer le nombre de sièges de 17 317 à 20 202.
Robert Wetenhall s'implique
Dans le cadre de la seconde phase, la principale contribution financière viendra du gouvernement du Québec, qui investira 19 331 065 $, comparativement à 4 000 000 $ par la Ville de Montréal. Le gouvernement fédéral n'est pas impliqué dans le projet et ne sera pas sollicité, a d'ailleurs confirmé la vice-première ministre Nathalie Normandeau.
"Ces investissements s'inscrivent dans le Plan québécois des infrastructures, qui prévoit plus de 41,8 milliards $ pour la période de 2008-2013, et ils s'ajoutent à l'effort global consenti par notre gouvernement à l'amélioration des infrastructures dans la métropole. En période de ralentissement économique, il était encore plus important de pousser sur l'accélérateur et de faire avancer le projet", a précisé Mme Normandeau.
Le propriétaire des Alouettes, Bob Wetenhall, assurera le reste des dépenses, soit 6 023 935 $.
Selon le président des Alouettes, Larry Smith, l'investissement de M. Wetenhall n'a rien à voir avec le fait que le gouvernement fédéral ne contribuera pas au projet, et démontre à quel point l'homme d'affaires américain tient à son équipe de football.
"Quand nous avons discuté du projet, j'ai dit à M. Wetenhall : 'Bob, à un certain moment dans le processus, il vous faudra mettre de votre argent personnel. Il m'a répondu : 'Pas de problème'. Il était toujours prêt (à investir)", a confié Smith.
"Ca démontre, d'après moi, un engagement incroyable de la part d'un homme qui n'est même pas un citoyen de Montréal. Il a mis de l'argent pas seulement dans le club, mais dans la ville également. Il l'a fait sans jamais demander de reconnaissance. De pouvoir compter sur un homme aussi solide, c'est important", a dit le président des Alouettes.
Nombreuses consultations
Sans aller jusqu'à dire que cet agrandissement assurait la survie des Alouettes, Smith a admis que le temps était venu d'aller de l'avant et ce, dès que possible, pour éviter de demander aux amateurs de fouiller davantage dans leurs goussets.
"A un certain moment, il faut réaliser que vos coûts vont continuer d'augmenter et pour cette raison, il devenait important d'accroître la capacité du stade. Avec 20 000 (spectateurs), on peut survivre, mais c'est serré parce qu'il faut constamment augmenter nos prix. Là, nous allons pouvoir respirer un peu plus. Aussi, il est important de bien servir nos amateurs, et je suis fatigué de les entendre dire qu'il n'y a plus de place dans le stade."
Par ailleurs, le président des Alouettes a reconnu que le projet tel qu'il sera réalisé a été modifié trois fois depuis 2005 par rapport aux plans initiaux, résultat de quelque 70 rencontres de consultation avec citoyens et organismes du secteur.
"Je suis content, et je pense que les gens sont contents, parce que nous avons vraiment démontré une bonne capacité d'écoute, a affirmé Smith. Je ne dirais pas qu'il y avait de l'opposition au départ, mais surtout des inquiétudes parce qu'il arrive que des promoteurs présentent un projet sans poser de questions ni écouter.
"Dans ce cas-ci, a ajouté le président des Alouettes, tout le monde a mis cartes sur la table. Et comme je l'ai mentionné pendant la conférence de presse, nous sommes des citoyens de Montréal et nous allons faire un bon travail car nous allons devoir vivre avec ce projet. Aussi, c'est notre sang qui est là-dedans, celui de M. Wetenhall, celui des joueurs et des amateurs de football. C'est important de livrer quelque chose de bon."
Après avoir annoncé le retour des vétérans Anthony Calvillo, Ben Cahoon et Bryan Chiu, entre autres, l'organisation montréalaise a confirmé, en conférence de presse dimanche après-midi, la mise en chantier de la deuxième phase du projet d'agrandissement du Stade Percival-Molson.
Ainsi, ce lieu de rendez-vous sportif presque centenaire, situé au coeur de la métropole, subira une imposante cure de rajeunissement qui lui permettra d'accroître sa capacité de 20 202 à 25 000 sièges à temps pour le début de la saison 2010.
Le projet permettra d'ajouter 18 loges privées du côté nord, et 22 rangées de gradins du côté sud. Les travaux de construction ont commencé mardi dernier, mais la besogne principale s'échelonnera entre les mois de novembre 2009 et mai 2010. Un écran vidéo géant, des sentiers piétonniers et une exposition sur l'histoire du stade des Alouettes seront également aménagés.
Les travaux, évalués à 29 355 000 $, viendront compléter ce vaste projet mis en branle en 1998, année où les Alouettes ont déménagé leurs pénates du Stade olympique au pied du mont Royal.
La première phase, qui visait essentiellement à solidifier les fondations de l'enceinte inaugurée en 1919, avait nécessité des investissements de quelque 12 000 000 $, payés à parts égales par les trois paliers de gouvernement. Cette phase, complétée en 2003, avait permis de faire passer le nombre de sièges de 17 317 à 20 202.
Robert Wetenhall s'implique
Dans le cadre de la seconde phase, la principale contribution financière viendra du gouvernement du Québec, qui investira 19 331 065 $, comparativement à 4 000 000 $ par la Ville de Montréal. Le gouvernement fédéral n'est pas impliqué dans le projet et ne sera pas sollicité, a d'ailleurs confirmé la vice-première ministre Nathalie Normandeau.
"Ces investissements s'inscrivent dans le Plan québécois des infrastructures, qui prévoit plus de 41,8 milliards $ pour la période de 2008-2013, et ils s'ajoutent à l'effort global consenti par notre gouvernement à l'amélioration des infrastructures dans la métropole. En période de ralentissement économique, il était encore plus important de pousser sur l'accélérateur et de faire avancer le projet", a précisé Mme Normandeau.
Le propriétaire des Alouettes, Bob Wetenhall, assurera le reste des dépenses, soit 6 023 935 $.
Selon le président des Alouettes, Larry Smith, l'investissement de M. Wetenhall n'a rien à voir avec le fait que le gouvernement fédéral ne contribuera pas au projet, et démontre à quel point l'homme d'affaires américain tient à son équipe de football.
"Quand nous avons discuté du projet, j'ai dit à M. Wetenhall : 'Bob, à un certain moment dans le processus, il vous faudra mettre de votre argent personnel. Il m'a répondu : 'Pas de problème'. Il était toujours prêt (à investir)", a confié Smith.
"Ca démontre, d'après moi, un engagement incroyable de la part d'un homme qui n'est même pas un citoyen de Montréal. Il a mis de l'argent pas seulement dans le club, mais dans la ville également. Il l'a fait sans jamais demander de reconnaissance. De pouvoir compter sur un homme aussi solide, c'est important", a dit le président des Alouettes.
Nombreuses consultations
Sans aller jusqu'à dire que cet agrandissement assurait la survie des Alouettes, Smith a admis que le temps était venu d'aller de l'avant et ce, dès que possible, pour éviter de demander aux amateurs de fouiller davantage dans leurs goussets.
"A un certain moment, il faut réaliser que vos coûts vont continuer d'augmenter et pour cette raison, il devenait important d'accroître la capacité du stade. Avec 20 000 (spectateurs), on peut survivre, mais c'est serré parce qu'il faut constamment augmenter nos prix. Là, nous allons pouvoir respirer un peu plus. Aussi, il est important de bien servir nos amateurs, et je suis fatigué de les entendre dire qu'il n'y a plus de place dans le stade."
Par ailleurs, le président des Alouettes a reconnu que le projet tel qu'il sera réalisé a été modifié trois fois depuis 2005 par rapport aux plans initiaux, résultat de quelque 70 rencontres de consultation avec citoyens et organismes du secteur.
"Je suis content, et je pense que les gens sont contents, parce que nous avons vraiment démontré une bonne capacité d'écoute, a affirmé Smith. Je ne dirais pas qu'il y avait de l'opposition au départ, mais surtout des inquiétudes parce qu'il arrive que des promoteurs présentent un projet sans poser de questions ni écouter.
"Dans ce cas-ci, a ajouté le président des Alouettes, tout le monde a mis cartes sur la table. Et comme je l'ai mentionné pendant la conférence de presse, nous sommes des citoyens de Montréal et nous allons faire un bon travail car nous allons devoir vivre avec ce projet. Aussi, c'est notre sang qui est là-dedans, celui de M. Wetenhall, celui des joueurs et des amateurs de football. C'est important de livrer quelque chose de bon."